( Les prévisions de PIB envisagées pour 2020 sont terribles: -7,1% au niveau mondial, jusqu’à -9,1% dans la zone OCDE.
Dans ces conditions, le chômage dans l’OCDE va presque doubler cette année, passant de 5,4 % en 2019 à 9,4 % fin 2020.
La reprise sera lente et douloureuse.
Cependant, il peut s’agir d’une reprise juste et, surtout, elle peut et doit être gérée différemment de la crise de 2008-09.
Le TUAC a activement milité en faveur d’un processus multilatéral significatif et d’une feuille de route de l’OCDE.
Il souligne ainsi l’importance du dialogue social et des institutions fortes du marché du travail.
Lire l’intégralité de la déclaration du TUAC en anglais, en français et en espagnol
"Nous devons nous rappeler que la crise du COVID-19 ne frappe pas une économie par ailleurs robuste, et que bon nombre des défis clés auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui sont antérieurs à la situation d'urgence actuelle. Cela a conduit à l'érosion progressive de la confiance dans la capacité de nos gouvernements à assurer une prospérité partagée. Ce que nous décidons en ce moment historique est important. Nous pouvons opter pour le statu quo et risquer de voir nos économies - et en fin de compte nos démocraties - s'effondrer. Ou bien nous pouvons soutenir le principe même du multilatéralisme et de l'élaboration de politiques centrées sur les personnes, en nous attaquant aux inégalités ex ante et en obtenant des résultats équitables sur le marché du travail".
Le 26 mai, la plénière du TUAC a appelé l’OCDE à faire face à la crise actuelle du COVID-19 et à ses graves répercussions sur les économies, l’emploi et les travailleurs.
Elle a appelé l’OCDE à agir pour protéger tous les travailleurs contre les pertes de revenus et d’emplois et pour préserver l’emploi tout en augmentant les investissements dans les systèmes de santé publique et les services publics.
Avec sa première table ronde à haut niveau liée à la publication des Perspectives économiques (voir l’évaluation du TUAC ici), l’OCDE a l’opportunité de piloter une réponse coordonnée à la crise. Dans sa déclaration, le TUAC exprime ses vives inquiétudes quant aux conséquences sanitaires, économiques et sociales de la pandémie de COVID-19 et appelle l’OCDE et ses membres à tirer le meilleur parti de ce processus à haut niveau et à impliquer le TUAC et les milieux d’affaires à l’OCDE. « L’OCDE doit fournir une feuille de route politique qui crée la confiance dans les plans de reprise. La crise du COVID-19 accentue encore la précarité de l’emploi et la segmentation du marché du travail, creusant les inégalités mondiales qui entravent les perspectives économiques et la cohésion sociale à court et à long terme, faisant dérailler les plans économiques pour les Objectifs de développement durable et la transition vers une économie à faible émission de carbone.
L’OCDE reste un forum crucial et unique pour défendre non seulement la croissance économique, mais aussi la justice économique. e », a déclaré M. Habbard. Le TUAC se félicite du processus ad hoc de haut niveau lancé aujourd’hui avec la table ronde ministérielle afin de répondre à l’urgence de la crise du COVID-19 et de contribuer à une reprise fondée sur la confiance.
Version française
Les perspectives de croissance du PIB en 2020 sont tout simplement terribles: -7,1% au niveau mondial, jusqu’à -9,1% dans la zone OCDE.
Dans ces conditions, le chômage dans les pays de l’OCDE devrait presque doubler, passant de 5,4% en 2019 à 9,4% fin 2020.
La reprise serait lente et douloureuse.
Mais avec la volonté nécessaire, il peut s’agir d’une reprise juste – et surtout, une reprise gérée différemment de celle de la crise de 2008-2009.
Le TUAC a activement fait pression sur l’OCDE ces derniers mois pour un processus multilatéral significatif et une feuille de route politique en réponse à la crise, soulignant l’importance du dialogue social et le rôle des institutions du marché du travail.
Lisez l’intégralité de la déclaration TUAC en français, anglais et espagnol.
« Nous devons nous rappeler que la crise du COVID-19 ne frappe pas une économie qui, par ailleurs, serait en bonne santé, bien au contraire, et que bon nombre des principaux défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui sont antérieurs à l’urgence actuelle. Cette crise s’ajoute à une crise de confiance dans la capacité de nos gouvernements à assurer une prospérité partagée. Ce qui sera décidé en cette période historique aura des implications majeures. Nous pouvons opter pour le statu quo et risquer de voir nos économies – et, finalement, nos démocraties – s’effriter. Ou nous pouvons soutenir le principe même du multilatéralisme et de l’élaboration de politiques centrées sur les personnes, en s’attaquant aux inégalités à leurs racines, en s’assurant que le marché du travail soit juste « , a déclaré le Secrétaire général du TUAC, Pierre Habbard avant la première réunion du Conseil de l’OCDE au niveau ministériel en réponse à la crise Covid-19 le 10 juin.
Réuni en plénière le 26 mai dernier, le TUAC a appelé l’OCDE à s’attaquer à la crise actuelle du COVID-19 et son impact sur les économies, l’emploi et les travailleurs.
Il a appelé à une action de l’OCDE pour protéger tous les travailleurs contre les pertes de revenus et d’emplois et pour sauvegarder l’emploi tout en augmentant les investissements dans les systèmes de santé publique et les services publics.
Avec sa première table ronde de haut niveau liée à la publication des Perspectives économiques (voir l’évaluation TUAC ici), l’OCDE a la possibilité de piloter une réponse coordonnée à la crise.
Dans sa déclaration, le TUAC exprime sa profonde préoccupation concernant les conséquences sanitaires, économiques et sociales de la pandémie de COVID-19 et invite l’OCDE et ses membres à tirer le meilleur parti de ce processus de haut niveau et à associer le TUAC et les entreprises à l’OCDE.
« L’OCDE doit fournir une feuille de route politique qui crée la confiance dans les plans de relance. La crise du COVID-19 s’ajoute à une crise de la précarité et de la segmentation de l’emploi et du marché du travail, aggravant les inégalités mondiales qui entravent les perspectives économiques, la cohésion sociale à court et à long terme, la poursuite des objectifs de développement durable et transition vers une économie à bas carbone. L’OCDE reste un forum crucial et unique en son genre pour accompagner non seulement la croissance économique, mais aussi la justice sociale » a déclaré Habbard.
Le TUAC se félicite du processus ad hoc de haut niveau lancé aujourd’hui avec la table ronde ministérielle afin de faire face à l’urgence de la crise du COVID-19 et de contribuer à une reprise fondée sur la confiance.