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TUAC’s Working Group on Economic Policy conveyed to discuss current economic trends and the work of the OECD (EN/FR)

06 October 2021

(Version française ci-dessous)

On 30 September and 1 October 2021, the TUAC held its Working Group on Economic Policy.

The two-day meeting was chaired by Bill Spriggs (AFL-CIO Chief Economist) and brought together TUAC trade union affiliates, the ITUC, Global Union Confederations, the ETUC, OECD directors and experts, as well as the OECD G7/G20 Sherpa and Italian G20 Finance Sherpa, to discuss current economic and employment policy issues and provide an update on this and next year’s G7 and G20 processes.

Specific topics on the agenda covered the current macroeconomic outlook, new OECD analysis on the impact of job-retention schemes on job reallocation and productivity, tax measures to support fiscal policy after COVID-19, an update on the state of employment across OECD countries, and a discussion on the OECD Ministerial Council Meeting (5-6 October) and the G7 and G20 processes, with a look at next year’s priorities for the labour movement.

OECD Secretariat briefings and presentations included:

  • the latest Economic Outlook Interim Report, suggesting that while the global economic recovery is on track, it remains uneven and incomplete, strongly relying on progress in vaccinations and the uncapping of persisting supply chain bottlenecks. In this context, maintaining supportive and flexible macroeconomic policies is of paramount importance.
  • Recent OECD evidence on the impact of job retention schemes on job reallocation and productivity in Australia and New Zealand. The studies showed that not only these programmes preserved employment levels during the COVID-19 crisis, which was their primary policy goal, but they did not dampen productivity-enhancing job reallocation from occurring, which is often one of the main critiques moved against this type of measures. According to the OECD, job retention schemes become more distortionary the longer they are kept in place, shifting the question towards how long they should be prolonged, rather than whether they should be used at all during an economic downturn.
  • A joint project between the OECD’s Centre for Tax Policy and Administration (CTP) and the Economics Department (ECO) on public finances after the COVID-19 crisis. The goal of the project is to help governments that are currently providing generous counter-cyclical fiscal support to reassess their tax and spending policies along with their overall fiscal framework, once the COVID-19 crisis is over. The broad aim of the project is to assist countries in achieving sustainable tax revenues, improving the quality of public spending as well as finance governance, with an eye to long-term challenges including digitalisation of the economy and demographic aging.

On the second day, Stefano Scarpetta, OECD Director for Employment, Labour and Social Affairs, provided an overlook of the latest OECD Employment Outlook, highlighting the long-term risks to workers posed by the current crisis, particularly for non-standard, low-skilled workers and vulnerable categories (women, young people entering the job market), and the need to improve social safety nets but also provide adequate skills to old and new workers.

A Senior Economist in the OECD Jobs and Income Division, also presented a recent OECD workstream that investigates the role of firms in wage inequality. The study comes to the important conclusion that firms’ pay policy accounts for one third of overall income inequality, irrespective of workers’ skills, seniority or role. Therefore, skill policy alone will hardly improve fundamentally workers’ wage conditions, in the absence of additional measures that would reduce the wage-setting power of firms, from enhanced competition policy, improved job mobility but also stronger role for social dialogue and collective bargaining.

Pierre Habbard, General Secretary of the TUAC, provided an update on the preparation of the OECD Ministerial Council Meeting, including the TUAC’s Statement to the MCM.

Finally, the OECD G7/G20 Sherpa and the Italian G20 Finance Sherpa gave an update on the progress of the G20, the OECD engagement within, and the three pillars of the Italian presidency, namely people, planet and prosperity, and how to make a lasting impact in the face of COVID-19 and the systemic climate emergency that the world is facing. Trade unions took part to the discussion stressing their wish for a stronger commitment to labour rights in the final G20 statement and the need for policy actions to match the commitments made this year at both the G7 and G20.

Le groupe de travail du TUAC sur la politique économique s’est réuni pour discuter des tendances économiques actuelles et des travaux de l’OCDE

Les 30 septembre et 1er octobre 2021, le TUAC a tenu son groupe de travail sur la politique économique.

La réunion de deux jours était présidée par Bill Spriggs (économiste en chef de l’AFL-CIO) et a rassemblé les affiliés syndicaux du TUAC, la CSI, les confédérations syndicales internationales, la CES, les directeurs et les experts de l’OCDE, ainsi que le sherpa G7/G20 de l’OCDE et le sherpa italien des finances du G20, pour discuter des questions actuelles de politique économique et de l’emploi et faire le point sur les processus du G7 et du G20 de cette année et de l’année prochaine.

Les sujets spécifiques à l’ordre du jour couvraient les perspectives macroéconomiques actuelles, la nouvelle analyse de l’OCDE sur l’impact des programmes de maintien de l’emploi sur la réaffectation des emplois et la productivité, les mesures fiscales pour soutenir la politique budgétaire après COVID-19, une mise à jour sur la situation de l’emploi dans les pays de l’OCDE, et une discussion sur la réunion du Conseil de l’OCDE au niveau ministériel (5-6 octobre) et les processus du G7 et du G20, avec un regard sur les priorités de l’année prochaine pour le mouvement syndical.

Les briefings et présentations du Secrétariat de l’OCDE comprenaient :

  • le dernier rapport intérimaire sur les Perspectives économiques, qui suggère que si la reprise économique mondiale est en bonne voie, elle reste inégale et incomplète, dépendant fortement des progrès réalisés en matière de vaccination et du désengorgement des goulets d’étranglement persistants de la chaîne d’approvisionnement. Dans ce contexte, le maintien de politiques macroéconomiques favorables et souples est d’une importance capitale.
  • Des données récentes de l’OCDE sur l’impact des programmes de maintien de l’emploi sur la réaffectation des emplois et la productivité en Australie et en Nouvelle-Zélande. Les études ont montré que non seulement ces programmes ont préservé les niveaux d’emploi pendant la crise du COVID-19, ce qui était leur principal objectif politique, mais qu’ils n’ont pas empêché la réaffectation des emplois qui améliorent la productivité de se produire, ce qui est souvent l’une des principales critiques formulées contre ce type de mesures. Selon l’OCDE, les programmes de maintien dans l’emploi entraînent de plus en plus de distorsions à mesure qu’ils sont maintenus en place, ce qui amène à se demander combien de temps ils devraient être prolongés, plutôt que de se demander s’ils devraient être utilisés du tout en période de ralentissement économique.
  • Un projet conjoint entre le Centre de politique et d’administration fiscales (CTP) et le Département des affaires économiques (ECO) de l’OCDE sur les finances publiques après la crise du COVID-19. L’objectif du projet est d’aider les gouvernements qui fournissent actuellement un soutien fiscal anticyclique généreux à réévaluer leurs politiques fiscales et de dépenses ainsi que leur cadre fiscal global, une fois la crise COVID-19 passée. L’objectif général du projet est d’aider les pays à obtenir des recettes fiscales durables, à améliorer la qualité des dépenses publiques ainsi que la gouvernance financière, en tenant compte des défis à long terme, notamment la numérisation de l’économie et le vieillissement démographique.

Le deuxième jour, Stefano Scarpetta, directeur de l’OCDE pour l’emploi, le travail et les affaires sociales, a donné un aperçu des dernières Perspectives de l’emploi de l’OCDE, soulignant les risques à long terme que la crise actuelle fait peser sur les travailleurs, en particulier les travailleurs atypiques, peu qualifiés et les catégories vulnérables (femmes, jeunes entrant sur le marché du travail), ainsi que la nécessité d’améliorer les filets de sécurité sociale mais aussi de fournir des compétences adéquates aux travailleurs anciens et nouveaux.

Un économiste principal de la Division de l’emploi et des revenus de l’OCDE a également présenté un récent chantier de l’OCDE qui étudie le rôle des entreprises dans les inégalités salariales. L’étude aboutit à la conclusion importante que la politique salariale des entreprises est responsable d’un tiers de l’inégalité globale des revenus, indépendamment des compétences, de l’ancienneté ou du rôle des travailleurs. Par conséquent, la politique des compétences seule ne permettra guère d’améliorer fondamentalement les conditions salariales des travailleurs, en l’absence de mesures supplémentaires qui réduiraient le pouvoir de fixation des salaires des entreprises, qu’il s’agisse du renforcement de la politique de concurrence, de l’amélioration de la mobilité professionnelle ou du renforcement du rôle du dialogue social et de la négociation collective.

Pierre Habbard, Secrétaire général du TUAC, a fait le point sur la préparation de la réunion du Conseil de l’OCDE au niveau ministériel, y compris la déclaration du TUAC au MCM.

Enfin, le sherpa de l’OCDE pour le G7/G20 et le sherpa italien pour les finances du G20 ont fait le point sur les progrès du G20, l’engagement de l’OCDE en son sein et les trois piliers de la présidence italienne, à savoir les personnes, la planète et la prospérité, ainsi que sur la manière d’avoir un impact durable face à la COVID-19 et à l’urgence climatique systémique à laquelle le monde est confronté. Les syndicats ont participé à la discussion en soulignant leur souhait d’un engagement plus fort en faveur des droits du travail dans la déclaration finale du G20 et la nécessité d’actions politiques à la hauteur des engagements pris cette année au G7 et au G20.