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Outcome of the G7 Labour & Employment Ministerial 2019/ Résultats de la réunion des Ministres du travail et de l’emploi du G7 2019

17 June 2019

EN

(FR CI-DESSOUS)

The 2019 G7 Labour and Employment Ministers’ meeting, entitled “G7 Social” under the French presidency, took place in Paris on 6-7 June 2019. Held ahead of the ILO Centenary and confirming the commitment to “social justice”, the Ministerial adopted a Communiqué under the French presidency’s overarching goal of reducing inequalities.

A tripartite statement was also agreed between the G7 Ministers and the four social partner international organisations involved in the G7 process: IOE & BIAC for employers, ITUC & TUAC for trade unions. The text constitutes the first ever tripartite initiative in a G7 format, and as such is much welcome. It calls for a follow-up and a deepening of the issues raised.

The L7 held its own series of meetings at the OECD centre back to back with the G7 Ministerial, including bilateral consultations with the French Labour Minister and G7 Sherpa as well as with the OECD Secretariat and other engagement groups (B7, C7 & W7). L7 Key demands for the French G7 presidency were released on this occasion.

The Ministerial’s focus on digitalisation, future of work and gender equality was in the continuation of the last two G7 Employment Ministerials in Turin 2017 & Montreal 2018 and recent flagship reports from the ILO (report of the Future of Work Commission ) and the OECD (Going Digital Report , Employment Outlook & Recommendations on Artificial Intelligence ).

The scope of the Ministerial was broadened however to include other issues, including business responsibility in global supply chains (focus of the German G7 in 2015 ) and the coherence between the ILO system and the trade and investment systems, which constitute a novelty in an employment ministerial setting.

The broad scope and ambition of the Ministerial confirm the renewed and indeed expanding role of the G7 in international cooperation and policy coordination in recent years. As always with such a forum, the question remains whether the words and the intentions found in the Communiqué will effectively transform into actions and will be endorsed at the G7 Heads of State Summit in Biarritz on 26-27 August 2019.

Key takeaways:

  • Scope of the Ministerial confirms the renewed and expanding role of the G7 in recent years;
  • A tripartite statement, a first ever in a G7 format, which constitutes a strong commitment to social dialogue in itself;
  • G7 “call to action” for the reduction of inequalities, accompanied by greater ILO-Trade and Investment policy coherence, commitment to universal social protection;
  • Yet, wage dynamics and the role of labour market institutions in closing the wage-productivity gap are left aside;
  • On business responsibility in global supply chains, commitment to strengthen the resource of the OECD National Contact Points and their remedy function;
  • On FoW & digitalisation, reference to “just transition” as a policy goal, and commitment for “decent work in the platform economy” and for a “human-centred approach” to artificial intelligence;
  • On gender equality, commitment to a legislative and policy package of measures.

 

Read the full assessment in the attached PDF file.

FR

La réunion de 2019 des Ministres du Travail et de l’Emploi du G7, intitulée « G7 Social », sous la présidence française, s’est tenue à Paris les 6 et 7 juin  2019. Tenue avant le Centenaire de l’OIT et confirmant son engagement en faveur de la « justice sociale », la Ministérielle a adopté un Communiqué s’appuyant sur l’objectif global de la Présidence française qui est de réduire les inégalités.

Une déclaration tripartite  a également été adoptée entre les Ministres du G7 et les quatre organisations internationales de partenaires sociaux participant au processus du G7ss : l’OIE (Organisation internationale des employeurs) et le BIAC (Comité consultatif économique et industriel auprès de l’OCDE) pour les employeurs, la CSI (Confédération syndicale internationale) et le TUAC (Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE) pour les syndicats. Ce texte est la toute première initiative dans le cadre du G7 et à ce titre, on ne peut que s’en réjouir. Il préconise un suivi et un approfondissement des questions soulevées.

Le L7 a tenu ses propres réunions au Centre de l’OCDE immédiatement à la suite de la Ministérielle du G7 et a eu notamment des consultations bilatérales avec le Ministre français du Travail et le Sherpa du G7 ainsi qu’avec le Secrétariat de l’OCDE et d’autres groupes d’engagement (B7, C7 et W7). C’est à cette occasion que furent diffusés les Principaux messages du L7 à la Présidence française du G7.

L’accent mis par la Ministérielle sur la numérisation, l’avenir du travail et l’égalité hommes-femmes s’inscrivait dans le prolongement des deux dernières réunions des Ministres de l’Emploi du G7 à Turin en 2017 et à Montréal en 2018 et des récentes publications phares de l’OIT (rapport de la Commission sur l’Avenir du travail) et des rapports de l’OCDE (Vers le numérique, Perspectives de l’Emploi et   Recommandations sur l’intelligence artificielle).

Cependant, la Ministérielle a élargi son périmètre pour y inclure d’autres questions et notamment la responsabilité des entreprises dans les chaînes mondiales d’approvisionnement (thème central du G7 allemand en 2015) et la cohérence entre le système de l’OIT et les systèmes d’échanges et d’investissement ce qui est une nouveauté dans le cadre d’une réunion ministérielle sur l’emploi.

Le vaste périmètre et l’ambition de la Ministérielle confirment le renouveau, voire l’extension, du rôle du G7 dans la coopération internationale et la coordination des politiques au cours de ces dernières années. Comme toujours avec ce genre de forum, il reste à savoir si le langage et les intentions du communiqué se transformeront en actions concrètes et recevront un soutien lors du Sommet des Chefs d’État du G7 à Biarritz les 26 et 27 août 2019.

 

Points essentiels :

  • L’envergure de la Ministérielle confirme le regain et l’extension du rôle du G7 au cours de ces dernières années. ;
  • Une déclaration tripartite, une toute première au niveau du G7, qui représente un engagement fort vis-à-vis du dialogue social proprement dit ;
  • « L’appel à l’action » du G7 en faveur d’une réduction des inégalités associé à une plus grande cohérence entre les politiques du commerce et de l’investissement et celles de l’OIT, un engagement en matière de protection sociale universelle ;
  • Pourtant, la dynamique des salaires et le rôle des institutions du marché du travail pour réduire l’écart entre salaire et productivité sont passés sous silence ;
  • En matière de responsabilité des entreprises dans les chaînes mondiales d’approvisionnement, engagement de renforcer les ressources des points de contact nationaux de l’OCDE et leur fonction de recours ;
  • En ce qui concerne l’avenir du travail et la numérisation, il est fait référence à la « transition juste » comme un objectif d’action, à l’engagement en faveur du « travail décent dans l’économie des plates-formes » et à une approche de l’intelligence artificielle « axée sur l’humain » ;
  • Au sujet de l’égalité des sexes, engagement en faveur d’un ensemble de mesures à caractère législatif et politique.

Lire l’analyse complète dans le fichier pdf ci-joint.