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08 October 2019

TUAC Statement on the 87th OECD Steel Committee: Workers Caught in Trade Crossfire/ Acier et commerce international: les travailleurs pris entre 2 feux

EN (FR BELOW) No solution for excess steel capacity in sight, escalating trade conflicts put steelworkers’ and broader manufacturing jobs at risk. Overcapacity was the main point of agreement in an otherwise contentious meeting of the  OECD Steel Committee, which brought together government, ...

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EN

(FR BELOW)

No solution for excess steel capacity in sight, escalating trade conflicts put steelworkers’ and broader manufacturing jobs at risk.

Overcapacity was the main point of agreement in an otherwise contentious meeting of the  OECD Steel Committee, which brought together government, industry and trade union representatives for its September meeting in Paris.  The TUAC delegation included IndustriALL Global, IndustriALL Europe, CFE-CGC (France), Turkish Metalworkers, and the United Steelworkers (USA).

Steelmaking capacity increased in the first half of 2019 to 2,300.1 million metric tonnes (mmt), widening the gap between capacity and production to 440 mmt.  On top of that, new investments and projects are planned in several regions, threatening to increase global steelmaking capacity by 2-3% by 2022.

Even with consensus about the problem, solutions remain elusive.  Unions are frustrated at the lack of progress made at the 87th meeting of the OECD Steel Committee on ending global overcapacity and tackling unfair state aid.  Open conflict erupted at several points, particularly around the disagreements over trade barriers.   Measures taken separately by the EU and US will not be likely to lead to effective solutions when the root cause seems understood to be a global problem.

Competing national trade initiatives create a vicious cycle, whereby low profitability prevents steel companies from investing in sustainable solutions for the long run, especially to adjust their industrial process to environmental constraints (less CO2 emissions).

Trade unions consider incorporating social dialogue in the Chair’s official statement as significant.  A market-based approach without labour regulation only accelerates a race to the bottom.  Countries with lowest costs become the main, if not only, competitive producers.  Completely free trade potentially leads to steel production and manufacturing in only those countries with the lowest costs.

The trade unions encouraged application of the OECD Guidelines as a potential solution achieving both objectives: to mitigate social and environmental impacts in a manner that could create a path towards a common playing field.  The Committee rejected the effort to incorporate OECD instruments into the Chairman’s statement.

Read the 87th Session of the Steel Committee Chair’s Statement here

FR

Pas de solution pour la surcapacité acier en vue, l’escalade des conflits commerciaux met en péril les emplois des métallurgistes et de l’industrie manufacturière.

La surcapacité a été le principal point d’accord lors d’une réunion par ailleurs controversée du Comité de l’acier de l’OCDE, qui a réuni des représentants des gouvernements, des industries et des syndicats pour sa réunion de septembre à Paris. La délégation TUAC comprenait IndustriALL Global, IndustriALL Europe, CFE-CGC (France), des métallurgistes turcs et le Syndicat des métallurgistes unis (États-Unis).

La capacité de production d’acier a augmenté au cours du premier semestre de 2019 pour atteindre 2 300,1 millions de tonnes métriques, élargissant ainsi l’écart entre capacité et production à 440 millions de tonnes métriques. De plus, de nouveaux investissements et projets sont prévus dans plusieurs régions, menaçant d’augmenter la capacité de production d’acier de 2 à 3% d’ici 2022.

Même avec un consensus sur le problème, les solutions restent floues. Les syndicats sont frustrés par le manque de progrès réalisé lors de la 87e réunion du Comité de l’acier de l’OCDE sur la lutte contre la surcapacité mondiale et la lutte contre les aides d’État injustes. Un conflit ouvert a éclaté à plusieurs reprises, notamment autour des désaccords sur les barrières commerciales. Les mesures prises séparément par l’UE et les États-Unis ne seront probablement pas susceptibles de conduire à des solutions efficaces lorsque la cause fondamentale semble être un problème mondial.

Les initiatives commerciales nationales concurrentes créent un cercle vicieux dans lequel une faible rentabilité empêche les entreprises sidérurgiques d’investir dans des solutions durables à long terme, en particulier pour adapter leur processus industriel aux contraintes environnementales (réduction des émissions de CO2).

Les syndicats considèrent que l’intégration du dialogue social dans la déclaration officielle de la Présidence du Comité est importante. Une approche basée sur le marché sans réglementation du travail ne fait qu’accélérer la course vers le bas. Les pays où les coûts sont les plus bas deviennent les principaux producteurs, sinon les seuls, concurrentiels. Le libre-échange sans nuance conduit potentiellement à la production et à la fabrication d’acier dans les pays aux coûts les plus bas.

Les syndicats ont encouragé l’application des principes directeurs de l’OCDE en tant que solution potentielle permettant d’atteindre les deux objectifs: atténuer les impacts sociaux et environnementaux de manière à créer des conditions équitables. Le Comité a rejeté l’idée d’incorporer les instruments de l’OCDE dans la déclaration du Président.

Lire la déclaration du président du Comité de l’acier à la 87e session ici (en anglais)