Key findings
- Released on the occasion of the OECD Ministerial, the Economic Outlook (May 2021) upgrades global GDP growth forecasts for 2021, from 4% in December 2020 and 5.6% in March to 5.8% today. The main drivers of the recovery are the US fiscal stimulus and speeding up of vaccination campaigns in advanced economies.
- Yet, these figures mask very divergent economic projections between developed and emerging market economies, which face enormous challenges in vaccinating the population, while also having more limited fiscal and monetary space to cope with the crisis.
- While the global economy is expected to recover faster than envisaged, signals on the labour market remain distressing: by March 2021, there were 7.5 million more people unemployed across the OECD than before the crisis. A figure that would have been far higher if it was not for the massive job retention schemes adopted across most OECD countries.
- Yet, the OECD warns that “many jobs remain precarious”. Women, youth and low-income workers face the highest risk of losing their jobs, while countries that suffered higher unemployment levels already prior to the pandemic, will also be the ones to face the slowest recovery in employment after Covid-19. Therefore, the OECD concludes that “there is still a lot of slack in labour markets, restraining wage growth”.
- Inflation is on the rise but, according to the OECD, it is mostly explainable as a short-term phenomenon, due to past year’s deflationary pressures, a short-term mismatch between demand and supply, and rising transport costs. In the long run, inflation is expected to remain moderate, particularly because of stagnating wages in most economies. The OECD does not delve deeper into this matter, but it should ring an important alarm bell, hinting to the fact that workers will keep bearing the costs of the crisis in the years to come, as well as to the fragility of aggregate demand in the longer term.
- The Economic Outlook flags a number of risk in the non-financial corporate sector, from the high level of corporate debt, depressing investment, to the eroding quality of outstanding debt and the risk of “zombification” for those non-viable firms that survive on public support measures.
- In terms of policy requirements, the OECD confirms the need for sustained fiscal and monetary support and expansionary structural reforms, such as public infrastructure investment.
- Specifically on jobs, the proposed solution in the Economic Outlook remains limited, centred on education and re-skilling policies. The publication does not mention the need to strengthen labour market institutions and the important role that collective bargaining has to play in the recovery.
Publication des Perspectives économiques de l’OCDE, mai 2021
Des prévisions de croissance relevées par Biden et les vaccins – Mais une reprise inégale due à la précarité de l’emploi et aux restrictions salariales
Conclusions principales
- Dans ses Perspectives économiques (mai 2021), l’OCDE revoit à la hausse ses prévisions de PIB mondial pour 2021, passant de 5,6 % en mars à 5,8 % aujourd’hui. C’est un chiffre considérable, surtout si l’on tient compte du fait que fin 2020, les projections de croissance de l’OCDE pour 2021 se situaient encore autour de 4 %. Les principaux moteurs de la reprise sont la relance budgétaire américaine et l’accélération des campagnes de vaccination dans les économies avancées.
- Pourtant, ces chiffres masquent des projections économiques très divergentes entre les économies développées et les économies de marché émergentes, qui doivent relever d’énormes défis pour vacciner la population, tout en disposant d’une marge de manœuvre budgétaire et monétaire plus limitée pour faire face à la crise.
- Alors que l’économie mondiale devrait se redresser plus rapidement que prévu, les signaux sur le marché du travail restent alarmants : en mars 2021, il y avait 7,5 millions de chômeurs de plus dans l’OCDE qu’avant la crise. Les femmes, les jeunes et les travailleurs à faible revenu sont les plus exposés au risque de perdre leur emploi, tandis que les pays qui connaissaient déjà des niveaux de chômage plus élevés avant la pandémie seront également ceux qui connaîtront la reprise de l’emploi la plus lente après Covid-19. Pourtant, la solution proposée dans les Perspectives économiques reste très limitée, centrée sur les politiques d’éducation et de requalification. La publication ne mentionne pas la nécessité de renforcer les institutions du marché du travail et le rôle important que la négociation collective doit jouer dans la reprise.
- L’inflation est en hausse, mais selon l’OCDE, il s’agit principalement d’un phénomène à court terme, dû aux pressions déflationnistes de l’année dernière, à une inadéquation à court terme entre la demande et l’offre, et à la hausse des coûts de transport. À long terme, l’inflation devrait rester modérée, notamment en raison de la stagnation des salaires dans la plupart des économies. L’OCDE n’approfondit pas cette question, mais elle devrait tirer une importante sonnette d’alarme, faisant allusion au fait que les travailleurs continueront à supporter les coûts de la crise dans les années à venir, ainsi qu’à la fragilité de la demande globale à plus long terme.
- Les Perspectives économiques signalent un certain nombre de risques dans le secteur des entreprises non financières, depuis le niveau élevé de l’endettement des entreprises, qui déprime l’investissement, jusqu’à l’érosion de la qualité de l’encours de la dette et le risque de “zombification” pour les entreprises non viables qui survivent grâce aux mesures de soutien public.
- En termes d’exigences politiques, l’OCDE confirme la nécessité d’un soutien budgétaire et monétaire soutenu et de réformes structurelles expansionnistes, telles que l’investissement dans les infrastructures publiques.
Publicación de las Perspectivas Económicas de la OCDE, mayo de 2021
Biden y las vacunas elevan las previsiones de crecimiento – Sin embargo, una recuperación desigual por la precariedad del empleo y la contención salarial
Principales conclusiones
Las Perspectivas Económicas de la OCDE (mayo de 2021) mejoran sus previsiones de PIB mundial para 2021, pasando del 5,6% en marzo al 5,8% actual. Se trata de una cifra considerable, sobre todo si se tiene en cuenta que a finales de 2020 las previsiones de crecimiento de la OCDE para 2021 aún se situaban en torno al 4%. Los principales motores de la recuperación son el estímulo fiscal estadounidense y la aceleración de las campañas de vacunación en las economías avanzadas.
- Sin embargo, estas cifras enmascaran proyecciones económicas muy divergentes entre las economías desarrolladas y las de mercados emergentes, que se enfrentan a enormes retos para vacunar a la población, al tiempo que disponen de un espacio fiscal y monetario más limitado para hacer frente a la crisis.
- Aunque se espera que la economía mundial se recupere más rápido de lo previsto, las señales en el mercado laboral siguen siendo angustiosas: en marzo de 2021, había 7,5 millones más de personas desempleadas en toda la OCDE que antes de la crisis. Las mujeres, los jóvenes y los trabajadores de bajos ingresos son los que corren mayor riesgo de perder sus puestos de trabajo, mientras que los países que ya sufrían mayores niveles de desempleo antes de la pandemia serán también los que se enfrenten a una recuperación más lenta del empleo después de Covid-19. Sin embargo, la solución propuesta en las Perspectivas Económicas sigue siendo muy limitada, centrada en las políticas de educación y recualificación. La publicación no menciona la necesidad de reforzar las instituciones del mercado laboral ni el importante papel que debe desempeñar la negociación colectiva en la recuperación.
- La inflación está en aumento, pero según la OCDE se puede explicar sobre todo como un fenómeno a corto plazo, debido a las presiones deflacionistas del año pasado, a un desajuste a corto plazo entre la demanda y la oferta y al aumento de los costes del transporte. A largo plazo, se espera que la inflación siga siendo moderada, sobre todo por el estancamiento de los salarios en la mayoría de las economías. La OCDE no profundiza en este asunto, pero debería dar una importante señal de alarma, aludiendo al hecho de que los trabajadores seguirán soportando los costes de la crisis en los próximos años, así como a la fragilidad de la demanda agregada a largo plazo.
- Las Perspectivas Económicas señalan una serie de riesgos en el sector empresarial no financiero, desde el alto nivel de deuda empresarial, que deprime la inversión, hasta la erosión de la calidad de la deuda pendiente y el riesgo de “zombificación” de las empresas no viables que sobreviven gracias a las medidas de apoyo público.
- En cuanto a las necesidades políticas, la OCDE confirma la necesidad de un apoyo fiscal y monetario sostenido y de reformas estructurales expansivas, como la inversión en infraestructuras públicas.