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International Women´s Day 2021: Covid-19 putting progress in jeopardy (ENG/FR)

08 March 2021

(Version française ci-dessous)

The International Women´s Day 2021 comes as the Covid-19 pandemic risks jeopardising years of progress in the fight for gender equality. Beyond this crisis, women are over-represented in informal or precarious work, gender pay gaps persist, and discrimination and violence at work and at home do not go away. It is time to step up efforts for gender equality and trade unions are calling for a New Social Contract as part of a Covid-19 recovery.

 

A year into the worst pandemic of a century, OECD research show how the Covid-19 crisis has left women facing high risks of job and income loss as well as an increased risk of violence, exploitation, abuse or harassment during times of crisis and quarantine. All whilst, school and childcare facility closures have added to a long history of gender inequalities in unpaid work as women continue to carry most of the burden at home.

Making up nearly 70% of the health care workforce, women are essential in the fight against Covid-19 but also far more exposed to Covid-19 risks at work than men are. They make up the majority of many other groups of essential workers – e.g. in supermarkets and the service industry. These workers often remain underpaid and undervalued, lacking basic rights to sick pay or, especially in the first months of the crisis, adequate personal protective equipment. There is no question that women in the informal economy are not enjoying any protections.

Serious structural issues remain inhibit gender equality. There are two main drivers of gender inequalities: glass ceilings (career disruption due to a “child penalty”) and sticky floors (outright discrimination). As reported in an upcoming OECD report, “on average across 25 European countries, there remains a gap of around 15% in hourly earnings between similarly-qualified men and women, which raises inequality and limits growth by preventing women from reaching their full labour market potential“. It starts with around 4 % in Colombia, Belgium and Costa Rica and goes up to 32.5 % in Korea.

The OECD is currently putting the spotlight on gender equality (or lack of) with a long series of events, meetings and publications called “March on Gender” from February to April 2021. The TUAC welcomes this increased focus on gender equality that should be followed up with concrete actions. The TUAC looks to the OECD Labour Ministers’ Meeting in autumn and the review of the OECD Recommendation on Gender next year to set political signals and amp up the ambition.

On International Women’s Day 2021, trade unions, in alliance with women’s rights organisations, feminist, human rights and social justice movements, are calling for a New Social Contract to repair trust.

 

  • Read more on trade union demands for a “New Social Contract for a gender-equitable recovery and resilience” here
  • Read more the OECD´s Gender Initiative here
  • Read the OECD paper, “Women at the core of the fight against COVID-19” here

FR

Journée internationale de la femme 2021 : la menace du Covid-19

La Journée internationale de la femme 2021 intervient alors que la pandémie de Covid-19 risque de mettre en péril des années de progrès dans la lutte pour l’égalité des sexes. Au-delà de cette crise, les femmes sont surreprésentées dans les emplois informels ou précaires, les écarts de rémunération entre les sexes persistent, de même que la discrimination et la violence au travail et à la maison. Il est temps d’intensifier les efforts en faveur de l’égalité des sexes et les syndicats réclament un « nouveau contrat social » dans le cadre d’une relance du Covid-19.

Un an après le début de la pire pandémie du siècle, les travaux de l’OCDE montrent combien la crise Covid-19 a laissé les femmes confrontées à des risques accrus de perte d’emploi et de revenu, et de violence, d’exploitation, d’abus ou de harcèlement en période de crise et de quarantaine. Dans le même temps, les fermetures d’écoles et d’établissements de garde d’enfants s’ajoutent à une longue histoire d’inégalités entre les sexes dans le travail non rémunéré, les femmes continuant à porter l’essentiel du fardeau à la maison.

Représentant près de 70 % du personnel de santé, les femmes jouent un rôle essentiel dans la lutte contre la maladie du Covid, et sont aussi beaucoup plus exposées aux risques liés à cette maladie au travail que les hommes. Elles constituent en effet la majorité de nombreux autres groupes de travailleurs essentiels, par exemple dans les supermarchés et l’industrie des services – souvent sous-payées et sous-évaluées, n’ayant pas droit aux indemnités de maladie ni, surtout dans les premiers mois de la crise, à un équipement de protection individuelle adéquat. Il ne fait aucun doute que les femmes dans l’économie informelle ne bénéficient d’aucune protection.

De graves problèmes structurels continuent d’entraver l’égalité des sexes. Il existe deux principaux facteurs d’inégalité entre les sexes : « le plafond invisible » (liée à l’interruption de carrière due à la “pénalité de l’enfant”) et « le plancher collant » (la discrimination pure et simple). Comme l’indique un prochain rapport de l’OCDE, “en moyenne dans 25 pays européens, il subsiste un écart d’environ 15 % dans les gains horaires entre les hommes et les femmes ayant des qualifications similaires, ce qui accroît les inégalités et limite la croissance en empêchant les femmes d’atteindre leur plein potentiel sur le marché du travail”. Cet écart commence à environ 4 % en Colombie, en Belgique et au Costa Rica et passe à 32,5 % en Corée.

L’OCDE met actuellement l’accent sur l’égalité des sexes par une série d’événements, de réunions et de publications appelés “March on gender” de février à avril 2021. Le TUAC se félicite de cette attention accrue portée à l’égalité des sexes, qui devrait être suivie d’actions concrètes. Le TUAC attend la réunion des ministres du travail de l’OCDE à l’automne et l’examen de la recommandation de l’OCDE sur l’égalité entre les hommes et les femmes l’année prochaine pour donner des signaux politiques et renforcer l’ambition.

À l’occasion de la Journée internationale de la femme 2021, les syndicats, en alliance avec les organisations de défense des droits des femmes, les mouvements féministes, des droits de l’homme et de justice sociale, appellent à un nouveau contrat social pour rétablir la confiance.

 

  • Pour en savoir plus sur les demandes des syndicats en faveur d’un “Nouveau contrat social pour une reprise et une résilience équitables entre les sexes”, cliquez ici
  • Pour en savoir plus sur l’initiative de l’OCDE sur l’égalité des sexes, cliquez ici
  • Lisez le document de l’OCDE, “Les femmes au cœur de la lutte contre COVID-19” clique ici