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Increasing workers’ access to lifelong learning (TUAC Scoping Paper) – Accroître la participation des salariés à l’éducation et à la formation tout au long de la vie (Document de cadrage du TUAC)

26 October 2020

(Version française ci-dessous)

Trade unions have been arguing and are continuing to argue for easier and better access to quality training. Demand for skill development and the need to train for new tasks are influenced by economic cycles, technological progress (digitalisation), the transition to low-carbon economies, evolving business models but also population-ageing. The current crisis prompted by the global Covid-19 pandemic puts even more pressure on training systems and accelerates some of these mega trends.

The full paper can be downloaded on the left.

Key Findings
  • The current crisis prompted by the global Covid-19 pandemic puts even more pressure on training systems. People on short-time / job retention schemes are equally looking for training, as are newly unemployed and under-employed workers. This comes against the backdrop that in most countries the lifelong learning challenge has not been resolved.
  • Creating more learning opportunities for all adults, and especially disadvantaged groups, necessitates removing time and financial constraints.
  • Quality of training is an imperative, regardless of the training duration, location and level (educational or on-the-job).
  • Policies can encourage both the integration of adults into education systems and the provision of training at the workplace. This is precisely why the nexus between adult-learning in education systems and training at the workplace has to be seen together by policy-makers and social partners. This would facilitate more equity in and accessibility to life-long learning.
  • Better access to learning and training can be achieved if three pillars of policy and regulatory actions are simultaneously pursued:
    • The right to paid educational leave and fair financing schemes
    • Diversifying training offers and funding concepts
    • Expanding and strengthening the provision of career guidance.
  • In order to take part in training, adults of working age must not only have the legal right to do so, but also the financial means and the time, which the working population is lacking.
  • Entitlements to (paid) educational and training leaves and wage replacement schemes can be set in collective agreements. In many countries, it is collective bargaining agreements and other social dialogue mechanisms, not legislation, that set the right to paid educational leave and govern fair financing schemes.
  • Policy approaches need to be more diversified, better co-ordinated, more mutually reinforcing, without being overly complex. They should be both broad in scope (universal) and flexible enough. This is needed both to meet the specific needs of certain groups of population and of adults individually over their life-time and evolving employment situations. In doing so, part-time, short-time and “modular training” models should be promoted as much as easier access to longer-term vocational and higher-education programmes for adults.
  • Lack of information about the diversity of educational offers for adults and insufficient knowledge on training rights is a key obstacle. Adults’ right to counselling is also often limited to specific groups of workers and is not accessible to all. Broadening public career guidance services and making them easily accessible should be a priority. The lack of information results in skill gaps and ex post solutions rather than pro-active approaches. Equity and quality are more guaranteed through investment in locally based public guidance services and training centres.
  • Social partnership cannot be successful if government support for it is insufficient. Where both social partners are involved in the governance of skills and training systems, outcomes tend to be better. In other words, policies work better when designed through social dialogue and are more targeted and reach workers better when collective bargaining and workers’ participation are deployed.
Conclusions principales
  • La crise actuelle provoquée par la pandémie mondiale de Covid-19 met encore plus de pression sur les systèmes de formation. Les personnes en chômage partiel ou en maintien dans l’emploi sont tout autant à la recherche d’une formation que les nouveaux chômeurs et les travailleurs sous-employés. Cette situation a pour toile de fond le fait que, dans la plupart des pays, le défi de l’apprentissage tout au long de la vie n’a pas été résolu.
  • Pour créer davantage de possibilités d’apprentissage pour tous les adultes, et en particulier pour les groupes défavorisés, il faut lever les contraintes de temps et les contraintes financières.
  • La qualité de la formation est un impératif, quels que soient la durée, le lieu et le niveau de la formation (scolaire ou sur le lieu de travail).
  • Les politiques peuvent encourager à la fois l’intégration des adultes dans les systèmes d’éducation et l’offre de formation sur le lieu de travail. C’est précisément pourquoi le lien entre l’apprentissage des adultes dans les systèmes d’éducation et la formation sur le lieu de travail doit être considéré conjointement par les décideurs politiques et les partenaires sociaux. Cela permettrait d’établir plus d’équité et d’accessibilité à l’éducation et à la formation tout au long de la vie.
  • Un meilleur accès à l’apprentissage et à la formation peut être obtenu si trois piliers d’actions politiques et réglementaires sont menés simultanément :
    • Le droit à un congé d’études rémunéré et à des systèmes de financement équitables ;
    • Diversifier les offres de formation et les concepts de financement ;
    • Développer et renforcer l’offre d’orientation professionnelle.
  • Pour pouvoir participer à une formation, les adultes en âge de travailler doivent non seulement avoir le droit légal de le faire, mais aussi les moyens financiers et le temps, qui font défaut à la population active.
  • Les droits aux congés (rémunérés) d’éducation et de formation et aux systèmes de remplacement du salaire peuvent être fixés par des conventions collectives. Dans de nombreux pays, ce sont les conventions collectives et les autres mécanismes de dialogue social, et non la législation, qui fixent le droit au congé d’éducation payé et régissent des systèmes de financement équitables.
  • Les mesures doivent être plus diversifiées, mieux coordonnées et se renforcer mutuellement sans être trop complexes. Elles doivent avoir une portée large (universelle) et être suffisamment souples. Cela est nécessaire à la fois pour répondre aux besoins spécifiques de certains groupes de population et des adultes individuellement au cours de leur vie et à l’évolution de leur situation professionnelle. Ce faisant, il convient de promouvoir les modèles de formation à temps partiel, à court terme et “modulaire” tout autant qu’un accès plus facile des adultes aux programmes d’enseignement professionnel et supérieur à long terme.
  • Le manque d’information sur la diversité des offres éducatives pour adultes et une connaissance insuffisante des droits à la formation constituent un obstacle majeur. De plus, le droit des adultes à des conseils est souvent limité à des groupes spécifiques de travailleurs et n’est pas accessible à tous. Élargir les services publics d’orientation professionnelle et les rendre facilement accessibles devrait être une priorité. Le manque d’information entraîne des déficits de compétences et des solutions ex-post plutôt que des approches proactives. L’équité et la qualité sont mieux garanties par des investissements dans les services publics d’orientation et les centres de formation basés localement.
  • Le dialogue social ne peut réussir si le soutien du gouvernement est insuffisant. Lorsque les deux partenaires sociaux sont impliqués dans la gouvernance des compétences et des systèmes de formation, les résultats ont tendance à être meilleurs. En d’autres termes, les politiques fonctionnent mieux lorsqu’elles sont conçues dans le cadre du dialogue social et sont plus ciblées et atteignent mieux les travailleurs lorsque les négociations collectives et la participation des travailleurs sont déployées.