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G20 Finance Meeting raises expectations for the 2021 Italian presidency

02 March 2021

Version française à la suite 

At their meeting on 26 February, G20 Finance Ministers and Central Bank Governors committed to maintain the exceptional support measures in face of the Covid-19 pandemic and took steps toward G20 actions on “equitable access” to vaccine and treatments, on financing for development, sustainable finance, fair taxation and on climate change. While no communiqué or statement was released, the summary by the Italian chair suggests a number of good points, raising expectations of this year Italian presidency.

Historically, the G20 finance is the central body of the G20 process. Its key mandate is to ensure coordination of fiscal and macroeconomic policies to support growth. At their meeting last week, Ministers committed not to repeat the mistakes of the past and “concurred that a premature withdrawal of the support measures should be avoided”. The G20 Finance also announced the release of a revised “G20 Action Plan” in April, which would focus on “pre-existing challenges” to the Covid-19, such as low productivity growth, rising inequality, climate and environment-related risks, and the infrastructure financing gap. On climate specifically, the G20 will hold a dedicated conference in July.

The G20 also  re-established its Sustainable Finance Study Group, which is much welcome and could help trigger positive changes around financing climate and development, mainstreaming responsible investment practices and curbing short termist speculative behaviours.

The G20 Finance made commitments on vaccines, development countries’ debt, and on taxation. Granting “equitable access to safe vaccines diagnostics and therapeutics for all countries is a top priority” of the G20 Finance, we are told. A G20 High Level Independent Panel is set up to that end and should guide towards the  joint Health and Finance Ministerial discussions on 29-30 October, back to back to the G20 Leaders Summit.

On debt and financing development, Ministers support the effective implementation of the G20 Common Framework on Debt Treatment and of the Debt Service Suspension Initiative. They also call upon the IMF and World Bank “to explore additional tools to meet long-term global financing and reserve needs”. Whether this mandate would help revive the discussion on innovative form of finance, including a Financial Transaction Tax, remains to be seen.

On fair taxation, they re-affirmed support for an agreement in July on the OECD-led Inclusive Framework proposals to set new tax rules for digital businesses and for corporate brands (“pillar” 1) and, importantly for labour, a minimum tax floor (“pillar” 2). The prospects of such agreement are increased with the new US Administration withdrawing its “safe harbour” pre-condition, which otherwise would have substantially weakened pillar 1 of negotiations.

The G20 finance also endorsed the deliverables and work programme of the Finance Stability Board, as reported by FSB Chair Randal K. Quarles including on (i) resilience of the nonbank financial intermediation, (ii) G20 roadmap for enhancing cross-border payments, (iii) climate-related financial risks and to promote more consistent climate-related disclosure and (iv) digitalization in payments and other financial services.

La réunion du G20 Finance suscite de nouvelles attentes pour la présidence italienne en 2021

Réunis le 26 février dernier, les ministres des finances et les gouverneurs des banques centrales du G20 se sont engagés à maintenir les mesures de soutien exceptionnelles face à la pandémie du Covid-19 et à agir sur l’accès « équitable » aux vaccins et aux traitements, sur le financement du développement, la finance durable, la fiscalité équitable et le changement climatique. Bien qu’aucun communiqué ou déclaration n’ait été publié, le résumé de la présidence italienne suggère un certain nombre de points positifs qui, pris ensemble, suscite de nouvelles attentes de présidence italienne cette année.

Historiquement, le G20 finance est un pilier du processus du G20. Son principal mandat est d’assurer la coordination des politiques fiscales et macroéconomiques pour soutenir la croissance. Lors de leur réunion de la semaine dernière, les ministres se sont engagés à ne pas répéter les erreurs du passé et convenant « d’éviter un retrait prématuré des mesures de soutien ». Ils ont également annoncé la sortie d’un nouveau “plan d’action du G20” en avril prochain qui portera aussi les « enjeux précédents » la crise du Covid-19, tels que la faible croissance de la productivité, l’augmentation des inégalités, les risques liés au climat et à l’environnement et le déficit de financement des infrastructures. En ce qui concerne le climat, le G20 tiendra une conférence spéciale en juillet.

Le G20 a également rétabli son groupe d’étude sur la finance durable ; une bonne nouvelle si cela devait permettre de nouvelles initiatives en matière de financement du climat et du développement, de pratiques d’investissement responsable ou encore de lutte contre la spéculation à court terme.

Le G20 finance a aussi pris des engagements sur les vaccins, la dette des pays en développement et la fiscalité. Ainsi, « accès équitable à des vaccins et à des traitements sûrs pour tous les pays est une priorité absolue pour le G20 ». Un groupe d’experts indépendant de haut niveau du G20 a été mis en place à cette fin et devrait guider les discussions en vue d’une ministérielle conjointes santé et finance les 29 et 30 octobre, juste après le sommet des dirigeants du G20.

En ce qui concerne la dette et le financement du développement, les ministres soutiennent la mise en œuvre effective du cadre commun du G20 pour le traitement et la suspension du service de la dette. Ils appellent également le FMI et la Banque mondiale à « explorer des outils supplémentaires pour répondre aux besoins de financement et de réserves à long terme au niveau mondial ». Il reste à voir si ce mandat contribuera à relancer la discussion sur des formes innovantes de financement, notamment une taxe sur les transactions financières.

En ce qui concerne la fiscalité équitable, les ministres réaffirment leur soutien à un accord en juillet sur les propositions du cadre inclusif dirigé par l’OCDE visant à établir de nouvelles règles fiscales pour les entreprises numériques et les marques commerciales (“pilier 1 ») et, point important pour les syndicats, un plancher d’imposition minimum (“pilier 2 »). Les perspectives d’un tel accord sont d’autant plus grandes que la nouvelle administration américaine a retiré sa condition d’exemption préalable pour ses entreprises (« safe harbour »), qui aurait autrement affaibli considérablement le premier pilier des négociations.

Le G20 finance a également endossé le programme de travail du Conseil sur la stabilité financière, tel que rendu compte par son président, Randal K. Quarles, à savoir (i) la résilience de l’intermédiation financière non-bancaire, (ii) la feuille de route du G20 pour l’amélioration des paiements transfrontaliers, (iii) les risques et le reporting financiers liés au climat et (iv) les paiements et autres services financiers numériques.