01 March 2021
The incoming Secretary-General will be chosen by the OECD Council for a five-year term beginning 1 June 2021. The process should be completed in March 2021, three months prior to the expiration of Secretary-General Angel Gurria´s term. With now only two candidates left (Cecilia Malmström of Sweden and Mathias Cormann of Australia), the race is heading into its final stretch.
Simultaneously, the OECD Council – the Organisation’s governing body – is working on a Vision Statement that sets forth the direction of the future work of the OECD. It is an important moment in time marked by a singular crisis context. It is a moment of great importance for workers in OECD countries and beyond.
The TUAC is not a party to the selection process. However, trade unions are a key stakeholder of the OECD. Through the TUAC, the labour movement has been a privileged observer of the OECD — and a critical observer at that. For trade unions, much of the OECD’s past concerns have been about unleashing market forces, product, labour and capital markets, with a single exclusive focus: boosting GDP growth at all cost. The trickle-down effect, we were told, would do the rest. Ten years ago, when the OECD reached “50”, it engaged a strategy shift, at least in its narrative: better polities, not exclusively for GDP growth but “better policies for better lives”. The Vision Statement adopted at the time stated that the OECD’s “essential mission is to promote stronger, cleaner, fairer economic growth and to raise employment and living standards”. Since, the OECD has made strides to recognise the value of labour market institutions – and of coordinated collective bargaining and the role of workers’ voice in ensuring job quality and in managing fair digital transitions.
A return to neoliberal policies of the past risks causing greater inequalities via structural reform recommendations and calls for labour market flexibility, and it could put the transition to low-carbon economies outside of a social perspective. This would erode trust in policy making further.
The TUAC calls upon the new OECD vision to be guided by the following principles:
Le nouveau Secrétaire général sera choisi par le Conseil de l’OCDE pour un mandat de cinq ans débutant le 1er juin 2021. Le processus devrait être achevé en mars 2021, trois mois avant l’expiration du mandat du Secrétaire général Angel Gurria. Avec seulement deux candidats restants (Cecilia Malmström de Suède et Mathias Cormann d’Australie), le processus est dans la dernière ligne droite.
Parallèlement, le Conseil de l’OCDE – l’organe directeur de l’Organisation – travaille sur une déclaration de « vision » qui doit définir l’orientation des futurs travaux de l’OCDE. Il s’agit d’un moment important marqué par un contexte de crise singulier. C’est un moment d’une grande importance pour les travailleurs des pays de l’OCDE et au-delà.
Le TUAC n’est pas partie prenante au processus de sélection. Cependant, les syndicats sont un acteur clé de l’OCDE. Par le biais du TUAC, le mouvement syndical a été un observateur privilégié de l’OCDE – et un observateur critique. Pour les syndicats, une grande partie des préoccupations passées de l’OCDE ont été de libérer les forces du marché, les marchés des produits, du travail et des capitaux, avec un seul objectif exclusif : stimuler la croissance du PIB à tout prix. L’effet de « ruissellement », nous a-t-on dit, ferait le reste.
Il y a dix ans, lors de son cinquantième anniversaire, l’OCDE a engagé un changement de stratégie, du moins dans l’affichage : de meilleures politiques, non pas pour la croissance du PIB, mais “de meilleures politiques pour de meilleures vies”. La déclaration de vision adoptée à l’époque stipule que la « mission essentielle de l’OCDE est de promouvoir une croissance économique plus forte, plus propre et plus équitable et d’améliorer l’emploi et le niveau de vie ».
Depuis lors, l’OCDE a progressé sur le chemain d’une meilleure reconnaissance de la valeur des institutions du marché du travail – et de la négociation collective coordonnée – et de la voix des travailleurs, pour la qualité des emplois et pour une transition numérique qui soit équitable. Un brusque retour au néolibéralisme du passé risque de provoquer de plus grandes inégalités par le biais de réformes structurelles axées sur la flexibilité du marché du travail. Il placerait la transition vers des économies à bas-carbone hors d’atteinte de toute justice sociale . Il éroderait encore davantage la confiance dans l’action publique.
Le TUAC appelle à ce que la nouvelle vision de l’OCDE soit guidée par les principes suivants :