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Comments on the Employment Outlook 2021 – More descriptive than prospective / Commentaires sur les Perspectives d’emploi 2021 – Plus descriptive que prospective

21 July 2021

Executive Summary

  • The OECD Employment Outlook 2021 manages to fulfil one purpose: it shows the effects of the crisis on employment, jobs and vulnerable groups, as well as highlights government responses. It also opens up new issue areas: domestic outsourcing and the regulation of working time. Both are timely and the analysis on them very comprehensive.
  • What it misses is a new vision of how to get out of this crisis with better jobs and better wages. The report is very much descriptive on what was done and what happened, far less prospective on lessons learned and what needs to be done, in contrast with the previous editions of the Employment Outlook.
  • At best, it is the old recipes that are featured: training, active labour market policies, short-term employment incentives and investments in all that is digital. These are needed, but far from sufficient.
  • On non-standard forms of work, the discussion is limited to social protection coverage – which in itself is important – but it does not bring the discussion back to employment status and regulation issues.
  • The role of collective bargaining in the crisis and recovery, with some notable exemptions, falls flat throughout the Outlook, with a few exceptions (implementation and design of job retention schemes, funding training transition schemes and governance of active labour market policies).
  • Acknowledging the asymmetrical impact of the crisis (“persistent job losses in some sectors (e.g. hospitality, travel and tourism) and job creation in others (e.g. technology and care services)”), the policy proposals seems somewhat limited (skills and retraining). The TUAC would argue that it remains essential to spur public investments and increase incentives for job creation;
  • The Outlook includes a very comprehensive and forward-looking chapter on domestic outsourcing. Therein, the OECD recommends “policies that confer employer responsibilities on both lead and third-party contracting firms and ensure that outsourced jobs do not fall under a less advantageous collective bargaining agreement”.
  • The Outlook’s final chapter provides an in-depth look into working time regulation, featuring the role of collective bargaining in negotiating working hours and working time arrangements.

Résumé exécutif

  • Les Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2021 parviennent à remplir un objectif : elles montrent les effets de la crise sur l’emploi, les postes et les groupes vulnérables, et mettent en évidence les réponses des gouvernements. Elles ouvrent également de nouvelles pistes de réflexion : l’externalisation domestique et la réglementation du temps de travail. Ces deux thèmes sont d’actualité et l’analyse qui en est faite est très complète.
  • Ce qui manque, c’est une nouvelle vision de la manière de sortir de cette crise avec de meilleurs emplois et de meilleurs salaires. Le rapport est très descriptif sur ce qui a été fait et ce qui s’est passé, beaucoup moins prospectif sur les leçons tirées et ce qui doit être fait, contrairement aux éditions précédentes des Perspectives de l’emploi.
  • Au mieux, ce sont les vieilles recettes qui sont mises en avant : formation, politiques actives du marché du travail, incitations à l’emploi à court terme et investissements dans tout ce qui est numérique. Ces mesures sont nécessaires, mais loin d’être suffisantes.
  • En ce qui concerne les formes de travail atypiques, la discussion se limite à la couverture de la protection sociale – ce qui en soi est important – mais elle ne ramène pas la discussion aux questions de statut d’emploi et de réglementation.
    Le rôle de la négociation collective dans la crise et la reprise, à quelques exceptions notables près, n’est pas abordé dans les Perspectives, à quelques exceptions près (mise en œuvre et conception de programmes de maintien dans l’emploi, financement de programmes de transition en matière de formation et gouvernance des politiques actives du marché du travail).
  • Reconnaissant l’impact asymétrique de la crise (“pertes d’emplois persistantes dans certains secteurs (par exemple, l’hôtellerie, les voyages et le tourisme) et création d’emplois dans d’autres (par exemple, la technologie et les services de soins)”), les propositions politiques semblent quelque peu limitées (compétences et recyclage). Le TUAC estime qu’il reste essentiel de stimuler les investissements publics et de renforcer les incitations à la création d’emplois.
  • Les Perspectives comprennent un chapitre très complet et tourné vers l’avenir sur l’externalisation nationale. L’OCDE y recommande ” des politiques qui confèrent des responsabilités aux employeurs, tant aux entreprises principales qu’aux entreprises tierces, et qui garantissent que les emplois externalisés ne relèvent pas d’une convention collective moins avantageuse “.
  • Le dernier chapitre des Perspectives offre un regard approfondi sur la réglementation du temps de travail, en mettant en évidence le rôle de la négociation collective dans la négociation des heures de travail et de l’aménagement du temps de travail.