Le TUAC prend note de la ratification de l’adhésion de la Colombie à l’OCDE.
Le processus d’adhésion de la Colombie a été excessivement long : cinq ans entre 2013 et l’invitation officielle de l’OCDE lors de la réunion ministérielle de mai 2018, et deux ans supplémentaires pour la ratification.
L’adhésion de la Colombie a été de loin la plus controversée et la plus difficile à ce jour.
En partenariat avec les centrales syndicales colombiennes et la CSI, le TUAC n’a pas ménagé ses efforts pour alerter les États membres sur la situation alarmante qui règne en Colombie depuis des années et sur l’absence de progrès tangibles de la part des gouvernements successifs pour mettre le pays en conformité avec l’État de droit, les droits de l’homme et les droits du travail.
Les nombreux morts et blessés parmi les syndicalistes et les défenseurs des droits de l’homme témoignent tragiquement de cette situation désastreuse.
Pour Pierre Habbard, Secrétaire général du TUAC, « le cas de la Colombie nous rappelle ce que l’OCDE représente et ce qu’elle doit faire pour décider de l’adhésion de nouveaux membres. L’adhésion repose sur deux piliers, et non sur un seul : oui, une économie de marché qui fonctionne, mais aussi et surtout l’État de droit et la démocratie, y compris un système judiciaire fonctionnel et indépendant, le plein respect des droits de l’homme, y compris les normes fondamentales du travail ».
À l’avenir, le TUAC suivra de très près la mise en œuvre du cadre de suivi post-adhésion convenu, qui s’étendra sur une période de 5 à 10 ans.
La situation des droits du travail et de la sécurité des syndicalistes devrait être au centre de ce cadre.
Le TUAC appelle l’OCDE et les autorités colombiennes à respecter pleinement le cadre, tant sur le fond que sur la forme.
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Sept ans plus tard, l’adhésion controversée de la Colombie à l’OCDE touche à sa fin
Le TUAC prend acte de la ratification de l’adhésion de la Colombie à l’OCDE.
Le processus d’adhésion de la Colombie a pris un temps excessivement long : cinq ans entre 2013 et le début du processus et l’invitation officielle de l’OCDE en mai 2018, deux ans supplémentaire pour la ratification.
L’adhésion de la Colombie aura été de loin la plus controversée et la plus difficile à mener à ce jour.
En partenariat avec les centrales syndicales colombiennes et la CSI, le TUAC n’a pas épargné ses efforts pour alerter au fil des ans les États membres de la situation alarmante en Colombie et du manque de progrès tangibles des gouvernements successifs pour aligner le pays sur les principes d’état de droit, les droits de l’homme et les droits sociaux.
Les nombreux morts et blessés parmi les syndicalistes et les militants des droits de l’homme témoignent tragiquement de cette situation.
Pour Pierre Habbard, Secrétaire général du TUAC, « Le cas de la Colombie est un rappel à l’ordre pour l’OCDE. L’adhésion repose sur deux piliers, pas un : oui, une économie de marché qui fonctionne, mais aussi, et surtout, l’État de droit et la démocratie, y compris un système judiciaire indépendant et fonctionnel, le plein respect des droits de l’homme, y compris les normes fondamentales du travail « .
À l’avenir, le TUAC suivra de très près la mise en œuvre du cadre de suivi post-adhésion qui a été convenu et qui s’étalera sur 5 à 10 ans.
Les droits sociaux et la sécurité des syndicalistes doivent être au cœur des préoccupation de ce suivi.
Le TUAC appelle l’OCDE et les autorités colombiennes à respecter pleinement ce cadre, tant sur le fond que sur la forme.
L’adhésion controversée de la Colombie à l’OCDE s’achève au bout de sept ans
Le TUAC prend note de la ratification de l’adhésion de la Colombie à l’OCDE.
Le processus d’adhésion de la Colombie a duré très longtemps, cinq ans entre 2013 et l’invitation officielle de l’OCDE lors de la réunion ministérielle du Conseil du mois de mai 2018, et plus de deux ans pour la ratification.
L’adhésion de la Colombie a été la plus controversée et la plus difficile à obtenir jusqu’à présent.
En collaboration avec les centrales syndicales colombiennes et la CSI, le TUAC n’a pas ménagé ses efforts pour alerter les États membres sur la situation alarmante qui règne en Colombie depuis des années et sur l’absence de progrès tangibles de la part des gouvernements successifs pour reconduire le pays dans la voie de l’État de droit, des droits de l’homme et des droits du travail.
Les nombreux morts et blessés parmi les militants des droits de l’homme et les syndicalistes constituent un témoignage tragique de la gravité de la situation.
Selon Pierre Habbard, secrétaire général du TUAC, « le cas de la Colombie est un exemple qui montre qu’il ne faut pas oublier ce que représente l’OCDE et décider de nouvelles adhésions en conséquence. L’adhésion ne repose pas sur un pilier, mais sur deux : l’un est, effectivement, une économie de marché en fonctionnement, mais aussi, surtout, l’État de droit et la démocratie, y compris un pouvoir judiciaire indépendant et opérationnel, ainsi que l’observation stricte des droits de l’homme, dont les normes fondamentales du travail ».
À l’avenir, le TUAC supervisera de très près la mise en œuvre du mécanisme de contrôle postérieur à l’adhésion qui a été convenu, dont la durée sera de 5 à 10 ans.
La situation des droits du travail et de la sécurité des syndicalistes doit occuper une place centrale dans ce contexte.
Le TUAC lance un appel à l’OCDE et aux autorités colombiennes pour qu’elles respectent pleinement ce marché, tant sur le fond que sur la forme.