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02 juillet 2021

Reaction to the OECD Economic Survey of Spain 2021 / Comentarios al Estudio Económico de España 2021 de la OCDE

Principales conclusions Le 27 mai 2021, l’OCDE a publié l’Étude économique de l’Espagne. Il s’agit d’une évaluation économique spécifique à un pays, menée tous les deux ans, qui évalue l’état de l’économie et recommande les réformes ...

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Principales conclusions

  • Le 27 mai 2021, l’OCDE a publié l’Étude économique de l’Espagne. Il s’agit d’une évaluation économique spécifique à un pays, menée tous les deux ans, qui évalue l’état de l’économie et recommande les réformes structurelles les plus urgentes pour stimuler la croissance.
    L’OCDE y suggère et évalue également les politiques et réformes du marché du travail.
  • La pandémie a provoqué une récession économique sans précédent, marquant une contraction économique en 2020 proche de 11 % du PIB espagnol.
    Le gouvernement est intervenu dès le début de la crise avec des mesures de soutien représentant jusqu’à 20 % du PIB, notamment des régimes de chômage partiel, des interdictions temporaires de licenciement et des garanties de prêt aux entreprises privées.
    Ces mesures ont été adoptées dans le cadre du dialogue social.
  • Dans un contexte d’incertitude prolongée, l’OCDE recommande de maintenir le soutien budgétaire aussi longtemps que nécessaire pour surmonter la crise et de le rendre plus ciblé, tout en mettant en garde contre le niveau élevé de la dette publique (117 % du PIB) et la nécessité de planifier soigneusement l’assainissement des dépenses dès que les conditions le permettront.
  • Sur le marché du travail, le taux de chômage a atteint 15,5 % en 2020, contre 14,1 % en 2019, et devrait baisser progressivement à partir de 2022 seulement.
    Les jeunes, les travailleurs peu qualifiés et les travailleurs temporaires sont les plus touchés.
    L’OCDE suggère de s’attaquer aux problèmes de dualité du marché du travail, de circonscrire le recours aux contrats temporaires (formations/emplois saisonniers) et d’offrir des incitations à l’embauche de travailleurs vulnérables.
    D’autres mesures incluent des politiques actives du marché du travail et des opportunités de formation pour relocaliser les travailleurs licenciés.
  • Ces prescriptions politiques sont très limitées et n’abordent pas la nécessité de revoir les réformes structurelles passées, notamment celles qui ont affaibli la négociation collective et la protection de l’emploi, avec des effets néfastes sur la masse salariale, ce qui, à son tour, a freiné la demande intérieure et accru l’inégalité des revenus.
  • En ce qui concerne la négociation collective, l’OCDE préconise de privilégier les accords au niveau de l’entreprise plutôt que les accords régionaux/sectoriels, en raison de leur plus grande adaptabilité salariale.
    Cela ne tient pas compte du fait que les accords sectoriels peuvent très bien s’adapter aux réalités économiques et qu’ils sont les mieux placés pour fixer des planchers salariaux qui peuvent ensuite être ajustés au niveau de l’entreprise, en particulier si l’on tient compte du nombre élevé de PME et de micro-entreprises en Espagne.
  • En mettant l’accent sur l’accroissement des inégalités et de la pauvreté des travailleurs, l’étude ne tient pas compte des récentes conclusions de l’OCDE qui soulignent le rôle positif de la négociation collective coordonnée dans l’augmentation de l’emploi et de la qualité des emplois, tout en réduisant le chômage et les inégalités de revenus, y compris la dispersion des salaires.
  • L’enquête met en évidence la corrélation entre les formes de travail atypiques (contrats temporaires, travailleurs à temps partiel et indépendants) et une pauvreté au travail plus élevée que chez les travailleurs permanents.
    En Espagne, un travailleur indépendant sur quatre l’est par nécessité, ce qui est supérieur à la moyenne de l’OCDE.
    La part des contrats temporaires, qui représentent 27 % de l’ensemble des contrats de travail, est deux fois supérieure à la moyenne de l’OCDE. Ces contrats sont particulièrement fréquents chez les jeunes et les travailleurs peu qualifiés, ainsi que dans les secteurs fortement touchés par la crise (tourisme et hôtellerie), avec très peu de chances d’évoluer vers un contrat permanent.
    Pourtant, l’OCDE semble suggérer que les contrats temporaires sont essentiels pour construire la reprise en Espagne.
    Plutôt que de relancer l’économie espagnole, cette position met en évidence un manque de vision pour une reprise fondée sur d’autres éléments que les emplois précaires et l’exploitation des travailleurs.
  • En ce qui concerne le salaire minimum, l’étude souligne que le gouvernement espagnol l’a augmenté de 22 % en 2019, puis de 5.6 % en 2020.
    L’OCDE craint que des augmentations trop soudaines du niveau du salaire minimum n’aient un impact négatif sur l’emploi, en particulier pour les jeunes et les travailleurs peu qualifiés.
    Cela ne tient pas nécessairement compte de l’impact positif de l’augmentation des salaires sur la demande globale.

Principaux indicateurs

  • Le 27 mai 2021, l’OCDE a publié l’étude économique de l’Espagne, une évaluation économique spécifique à chaque pays, réalisée tous les deux ans, qui analyse l’état de l’économie et recommande les réformes structurelles les plus urgentes pour stimuler la croissance.
    Dans cette étude, l’OCDE suggère et évalue également les politiques et les réformes du marché.
  • La pandémie a provoqué une récession économique sans précédent, marquant une contraction économique en 2020 proche de 11 % du PIB espagnol.
    Le gouvernement est intervenu dès le début de la crise avec des mesures d’aide allant jusqu’à 20 % du PIB, en particulier des plans de réduction du temps de travail, des interdictions de dépenses temporelles et des avances de subventions aux entreprises privées.
    Ces mesures ont été adoptées dans le cadre du dialogue social.
  • Face à une incertitude prolongée, l’OCDE recommande de maintenir l’aide fiscale le temps nécessaire pour surmonter la crise et la focaliser davantage, tout en tenant compte du niveau élevé de l’aide publique (117 % du PIB) et de la nécessité de planifier avec soin la consolidation du budget aussi rapidement que les conditions le permettent.
  • Sur le marché du travail, le taux de chômage a atteint 15,5 % en 2020 par rapport à 14,1 % en 2019, et on espère qu’il diminuera progressivement à partir de 2022.
    Les travailleurs jeunes, peu qualifiés et occupant des emplois temporaires sont les plus touchés.
    L’OCDE suggère d’aborder le problème de la dualité du marché du travail, de circonscrire l’utilisation des contrats temporaires (emplois d’été et de formation) et de proposer des incitations à l’embauche des travailleurs vulnérables.
    D’autres mesures incluent des politiques actives sur le marché du travail et des opportunités de formation pour la réinsertion des travailleurs licenciés.
  • Ces recommandations en matière de politique sont très limitées et ne mentionnent pas la nécessité de revoir les réformes structurelles antérieures, en particulier celles qui ont affaibli la négociation collective et la protection de l’emploi, avec des effets préjudiciables sur la masse salariale, ce qui a eu pour effet d’entraver la demande interne et d’accroître la disparité des revenus.
  • En ce qui concerne la négociation collective, l’OCDE préconise de donner la priorité aux accords au niveau de l’entreprise par rapport aux accords régionaux/sectoriels, en raison de leur plus grande adaptabilité salariale.
    Ce soutien ne tient pas compte du fait que les accords sectoriels peuvent s’adapter en grande partie aux réalités économiques et que ce sont ceux qui sont le mieux en mesure de fixer des salaires qui pourront ensuite être ajustés au niveau de l’entreprise, surtout si l’on tient compte de la prévalence élevée de petites et moyennes entreprises et de microemplois en Espagne.
  • Tout en soulignant l’augmentation de la précarité et de la pauvreté au travail, l’étude ne tient pas compte des récentes conclusions de l’OCDE qui soulignent le rôle positif que joue la négociation collective coordonnée sur l’augmentation de l’emploi et de la qualité de l’emploi, tout en réduisant le chômage et la précarité des revenus, en particulier la dispersion salariale.
  • L’étude met en évidence la corrélation entre les formes de travail atypique (c’est-à-dire les contrats temporaires, les travailleurs à temps partiel et les travailleurs à temps plein) et la plus grande pauvreté des personnes ayant un emploi par rapport aux travailleurs permanents.
    En Espagne, un travailleur sur quatre ayant un revenu propre est en situation de besoin, soit une proportion plus élevée que la moyenne de l’OCDE.
    Le pourcentage de contrats temporaires, qui s’élève à 27 % du total des contrats de travail, est le double de celui de l’OCDE et est particulièrement fréquent chez les jeunes travailleurs et les travailleurs peu qualifiés, ainsi que dans les secteurs les plus touchés par la crise (tourisme et hôtellerie), où les possibilités d’accéder à un contrat permanent sont très limitées.
    Néanmoins, l’OCDE semble suggérer que les contrats temporaires sont essentiels pour construire la reprise en Espagne.
    Plus que de relancer l’économie espagnole, cette position met en évidence l’absence de vision pour une reprise basée sur des emplois qui ne sont pas des emplois précaires et l’explosion du nombre de travailleurs.
  • En ce qui concerne le salaire minimum, l’étude montre que le gouvernement espagnol l’a augmenté de 22 % en 2019 et de 5,6 % en 2020.
    A la OCDE le preocupa que los aumentos demasiado repentinos en el nivel del salario mínimo puedan afectar negativamente al empleo, en particular para los trabajadores jóvenes y poco cualificados.
    Esta observación no tiene necesariamente en cuenta el impacto positivo del aumento de los salarios en la demanda acumulada.