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Si la transformation numérique modifie nos marchés du travail et notre vie économique aussi radicalement que d’autres révolutions technologiques de l’histoire récente, les syndicats insisteront sur le fait qu’elle doit se faire de manière véritablement inclusive. Du 20 au 23 mai 2019, la « Semaine de l’OCDE » mettra la numérisation à l’honneur et aidera les participants à saisir le potentiel de la révolution numérique en cours tout en examinant les défis et les solutions possibles. Le Forum de l’OCDE se concentrera sur un « monde en émotion » (20-21 mai) et la réunion du Conseil ministériel qui suivra (22-23 mai) se penchera sur la manière de mettre la transition numérique au service du développement durable. Le TUAC tiendra également sa propre réunion semestrielle et défendra activement le point de vue des syndicats en exhortant les participants, l’OCDE et les gouvernements à veiller à ce que la transition numérique soit une « transition juste ». Si la numérisation offre des opportunités de bien-être et de réduction des inégalités, les décideurs politiques devraient d’abord se préoccuper des risques de dégradation. Cela implique d’être clair sur les modèles de croissance qui doivent s’attaquer aux inégalités et traiter les conséquences de la numérisation accrue de nos économies :
- Une transition juste, y compris l’extension des systèmes de protection sociale, garantissant les mêmes droits pour toutes les formes de travail.
- Redonner du pouvoir aux travailleurs pour aborder l’avenir du travail
- De meilleures règles pour la réglementation des entreprises afin de répondre aux modèles d’entreprise perturbateurs de l’économie numérique.
Il ne fait aucun doute que le rythme des changements est rapide et passionnant. Lors de la Semaine de l’OCDE, le TUAC rappellera à l’OCDE et à ses membres que nos décisions collectives détermineront si les changements sont positifs. Le passage au numérique doit également impliquer de devenir inclusif.
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