Le TUAC, en partenariat avec IndustriALL Global Union et industriAll Europe, a participé à la 89ème session du Comité de l’acier de l’OCDE les 19, 22 et 23 mars.
La réunion a rassemblé plus de 120 délégués gouvernementaux et patronaux pour discuter des récents développements dans le secteur de l’acier pendant la pandémie de COVID-19.
La capacité mondiale de production d’acier a de nouveau augmenté en 2020 de plus de 1,5 %, pour atteindre 2,45 milliards de tonnes à la fin de 2020, malgré la faiblesse du marché et la pandémie.
Dans le même temps, la production réelle d’acier a fortement chuté dans de nombreuses régions du monde, notamment en Amérique du Nord et en Europe.
Le déclin du commerce de l’acier et l’augmentation de la surcapacité de production mondiale ne sont pas une conséquence de COVID-19, mais plutôt un problème à long terme qui s’est accéléré dans le contexte de la récession économique actuelle.
Lors de la réunion, la délégation syndicale a fait part des préoccupations des travailleurs à ce sujet, ainsi que de la situation en matière de santé et de sécurité et de ses effets sur les travailleurs.
Il est urgent d’agir, car la surcapacité mondiale peut inonder le marché international et faire baisser artificiellement les prix de l’acier.
Aujourd’hui plus que jamais, les travailleurs appellent à une action internationale pour garantir des conditions de concurrence équitables à l’échelle mondiale, qui permettent un commerce international équitable.
La coopération internationale et un accord visant à réduire les capacités illégales sont essentiels pour consolider et améliorer la résilience du secteur, ce qui est indispensable pour défendre les emplois existants et ouvrir la voie à une transition juste dans l’industrie sidérurgique.
Les investissements dans les technologies propres doivent s’accompagner de plans concertés de transition juste pour les travailleurs de l’acier, négociés avec la main-d’œuvre et ses syndicats.
Les syndicats affirment que les mesures de santé et de sécurité combinées à une réelle participation des travailleurs et de leurs représentants sont le meilleur moyen de maintenir les taux d’infection par le COVID-19 à un niveau bas, tout en protégeant la vie des travailleurs.
Les syndicats continuent d’appeler le comité de l’acier de l’OCDE à s’attaquer à la surcapacité mondiale et au dumping de l’acier bon marché.
Cela permettrait de déployer des efforts internationaux véritablement conjoints en vue de la production d’un acier vert de haute qualité, dans le respect des droits du travail de tous les sidérurgistes.
L’industrie sidérurgique et ses travailleurs joueront un rôle essentiel dans la réalisation des objectifs de l’accord de Paris sur le climat et les entreprises doivent investir à la fois dans les technologies propres et dans leur main-d’œuvre.
Les syndicats mettent en garde contre les problèmes de surcapacité et de santé et sécurité au travail au Comité de l’acier de l’OCDE
Le TUAC, en partenariat avec IndustriALL Global Union et industriAll Europe, a assisté à la 89e réunion du Comité de l’acier de l’OCDE les 19, 22 et 23 mars, qui a réuni plus de 120 délégués gouvernementaux et patronaux pour discuter des récents développements dans le secteur de l’acier pendant la pandémie de COVID-19.
La capacité mondiale de production d’acier a de nouveau augmenté en 2020 de plus de 1,5 %, pour atteindre 2,45 milliards de tonnes à la fin de l’année 2020, malgré la faiblesse du marché et malgré la pandémie.
Dans le même temps, la production réelle d’acier a fortement diminué dans de nombreuses régions du monde, à savoir en Amérique du Nord et en Europe.
Le déclin du commerce de l’acier et l’augmentation de la surcapacité de production mondiale ne sont pas une conséquence de COVID-19, mais plutôt un problème à long terme qui s’est accéléré dans le contexte de la récession économique actuelle.
Lors de la réunion, la délégation syndicale a fait part des préoccupations des travailleurs à ce sujet, ainsi que de la situation en matière de santé et de sécurité et de ses effets sur les travailleurs.
Il est urgent d’agir car la surcapacité mondiale peut inonder le marché international et faire baisser artificiellement les prix de l’acier.
Aujourd’hui plus que jamais, les travailleurs appellent à une action internationale pour garantir des conditions de concurrence équitables au niveau mondial, qui permettent un commerce international équitable.
La coopération internationale et un accord pour réduire les capacités illégales sont cruciaux pour consolider et améliorer la résilience du secteur, ce qui est essentiel pour défendre les emplois existants et ouvrir la voie à une transition juste dans l’industrie sidérurgique.
Les investissements dans les technologies propres doivent s’accompagner de plans concertés de transition juste pour les sidérurgistes, négociés avec la main-d’œuvre et ses syndicats.
Les syndicats affirment que les mesures de santé et de sécurité, associées à une réelle participation des travailleurs et de leurs représentants, constituent le meilleur moyen de maintenir les taux d’infection par le COVID-19 à un faible niveau, tout en protégeant la vie des travailleurs.
Les syndicats renouvellent leur demande au Comité de l’acier de l’OCDE de s’attaquer à la surcapacité mondiale et au dumping de l’acier bon marché.
Cela permettrait de déployer des efforts internationaux véritablement conjoints en vue de la production d’un acier vert de haute qualité, dans le respect des droits à l’emploi de tous les sidérurgistes.
L’industrie sidérurgique, et ses travailleurs, joueront un rôle essentiel dans la réalisation des objectifs de l’accord de Paris sur le climat et les entreprises doivent investir à la fois dans les technologies propres et dans leur personnel.