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Les ministres définissent une nouvelle « vision » pour l’OCDE ENG/FR

(Version française ci-dessous)   La réunion du Conseil de l ‘OCDE au niveau des ministres (MCM) s’est tenue les 5 et 6 octobre 2021. La RMC de cette année était exceptionnelle pour plusieurs raisons. C’était la première fois que le Secrétaire général récemment nommé, ...

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OECD MCM 2021

(Version française ci-dessous)

 

La réunion du Conseil de l ‘OCDE au niveau des ministres (MCM) s’est tenue les 5 et 6 octobre 2021. La RMC de cette année était exceptionnelle pour plusieurs raisons. C’était la première fois que le Secrétaire général récemment nommé, Mathias Cormann, se réunissait sous la présidence des États-Unis, tout en célébrant le 60e anniversaire de l’Organisation. À cette occasion, les membres de l’OCDE ont approuvé une nouvelle « déclaration de vision » pour les dix prochaines années. En amont de la réunion, la déclaration du TUAC appelait à ce que la réponse de l’OCDE à la crise soit guidée par les principes de la justice redistributive, dans un contexte d’inégalités croissantes. Le TUAC a également publié une déclaration distincte sur la jeunesse, durement touchée par la crise, et sur les Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales. Pour le TUAC, l’événement a également été marqué par le décès de Richard Trumka, président de l’AFL-CIO et du TUAC le 5 août. Marc Leemans, président de l’ACV-CSC belge et vice-président du TUAC, a été nommé président par intérim du TUAC avant la réunion ministérielle et a dirigé la délégation du TUAC.

Résultats ministériels

La réunion était présidée par les États-Unis, avec la Corée et le Luxembourg comme vice-présidents, et ouverte par le secrétaire d’État américain, Antony Blinken. Les ministres ont adopté une déclaration appelant à une reprise résiliente, verte et inclusive pour tous, tout en réaffirmant leur engagement en faveur des normes internationales du travail. Selon les normes de l’OCDE, la déclaration ministérielle comprend des engagements très appréciés sur le climat, notamment l’alignement des plans de relance sur les objectifs de l’Accord de Paris, la mise en évidence de la nécessité d’une transition juste comme condition préalable à une transition réussie vers une économie à faible émission de carbone et la réaffirmation du nouveau Programme international d’action sur le climat (IPAC), lancé en mai dernier. La déclaration contient également des engagements encourageants en matière de droits du travail et de dialogue social :  » Nous réaffirmons notre engagement à respecter les normes internationales du travail et condamnons fermement le recours au travail forcé et au travail des enfants.
Nous soulignons l’importance du dialogue social pour le bon fonctionnement des marchés du travail.
. » En ce qui concerne la réponse à court terme à la pandémie, les membres s’engagent également à fournir un effort de vaccination mondial et équitable, notamment en soutenant l’accélérateur ACT et son installation COVAX.
Les ministres ont également adopté une « déclaration sur la vision » à l’occasion du 60e anniversaire de l’Organisation (qui remplace la déclaration « Des vies meilleures pour des politiques meilleures » de 2011).
Le texte reprend en grande partie les objectifs initiaux de la Convention de 1961 en matière de commerce et de concurrence, mais il met également l’accent sur les préoccupations liées au climat, aux inégalités et aux droits de l’homme.
Dans un contexte où « les tensions commerciales et géopolitiques sont plus marquées« , l’OCDE réaffirme qu’elle est une « communauté de même sensibilité, attachée à la préservation de la liberté individuelle, aux valeurs de la démocratie, à l’État de droit et à la protection des droits de l’homme« .
En ce qui concerne le climat, l’OCDE s’engage à « accélérer une transition juste » dans le cadre de l’Accord de Paris.
En ce qui concerne l’emploi et les marchés du travail, l’OCDE  »

continuera à s’intéresser à l’avenir du travail, à la résilience des marchés du travail, aux emplois de qualité et à l’importance du dialogue social.
La disponibilité et la qualité des emplois sont cruciales, en particulier pour les jeunes générations.
. » Il s’agit là d’un point positif qui s’inscrit dans le droit fil de la stratégie pour l’emploi révisée en 2018. Parmi les autres résultats figurent un nouveau « tableau de bord » d’indicateurs permettant de suivre une reprise forte, résiliente, verte et inclusive après la crise de 1929 – principalement basé sur des indicateurs à court terme – et de nouvelles recommandations de l’OCDE sur « une gouvernance réglementaire agile pour exploiter l’innovation » et sur « l‘amélioration de l’accès aux données et de leur partage » – le TUAC a contribué à ces deux recommandations, soulignant l’importance du lieu de travail et des dimensions du marché de l’emploi. Le TUAC assurera donc un suivi étroit, notamment en ce qui concerne les questions liées au lieu de travail.

Discussions ministérielles

Au cours de cette réunion de deux jours, le TUAC a participé aux discussions ministérielles sur le changement climatique, la numérisation, les échanges, la fiscalité et la croissance inclusive, aux côtés des entreprises de l’OCDE. Avant cela, les ministres ont tenu une séance à huis clos sur les « valeurs partagées » au cours de laquelle les membres auraient abordé les futurs processus d’élargissement et d’adhésion. Depuis 2017, six pays sont sur la liste d’attente pour un futur processus d’adhésion : Le Brésil, l’Argentine et le Pérou pour l’Amérique latine ; la Roumanie, la Bulgarie et la Croatie pour l’Europe. L’Organisation devrait accorder une plus grande attention à la région Asie-Pacifique à l’avenir. La session ministérielle sur la fiscalité s’est déroulée au milieu des négociations finales sur un accord accueilli par le G20 pour relever les défis fiscaux de la numérisation et de la mondialisation. Par rapport à l’accord préliminaire de juillet, l’accord final attendu aurait été édulcoré pour tenir compte des points de vue d’une poignée de non-signataires. Pierre Habbard, secrétaire général du TUAC, a appelé à la mise en place d’un plancher d’imposition minimum solide, déclarant que le taux d’imposition effectif de 15 % attendu serait bien trop bas pour inverser la course au moins-disant fiscal ou même pour générer des recettes indispensables. L’accord attendu ferait suite à une série d’initiatives internationales, notamment le sommet du G20 de Londres de 2009 sur la transparence fiscale et l’accord BEPS de 2015. Il reste à voir si ce processus lent et progressif de réformes fiscales internationales suit le rythme de la mondialisation et de la numérisation. Lors des sessions sur la croissance inclusive et sur le climat, Marc Leemans a souligné l’importance d’aborder le changement climatique de manière juste et équitable, en tenant compte de la situation des travailleurs, de leurs familles et de leurs communautés. Dans ses remarques, M. Leemans a fait remarquer qu’il ne pouvait y avoir de retour au statu quo, appelant les membres de l’OCDE à s’attaquer à l’injustice sociale et à impliquer les acteurs du marché du travail – employeurs et syndicats – par le biais du dialogue social. La discussion a également porté sur le rôle des salaires minimums et de la concurrence (pour lutter contre la monopsone du marché du travail) afin de garantir des conditions de concurrence équitables. Au cours de ces discussions, la présidente de l’AFL-CIO, Liz Shuler, a souligné que l’inclusion et la croissance économique ne s’excluaient pas mutuellement. Elle a fait remarquer qu’en donnant la priorité à la prospérité partagée, on pouvait créer un cercle vertueux qui commencerait par le respect des droits de l’homme et l’amélioration des normes du travail. En ce qui concerne le climat, l’envoyé spécial du président des États-Unis pour le climat, John Kerry, a résumé la discussion en se faisant l’écho de la position du TUAC. Il a évoqué la nécessité d’une transition juste, appelant les gouvernements à tirer le meilleur parti de la prochaine COP26 à Glasgow. La réunion ministérielle a également donné lieu à une discussion très attendue sur la manière dont les accords commerciaux peuvent mieux prendre en compte les droits des travailleurs et les objectifs climatiques, à la veille d’une réunion ministérielle de l’OMC très attendue. Avant la réunion ministérielle de l’OCDE, le TUAC a organisé une conversation syndicale avec l’OCDE sur les questions de politique commerciale et d’investissement afin de recenser les lacunes des accords actuels et de leur mise en œuvre. William Spriggs, économiste en chef de l’AFL-CIO et président du groupe de travail du TUAC sur la politique économique, a appelé l’OCDE à prendre des mesures en faveur de clauses de travail applicables dans les accords de commerce et d’investissement.

Événements parallèles sur les infrastructures et la numérisation

Plusieurs événements parallèles ont eu lieu avant l’ouverture de la CMM. Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI, a participé à une session de haut niveau sur le réseau Blue Dot, un nouveau projet de développement d’infrastructures promu par les États-Unis, l’Australie et le Japon. Notant que seules trois entreprises parmi les 160 principaux développeurs d’infrastructures impliqués dans l’initiative ont conclu un accord-cadre mondial avec les syndicats, Sharan Burrow a appelé à des exigences strictes en matière de normes de travail et de normes climatiques. Le TUAC soutient les bonnes intentions du réseau Blue Dot, mais émet quelques réserves quant au fait qu’il devienne une initiative dirigée par les entreprises sans signification pour les travailleurs. En ce qui concerne les relations industrielles, bien qu’ils viennent de pays qui adhèrent aux principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales, la grande majorité des participants n’ont pas de cadre syndical. Lors d’un autre événement parallèle, Amanda Ballantyne, directrice de l’Institut technologique de l’AFL-CIO, a participé à une discussion sur la mise en œuvre des principes de l’OCDE sur l’intelligence artificielle dans les politiques et les pratiques. Mme Ballantyne a souligné les dangers d’une gestion algorithmique déshumanisante. De telles pratiques sont connues, par exemple, des travailleurs dans les entrepôts d’Amazon où ils sont dirigés par l’IA pour atteindre des objectifs d’efficacité qui créent une telle tension physique qu’il y a des distributeurs automatiques qui ne distribuent que des analgésiques. Elle a exhorté les membres de l’OCDE à respecter les principes de l’OCDE relatifs à l’IA, notamment en assurant une transition équitable pour les travailleurs touchés par l’IA par le biais du dialogue social. Elle a également fait remarquer que les avantages de l’IA devraient être partagés plus largement et plus équitablement, compte tenu des préoccupations relatives à la concentration du marché entre les principales entreprises d’IA et les investisseurs.

FR

Les ministres définissent une nouvelle  » vision  » pour l’OCDE

La réunion du Conseil de l’OCDE au niveau des ministres (RCM) s’est tenue les 5 et 6 octobre 2021. La réunion cette année était exceptionnelle à plus d’un titre. Il s’agissait de la première réunion tenue avec le Secrétaire général récemment nommé, Mathias Cormann, et présidée par les États-Unis, tout en célébrant le 60e anniversaire de l’Organisation. À cette occasion, les membres de l’OCDE ont adopté une nouvelle  » déclaration de vision  » pour les dix prochaines années. En amont de la réunion, la déclaration du TUAC pour la Ministérielle appelait notamment à ce que la réponse de l’OCDE à la crise soit guidée par des principes de justice redistributive, dans un contexte d’inégalités croissantes. Le TUAC a également publié une déclaration distincte sur la jeunesse, durement touchée par la crise, et sur les Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales. Pour le TUAC, l’événement a également été marqué par le décès de Richard Trumka, président de l’AFL-CIO et du TUAC le 5 août dernier. Marc Leemans, président de l’ACV-CSC belge et vice-président du TUAC, a été nommé président par intérim du TUAC avant la réunion ministérielle et a conduit la délégation du TUAC.

Résultats de la réunion ministérielle

La réunion était présidée par les États-Unis, avec la Corée et le Luxembourg comme vice-présidents, et a été ouverte par le secrétaire d’État américain, Antony Blinken. Les ministres ont adopté une déclaration appelant à une reprise résiliente, verte et inclusive pour tous, tout en réaffirmant leur engagement envers les normes internationales du travail. Selon les normes de l’OCDE, la déclaration ministérielle comprend des engagements très appréciés sur le climat, notamment l’alignement des plans de relance sur les objectifs de l’Accord de Paris, la mise en évidence de la nécessité d’une transition juste comme condition préalable à une transition réussie vers une économie à faible émission de carbone et la réaffirmation du nouveau Programme international d’action sur le climat (IPAC), lancé en mai. La déclaration contient également des engagements encourageants en matière de droits du travail et de dialogue social :  » Nous réaffirmons notre engagement à respecter les normes internationales du travail et condamnons fermement le recours au travail forcé et au travail des enfants. Nous soulignons l’importance du dialogue social pour le bon fonctionnement des marchés du travail. « En ce qui concerne la réponse à court terme à la pandémie, les membres s’engagent également à mener un effort de vaccination mondial et équitable, notamment en soutenant les initiatives de l’OMS ACT et COVAX. Les ministres ont également adopté une  » déclaration de vision  » à l’occasion du 60e anniversaire de l’Organisation (remplaçant la déclaration  » Des vies meilleures pour des politiques meilleures «  » de 2011). Le texte reprend en grande partie les objectifs initiaux de la Convention de 1961 en matière de commerce et de concurrence, mais fait également état de préoccupations liées au climat, aux inégalités et aux droits de l’homme. Dans un contexte où  » les tensions commerciales et géopolitiques sont plus importantes « , l’OCDE réaffirme qu’elle constitue une  » communauté de vues, attachée à la préservation de la liberté individuelle, aux valeurs de la démocratie, à l’état de droit et à la protection des droits de l’homme « . En ce qui concerne le climat, l’OCDE s’engage à  » accélérer une transition juste  » dans le cadre de l’Accord de Paris. En ce qui concerne l’emploi et les marchés du travail, l’OCDE  » continuera de s’intéresser à l’avenir du travail, aux marchés du travail résilients, aux emplois de qualité et à l’importance du dialogue social. La disponibilité et la qualité des emplois sont cruciales, en particulier pour la jeune génération. « Ce point est le bienvenu car il est conforme à la stratégie pour l’emploi révisée en 2018. Parmi les autres résultats, citons un nouveau  » tableau de bord  » d’indicateurs pour suivre une reprise post-Covid-19 forte, résiliente, verte et inclusive – principalement basé sur des indicateurs à court terme – et de nouvelles recommandations de l’OCDE sur  » une gouvernance réglementaire agile pour exploiter l’innovation  » et sur  » l’amélioration de l’accès et du partage des données  » – le TUAC a contribué à ces deux recommandations, en soulignant l’importance du lieu de travail et des dimensions du marché du travail et fera donc un suivi étroit sur ces questions.

Discussions ministérielles

Au cours de la réunion de deux jours, le TUAC s’est joint aux discussions ministérielles sur le changement climatique, la numérisation, les échanges, la fiscalité et la croissance inclusive, aux côtés des entreprises de l’OCDE. Avant cela, les ministres ont tenu une session à huis clos sur les  » valeurs partagées  » au cours de laquelle, selon les dires, les membres ont abordé le processus d’élargissement et d’adhésion. Depuis 2017, six pays sont sur la liste d’attente pour un futur processus d’adhésion : le Brésil, l’Argentine et le Pérou pour l’Amérique latine ; la Roumanie, la Bulgarie et la Croatie pour l’Europe. Il est prévu que l’Organisation accorde une plus grande attention à la région Asie-Pacifique à l’avenir. La session ministérielle sur la fiscalité s’est déroulée au milieu des négociations finales sur un accord G20 pour relever les défis fiscaux de la numérisation et de la mondialisation. Par rapport à l’accord préliminaire de juillet, l’accord final attendu serait édulcoré pour tenir compte de l’avis d’une poignée de non-signataires. Pierre Habbard, secrétaire général du TUAC, a appelé à la mise en place d’un solide plancher d’imposition fiscale, déclarant que le taux d’imposition effectif prévu de 15 % serait bien trop faible pour inverser le cours de la concurrence fiscale déloyale ou même pour générer de nouvelles recettes pourtant indispensables. L’accord attendu ferait suite à une série d’initiatives internationales, notamment le sommet du G20 de Londres de 2009 sur la transparence fiscale et l’accord BEPS de 2015. Reste à savoir si ce processus lent et progressif de réformes fiscales internationales suit le rythme de la mondialisation et de la numérisation. Lors des sessions sur la croissance inclusive et sur le climat, Marc Leemans, a souligné l’importance d’aborder le changement climatique de manière juste et équitable en tenant compte de la situation des travailleurs, de leurs familles et de leurs communautés. Dans ses remarques, Leemans a noté qu’il ne peut y avoir de retour au statu quo, appelant les membres de l’OCDE à s’attaquer à l’injustice sociale et à impliquer les parties prenantes du marché du travail – employeurs et syndicats – par le biais du dialogue social. La discussion a également porté sur le rôle du salaire minimum et de la concurrence (pour lutter contre le monopsone sur le marché du travail) afin de garantir des conditions de concurrence équitables. Au cours de ces discussions, Liz Shuler, présidente de l’AFL-CIO, a souligné que l’inclusion et la croissance économique ne s’excluent pas mutuellement. Elle a noté que le fait de donner la priorité à une prospérité partagée pourrait créer un cercle vertueux, en commençant par le respect des droits de l’homme et l’amélioration des normes de travail. En ce qui concerne le climat, l’envoyé spécial du président des États-Unis pour le climat, John Kerry, a résumé la discussion en faisant écho à la position du TUAC. Il a évoqué la nécessité d’une transition juste, appelant les gouvernements à tirer le meilleur parti de la prochaine COP26 à Glasgow. La réunion ministérielle a également donné lieu à un débat très attendu sur la manière dont les accords commerciaux peuvent mieux prendre en compte les droits des travailleurs et les objectifs climatiques, à la veille d’une réunion ministérielle de l’OMC très attendue.

Avant la réunion ministérielle de l’OCDE, le TUAC a organisé une conversation syndicale avec l’OCDE sur les questions de politique commerciale et d’investissement, afin de recenser les lacunes des accords actuels et de leur application. William Spriggs, économiste en chef de l’AFL-CIO et président du groupe de travail du TUAC sur la politique économique, a appelé l’OCDE à prendre des mesures en vue de l’application de clauses relatives au travail dans les accords commerciaux et d’investissement.

Événements parallèles sur les infrastructures et la numérisation

Plusieurs événements parallèles ont eu lieu avant l’ouverture de la Ministérielle. La secrétaire générale de la CSI, Sharan Burrow, a participé à une session de haut niveau sur le réseau  » Blue Dot « , un nouveau projet de développement des infrastructures promu par les États-Unis, l’Australie et le Japon. Notant que seules trois entreprises parmi les 160 principaux développeurs d’infrastructures impliqués dans l’initiative ont des accords cadre avec les syndicats, Sharan Burrow a appelé à des exigences fortes en matière de normes de travail et de climat. Le TUAC soutient les bonnes intentions de cette initiative, mais émet quelques réserves quant à sa signification pour les travailleurs. En ce qui concerne les relations industrielles, bien que venant de pays qui adhèrent aux Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales, la grande majorité des participants ne disposent pas actuellement d’accord cadre avec les syndicats. Lors d’un autre événement parallèle, Amanda Ballantyne, directrice de l’Institut de technologie de l’AFL-CIO, a participé à une discussion sur la mise en œuvre des Principes de l’OCDE relatifs à l’intelligence artificielle dans les politiques et les pratiques. Ballantyne a souligné les dangers d’une gestion algorithmique déshumanisante. De telles pratiques sont connues par exemple des travailleurs des entrepôts d’Amazon où ils sont dirigés par l’IA pour atteindre des objectifs d’efficacité qui créent une telle tension physique qu’il y a des distributeurs automatiques qui ne distribuent que des analgésiques. Elle a exhorté les membres de l’OCDE à respecter les Principes de l’OCDE relatifs à l’IA, notamment en assurant une transition équitable pour les travailleurs touchés par l’IA grâce au dialogue social.

Elle a également fait remarquer que les avantages de l’IA devraient être plus largement et équitablement partagés, dans un contexte d’inquiétude quant à la concentration du marché entre les principales entreprises et investisseurs de l’IA.