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Council of Global Unions statement on COVID-19 crisis / Déclaration du Conseil des organisations syndicales internationales sur la crise du COVID-19

(traduction française ci-dessous) Réuni à Londres, le Conseil des Global Unions, comprenant le TUAC, la Confédération syndicale internationale et les Fédérations syndicales internationales, a adopté une déclaration appelant les gouvernements et les employeurs à agir de toute urgence face ...

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(traduction française ci-dessous)
Réuni à Londres, le Conseil des Global Unions, comprenant le TUAC, la Confédération syndicale internationale et les Fédérations syndicales internationales, a adopté une déclaration appelant les gouvernements et les employeurs à agir de toute urgence face à la crise du COVID -19.
Entre autres, les Global Unions appellent les gouvernements et les employeurs à :

  • Étendre immédiatement les droits aux congés de maladie payés, maintenir les revenus et étendre les protections sociales à tous les travailleurs ;
  • Adopter des plans de relance avec des dépenses publiques visant à soutenir l’emploi et l’économie ; et
  • Reconnaître les syndicats et négocier avec eux pour identifier les menaces pesant sur la santé, les droits et le bien-être des travailleurs, et pour élaborer et mettre en œuvre des réponses sur le lieu de travail.

Les gouvernements doivent travailler avec les partenaires sociaux et prendre des mesures immédiates pour prévenir une crise sanitaire plus importante, protéger les plus vulnérables et soutenir les petites entreprises et les détaillants.
Il est impératif de compenser la pression financière qui pèse sur les groupes vulnérables, notamment les travailleurs occupant des emplois atypiques, les contrats à court terme, les travailleurs indépendants et ceux qui doivent s’occuper de leur famille, y compris de leurs enfants, en raison des fermetures de crèches et d’écoles.
La pandémie actuelle présente un risque professionnel aigu pour les travailleurs de la santé qui, en première ligne, sont exposés aux risques liés au virus.
Les gouvernements doivent donc veiller à ce que les travailleurs de la santé soient soutenus et protégés.
Les réponses politiques doivent donc respecter les conventions pertinentes de l’OIT et veiller à ce que les droits syndicaux et du travail soient un élément central de la réponse au COVID-19.
Outre l’action d’urgence actuelle, le TUAC plaide depuis longtemps en faveur d’une augmentation des dépenses fiscales, ainsi que de politiques favorables aux travailleurs afin de renforcer les salaires et la croissance des revenus des ménages, notamment dans ses récents commentaires sur l’évaluation intermédiaire de l’OCDE, Coronavirus, mais pas seulement.
C’est le moyen le plus efficace de lutter contre la stagnation économique et de créer un tampon contre les chocs inattendus, comme celui induit par le COVID-19.
Accroître les dépenses budgétaires seulement après le déclenchement de la crise pourrait s’avérer trop peu, trop tard.
Alors que l’économie mondiale est, une fois de plus, au bord de la récession mondiale, les gouvernements de l’OCDE, ainsi que les forums du G20 et du G7, devraient prendre des mesures beaucoup plus importantes.
Une action multilatérale coordonnée constitue la meilleure réponse à l’affaiblissement de l’économie mondiale : elle comprend des politiques de santé, des mesures d’endiguement et d’atténuation, un soutien aux économies à faible revenu, une augmentation conjointe et coordonnée des interventions fiscales pour restaurer la confiance et soutenir les revenus des ménages.
À cet égard, le Labour 20 plaide depuis longtemps pour que le G20 se recentre sur son mandat historique, à savoir « prévenir et résoudre les crises financières internationales » et soutenir « une croissance économique mondiale stable et durable qui profite à tous ».
Veuillez trouver la déclaration conjointe du Conseil des Global Unions (CGU) ici.   ( Déclaration du Conseil des organisations syndicales internationales sur la crise du COVID-19 Réuni à Londres, le Conseil des organisations syndicales internationales, Council of Global Unions, comprenant le TUAC, la Confédération syndicale internationale et les Fédérations syndicales internationales, a adopté une déclaration appelant à une action urgente des gouvernements et des employeurs sur la crise COVID-19.
Entre autres, le Conseil appelle les gouvernements et les employeurs à :

  • Étendre immédiatement les congés maladie, maintenir les revenus et étendre la protection sociale à tous les travailleurs,
  • Promulguer des plans de relance par la dépense publique visant à soutenir l’emploi et l’économie,
  • Reconnaître le rôle des syndicats et négocier avec eux pour identifier les menaces pour la santé, les droits et le bien-être des travailleurs, et pour développer et mettre en œuvre des réponses sur le lieu de travail.

Les gouvernements doivent travailler avec les partenaires sociaux et prendre des mesures immédiates pour prévenir une crise sanitaire plus importante, protéger les plus vulnérables et soutenir les petites entreprises et le commerce de détail.
Il est impératif d’agir pour neutraliser la pression financière sur les groupes vulnérables, notamment les travailleurs employés dans des emplois atypiques, les contrats à court terme, les travailleurs indépendants et ceux qui ont besoin de prendre soin de leur famille, y compris les enfants, en raison des garderies et des fermetures d’écoles.
La pandémie actuelle présente un risque professionnel aigu pour les travailleurs de la santé qui sont en première ligne et sont exposés aux risques du virus.
À ce titre, les gouvernements doivent veiller à ce que les agents de santé soient soutenus et protégés.
Les réponses politiques doivent donc respecter les conventions pertinentes de l’OIT et veiller à ce que les droits syndicaux et du travail soient un élément central de la réponse à la COVID-19.
Outre l’urgence actuelle, le TUAC plaide depuis longtemps pour une augmentation des dépenses budgétaires et des mesures pour l’emploi, les salaires et la croissance des revenus des ménages, et tout dernièrement dans ses commentaires sur les perspectives économiques de l’OCDE, Coronavirus, mais pas seulement.
De telles mesures seront plus efficaces pour lutter contre la stagnation économique et amortir les chocs externes, comme celui induit par le COVID-19.
Augmenter les dépenses budgétaires une fois la crise éclatée risque fort d’être une réponse trop faible, trop tardive.
Alors que l’économie mondiale est, une fois de plus, au bord de la récession mondiale, les attentes sont fortes pour les gouvernements des pays de l’OCDE et les forums du G20 et du G7.
Une action multilatérale coordonnée représente la meilleure réponse à l’affaiblissement économique mondial : agir les systèmes de santé, les mesures de confinement et d’accompagnement, le soutien aux économies à faible revenu, l’augmentation conjointe et coordonnée des interventions fiscales pour restaurer la confiance et soutenir les revenus des ménages.
Sur ce, le L20 syndical ne cesse d’appeler le G20 à se recentrer sur son mandat historique de « prévenir et résoudre les crises financières internationales » et soutenir « une croissance économique mondiale stable et durable qui profite à tous ».   Veuillez trouver la Déclaration du Conseil des organisations syndicales internationales (CGU) ici.