Comments on the Employment Outlook 2021 – More descriptive than prospective / Commentaires sur les Perspectives d’emploi 2021 – Plus descriptive que prospective
Résumé
Les Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2021 parviennent à remplir un objectif : elles montrent les effets de la crise sur l’emploi, les emplois et les groupes vulnérables, et mettent en lumière les réponses apportées par les gouvernements.
Elles ouvrent également ...
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Résumé
- Les Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2021 parviennent à remplir un objectif : elles montrent les effets de la crise sur l’emploi, les emplois et les groupes vulnérables, et mettent en lumière les réponses apportées par les gouvernements.
Elles ouvrent également de nouvelles perspectives : l’externalisation nationale et la réglementation du temps de travail.
Ces deux thèmes sont d’actualité et l’analyse qui leur est consacrée est très complète.
- Ce qui lui manque, c’est une nouvelle vision de la manière de sortir de cette crise avec de meilleurs emplois et de meilleurs salaires.
Le rapport est très descriptif de ce qui a été fait et de ce qui s’est passé, beaucoup moins prospectif sur les leçons tirées et sur ce qui doit être fait, contrairement aux éditions précédentes des perspectives d’emploi.
- Au mieux, ce sont les vieilles recettes qui sont mises en avant : formation, politiques actives du marché du travail, incitations à l’emploi à court terme et investissements dans tout ce qui est numérique.
Ces mesures sont nécessaires, mais loin d’être suffisantes.
- En ce qui concerne les formes de travail atypiques, la discussion se limite à la couverture de la protection sociale – ce qui en soi est important – mais ne ramène pas la discussion aux questions de statut de l’emploi et de réglementation.
- Le rôle de la négociation collective dans la crise et la reprise, à quelques exceptions notables près, n’est pas mis en évidence dans l’ensemble des perspectives, à quelques exceptions près (mise en œuvre et conception de programmes de maintien de l’emploi, financement de programmes de transition en matière de formation et gouvernance de politiques actives du marché de l’emploi).
- Reconnaissant l’impact asymétrique de la crise (« pertes d’emplois persistantes dans certains secteurs (par exemple, l’hôtellerie, les voyages et le tourisme) et création d’emplois dans d’autres (par exemple, la technologie et les services de soins) »), les propositions politiques semblent quelque peu limitées (compétences et recyclage).
Le TUAC estime qu’il est essentiel de stimuler les investissements publics et d’accroître les incitations à la création d’emplois ;
- Les Perspectives comprennent un chapitre très complet et prospectif sur l’externalisation nationale.
L’OCDE y recommande « des politiques qui confèrent des responsabilités d’employeur à la fois aux entreprises principales et aux entreprises tierces et qui veillent à ce que les emplois externalisés ne relèvent pas d’une convention collective moins avantageuse ».
- Le dernier chapitre des Perspectives offre un aperçu approfondi de la réglementation du temps de travail, en mettant l’accent sur le rôle de la négociation collective dans la négociation des heures de travail et de l’aménagement du temps de travail.
Résumé exécutif
- Les Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2021 parviennent à remplir un objectif : elles montrent les effets de la crise sur l’emploi, les postes et les groupes vulnérables, et mettent en évidence les réponses des gouvernements.
Elles ouvrent également de nouvelles pistes de réflexion : l’externalisation domestique et la réglementation du temps de travail.
Ces deux thèmes sont d’actualité et l’analyse qui en est faite est très complète.
- Ce qui manque, c’est une nouvelle vision de la manière de sortir de cette crise avec de meilleurs emplois et de meilleurs salaires.
Le rapport est très descriptif sur ce qui a été fait et ce qui s’est passé, beaucoup moins prospectif sur les leçons tirées et ce qui doit être fait, contrairement aux éditions précédentes des Perspectives de l’emploi.
- Au mieux, ce sont les vieilles recettes qui sont mises en avant : formation, politiques actives du marché du travail, incitations à l’emploi à court terme et investissements dans tout ce qui est numérique.
Ces mesures sont nécessaires, mais loin d’être suffisantes.
- En ce qui concerne les formes de travail atypiques, la discussion se limite à la couverture de la protection sociale – ce qui en soi est important – mais elle ne ramène pas la discussion aux questions de statut d’emploi et de réglementation.
Le rôle de la négociation collective dans la crise et la reprise, à quelques exceptions notables près, n’est pas abordé dans les Perspectives, à quelques exceptions près (mise en œuvre et conception de programmes de maintien dans l’emploi, financement de programmes de transition en matière de formation et gouvernance des politiques actives du marché du travail).
- Reconnaissant l’impact asymétrique de la crise (« pertes d’emplois persistantes dans certains secteurs (par exemple, l’hôtellerie, les voyages et le tourisme) et création d’emplois dans d’autres (par exemple, la technologie et les services de soins) »), les propositions politiques semblent quelque peu limitées (compétences et recyclage).
Le TUAC estime qu’il reste essentiel de stimuler les investissements publics et de renforcer les incitations à la création d’emplois.
- Les Perspectives comprennent un chapitre très complet et tourné vers l’avenir sur l’externalisation nationale.
L’OCDE y recommande » des politiques qui confèrent des responsabilités aux employeurs, tant aux entreprises principales qu’aux entreprises tierces, et qui garantissent que les emplois externalisés ne relèvent pas d’une convention collective moins avantageuse « .
- Le dernier chapitre des Perspectives offre un regard approfondi sur la réglementation du temps de travail, en mettant en évidence le rôle de la négociation collective dans la négociation des heures de travail et de l’aménagement du temps de travail.