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Réunion du Comité de Liaison OCDE-TUAC : Politiques pour encadrer la reprise (EN/FR)

(Version française ci-dessous) La réunion du Comité de liaison (LCM) entre l’OCDE et le TUAC, « Framing the Recovery : Pathways for a World in Transition », s’est déroulée virtuellement le 21 février 2022. La réunion du Comité de liaison est un rendez-vous annuel qui ...

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(Version française ci-dessous)

La réunion du Comité de liaison (LCM) entre l’OCDE et le TUAC, « Framing the Recovery : Pathways for a World in Transition », s’est déroulée virtuellement le 21 février 2022. La réunion du Comité de liaison est un rendez-vous annuel qui rassemble le Secrétariat de l’OCDE, les délégations des pays de l’OCDE, la direction du TUAC et ses affiliés, afin de discuter et d’échanger sur les priorités politiques clés pour les syndicats en relation avec le travail de l’OCDE. Le président par intérim du TUAC, Marc Leemans, le secrétaire général de l’OCDE , Matthias Cormann, et l’ambassadeur d’Italie auprès de l’OCDE , Antonio Bernardini, ont prononcé le discours d’ouverture. Le TUAC a préparé un document de référence pour encadrer la discussion (téléchargeable au bas de cette page), en se concentrant sur trois questions clés dans la reprise après COVID-19 et pour renforcer le rôle du dialogue social :

  1. Le rôle central du travail dans l’économie, à la fois au niveau individuel des travailleurs qui ont droit à des emplois décents, à des conditions de travail et à des salaires équitables, mais aussi au niveau global, en réaffirmant l’importance du travail non seulement en tant que facteur de production, mais aussi en tant que force motrice de la demande globale, et donc en tant que base d’une croissance économique soutenue et solide.
  2. La nécessité d’une transition juste.
    Les gouvernements doivent mettre en place une réponse mondiale forte et cohérente au changement climatique, fondée sur un consensus social en faveur des politiques structurelles nécessaires pour y faire face, c’est-à-dire une transition juste qui garantisse une répartition équitable des coûts et des avantages sociaux des actions en faveur du climat.
  3. Un appel à l’OCDE pour qu’elle renforce encore son rôle de moteur et de forum pour l’élaboration des politiques et le dialogue au niveau international, afin de faire de la cohésion sociale un objectif commun, par le biais d’un dialogue constructif et efficace avec les partenaires sociaux, les syndicats et les entreprises.

Comme l’a souligné le président du TUAC dans ses remarques introductives :

Pour atteindre les nobles objectifs de paix sociale et de stabilité économique, l'OCDE doit aider ses membres à s'engager sur la voie de la reprise sans répéter les erreurs du passé.
Nous avons la possibilité de recalibrer collectivement les politiques afin que les gouvernements, les entreprises et les travailleurs empruntent un chemin économique mieux partagé.
Les données de l'OCDE confirment le point de vue des syndicats selon lequel le dialogue social et la négociation collective réduisent les disparités de revenus et peuvent améliorer la qualité des emplois.
Là où les institutions du marché du travail ont été affaiblies, nous constatons aujourd'hui des conséquences désastreuses pour les travailleurs atypiques, les personnes peu qualifiées et les ménages à faibles revenus, les femmes, les migrants et les jeunes.
Une trop grande flexibilité a engendré une extrême précarité de l'emploi.

— Marc Leemans

La discussion animée entre les délégués et représentants de l’OCDE et du TUAC a abordé un grand nombre de questions.
Le Secrétaire général de l’OCDE, M. Cormann, a mis en garde contre une reprise qui reste fragile et contre les risques qui pèsent sur les marchés du travail, en particulier pour les catégories vulnérables, ainsi que contre les défis posés par la numérisation et la transition verte.
La création d’emplois de qualité et le rôle efficace du dialogue social restent des priorités pour l’OCDE, a-t-il déclaré.
Les délégués du TUAC ont appelé à renforcer l’investissement dans les ressources humaines et à augmenter les salaires dans le cadre de la reprise (
Hideyuki Shimizu, vice-président du TUAC et secrétaire général de JTUC RENGO) ; des interventions politiques proactives pour augmenter les salaires du niveau minimum au niveau de vie et pour combler l’écart salarial entre les hommes et les femmes par le biais d’une négociation collective renforcée (
Michele O’Neil, présidente de l’ACTU) ; la construction d’un internationalisme du travail en luttant contre la domination de la richesse sur le travail (
Geoff Tily, économiste en chef du TUC) ; l’importance de garantir la sécurité économique et la confiance des travailleurs pour une transition juste (
Lizette Risgaard, vice-présidente du TUAC et présidente de FH) ; la nécessité pour les gouvernements de surmonter l’austérité dans la transition verte (

Jan Philipp Rohdechargée de mission pour l’environnement à la DGB) ; les défis du secteur de l’énergie et la nécessité pour l’OCDE de mettre en place des stratégies de dialogue social (Atle HøieSecrétaire général d’IndustriALL) ; le renforcement des droits du travail pour les millions de travailleurs qui n’ont pas de représentation dans les négociations collectives (Lucia Van Westerlaakprésident du groupe de travail du TUAC sur les entreprises multinationales) ; l’amélioration de la résilience de la chaîne d’approvisionnement par le biais de structures de négociation collective (Merita Jegeni YildizCoordinatrice des relations internationales de HAK-IS) ; et la réforme de la gouvernance d’entreprise avec les syndicats afin de contribuer à la protection du climat et à l’obtention d’un travail décent pour les prochaines générations de travailleurs (Gianna FracassiSecrétaire général adjoint de la CGIL).
Un certain nombre de délégations de l’OCDE ont pris la parole pour réagir aux interventions du TUAC, notamment l’Allemagne, l’Australie, le Canada, le Danemark, la Corée du Sud, les États-Unis, la France, Israël, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas et la Turquie, ce qui témoigne de l’intérêt commun que suscitent les sujets abordés.
Pour l’OCDE, les intervenants étaient Ulrik Knudsen (Secrétaire général adjoint), Luiz De Mello (Directeur de la Direction des études politiques, Département des affaires économiques), Stefano Scarpetta (Directeur de l’emploi, du travail et des affaires sociales), Rodolfo Lacy (Directeur de l’environnement) et Carmine Di Noia (Directeur des affaires financières et des entreprises).
La réunion a réaffirmé l’importance du TUAC, l’un des deux comités consultatifs officiels de l’OCDE, pour faire valoir le point de vue des travailleurs et souligner la nécessité de mettre en place des politiques en faveur des travailleurs dans tous les pays de l’OCDE.

Réunion du Comité de liaison OCDE-TUAC : Encadrer la reprise

La réunion du Comité de liaison (LCM) entre l’OCDE et le TUAC, « Encadrer la reprise : Voies pour un monde en transition », a eu lieu virtuellement le 21 février 2022. La LCM est le rendez-vous annuel qui réunit le Secrétariat de l’OCDE, les délégations des pays de l’OCDE, la direction du TUAC et ses affiliés, pour discuter et échanger sur les grandes priorités politiques des syndicats en lien avec le travail de l’OCDE. Le Président par intérim du TUAC, Marc Leemans, le Secrétaire général de l’OCDE, Matthias Cormann, et l’Ambassadeur d’Italie auprès de l’OCDE, Antonio Bernardini, ont prononcé des allocutions d’ouverture. Le TUAC a préparé un document de référence pour encadrer la discussion (téléchargeable en bas de cette page), centré sur trois questions clés pour la reprise après la COVID-19 et pour le renforcement du rôle du dialogue social :

  1. Le rôle central du travail dans l’économie, soit au niveau individuel des travailleurs qui ont droit à des emplois décents, à des conditions de travail et à des salaires équitables, soit au niveau global, en reconnaissant l’importance du travail non seulement en tant que facteur de production, mais aussi en tant que moteur de la demande globale.
  2. La nécessité d’une transition juste.
    Les gouvernements doivent mettre en place une réponse mondiale forte et cohérente au changement climatique, basée sur une transition juste pour s’assurer que les coûts et les bénéfices sociaux des actions climatiques soient équitablement répartis.
  3. Un appel à l’OCDE pour qu’elle renforce encore son rôle de moteur et de forum pour l’élaboration des politiques et le dialogue au niveau international, afin de faire de la cohésion sociale un objectif commun, grâce à un dialogue constructif et efficace avec les partenaires sociaux, les syndicats et les entreprises.

Comme le Président du TUAC a souligné dans ses remarques introductives :

Pour atteindre les nobles objectifs de paix sociale et de stabilité économique, l'OCDE doit aider ses membres à s'engager sur la voie de la reprise sans répéter les erreurs du passé.
Nous avons la possibilité de recalibrer collectivement les politiques afin que les pouvoirs publics, les entreprises et les travailleurs empruntent un chemin économique mieux partagé.
Les données de l'OCDE confirment l'opinion des syndicats selon laquelle le dialogue social et la négociation collective réduisent les disparités de revenus et peuvent améliorer la qualité des emplois.
Là où les institutions du marché du travail ont été affaiblies, nous constatons aujourd'hui les conséquences désastreuses supportées par les travailleurs atypiques, les personnes peu qualifiées et les ménages à faible revenu, les femmes, les migrants et les jeunes.
Une flexibilité excessive a créé une insécurité de l'emploi extrême.

— Marc Leemans

La discussion passionnée entre délégués et représentants de l’OCDE et du TUAC a abordé un grand nombre de questions.
Le Secrétaire Général de l’OCDE, M. Cormann, a mis en garde les participants sur une reprise qui reste fragile, en particulier pour les catégories vulnérables, ainsi que sur les défis posés par la numérisation et la transition écologique.
La création d’emplois de qualité et la garantie du rôle effectif du dialogue social restent les priorités de l’OCDE, a-t-il déclaré.
Les délégués du TUAC ont fait appel à des investissements plus importants pour les employés et à une augmentation des salaires lors de la reprise (
Hideyuki Shimizu, vice-président du TUAC et secrétaire général de la JTUC RENGO) ; à des interventions politiques proactives pour augmenter les salaires et réduire l’écart salarial entre les femmes et les hommes (
Michele O’Neil, présidente de l’ACTU) ; à la construction d’un internationalisme du travail (
Geoff Tily, économiste principal du TUC) ; à l’importance de garantir la sécurité économique et la confiance des travailleurs pour une transition juste (
Lizette Risgaard, vice-présidente du TUAC et présidente de la FH) ; à la nécessité pour les gouvernements de surmonter l’austérité dans la transition verte (

Jan Philipp Rohde, chargé de mission pour l’environnement à la DGB) ; aux défis du secteur énergétique et la nécessité pour l’OCDE de mettre en place des stratégies de dialogue social (Atle Høiesecrétaire général d’IndustriALL) ; au renforcement des droits du travail pour les millions de travailleurs qui n’ont pas de représentation dans la négociation collective (Lucia Van Westerlaak, présidente du groupe de travail du TUAC sur les multinationales) ; à l’amélioration de la résilience de la chaîne d’approvisionnement grâce à des structures de négociation collective (Merita Jegeni Yildiz, coordinatrice des relations internationales de HAK-IS) ; et à la réforme de la gouvernance des entreprises avec les syndicats pour améliorer le climat, ainsi que le travail décent pour les prochaines générations (Gianna Fracassi, secrétaire générale adjointe de la CGIL).
Un certain nombre de délégations de l’OCDE ont pris la parole pour réagir aux interventions du TUAC, notamment l’Australie, le Canada, le Danemark, la France, l’Allemagne, Israël, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas, la Corée du Sud, les États-Unis et la Turquie, témoignant un fort intérêt commun pour les sujets abordés.
Pour l’OCDE, les orateurs étaient Ulrik Knudsen (Secrétaire général adjoint), Luiz De Mello (Directeur de la Direction des études politiques, Département de l’économie), Stefano Scarpetta (Directeur de l’emploi, du travail et des affaires sociales), Rodolfo Lacy (Directeur de l’environnement) et Carmine Di Noia (Directeur des affaires financières et des entreprises).
La réunion a réaffirmé l’importance du TUAC, l’un des deux comités consultatifs officiels de l’OCDE, pour faire valoir le point de vue des travailleurs et pour souligner la nécessité de mettre en œuvre des politiques en leur faveur dans tous les pays de l’OCDE.