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02 décembre 2020

Réaction du TUAC aux Perspectives économiques de l’OCDE, décembre 2020

Résumé Dans sa dernière édition pour 2020 des Perspectives économiques, l’OCDE fournit des prévisions de croissance et des recommandations politiques pour sortir, à terme, de la crise COVID-19. L’année 2020 se terminera par une baisse du PIB mondial de -4,2 %. La moyenne ...

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Résumé

  • Dans sa dernière édition pour 2020 des Perspectives économiques, l’OCDE fournit des prévisions de croissance et des recommandations politiques pour sortir, à terme, de la crise COVID-19.
  • L’année 2020 se terminera par une baisse du PIB mondial de -4,2 %.
    La moyenne mondiale masque d’importantes disparités entre les pays et reste très incertaine, jusqu’à ce qu’un vaccin soit confirmé et distribué à grande échelle.
    Le taux de chômage mondial restera toujours plus élevé qu’avant COVID-19, à environ 7 % pour les trois prochaines années, soit près de 2 % de plus qu’en 2019.
  • Dans sa réponse politique, l’OCDE soutient une politique budgétaire et monétaire prolongée pour soutenir l’économie, dans le contexte de la pire crise de l’histoire en temps de paix.
  • Au-delà des mesures de soutien immédiat à l’économie, le rapport de l’OCDE suggère d’orienter la politique budgétaire vers l’éducation, la santé et les infrastructures numériques et physiques.
  • En ce qui concerne l’emploi et le marché du travail en particulier, l’accent est mis sur les compétences, l’enseignement et la formation professionnels, les politiques actives du marché du travail et la réduction des « obstacles à la mobilité de la main-d’œuvre », tels que les licences professionnelles et les rigidités du marché du logement.
    En bref, les travailleurs touchés par la crise sont invités à se former et à se déplacer pour trouver un nouvel emploi.
    Peu de choses sont dites sur la nécessité pour les employeurs d’améliorer la protection de l’emploi, ni sur les négociations collectives.
  • L’amélioration de l’accès aux compétences est bien sûr très pertinente, mais certainement insuffisante pour relever l’énorme défi social et économique de l’avenir immédiat, une fois que la plupart des mesures de soutien aux entreprises et aux travailleurs auront été progressivement supprimées.
    À cet égard, les Perspectives économiques manquent à nouveau l’occasion de mentionner le rôle du dialogue social, des institutions du travail et de la négociation collective dans la garantie d’emplois équitables et décents face à la montée du chômage, à l’inégalité des emplois et à la concentration du marché du travail.
  • En outre, l’analyse ne mentionne pas la compression prolongée des salaires et leur découplage par rapport aux niveaux de productivité, ce qui est normal depuis au moins vingt ans, avec des effets négatifs sur la demande globale, et donc sur la croissance économique.
    Une libéralisation supplémentaire du marché du travail intensifierait sans doute ces problèmes au lieu de les résoudre.
  • En ce qui concerne l’inflation et la politique monétaire, les perspectives économiques mettent en évidence trois grandes tendances majeures à l’origine de la stagnation des prix : la mondialisation, le progrès technologique et la concentration du marché ; la réduction des intermédiaires dans le secteur du commerce de détail et la baisse des marges ; la saturation de la demande de biens durables face à l’importance des capacités de production.
  • Une fois de plus, l’OCDE ne reconnaît pas le rôle central des salaires dans les anticipations de prix.
    La sous-consommation dans de nombreuses économies n’est pas le résultat d’une demande « saturée », elle découle au contraire de l’inégalité croissante des revenus et des contraintes budgétaires, qui affectent négativement la demande globale.
  • Entre autres, les perspectives économiques se penchent sur le risque croissant d’insolvabilité et le surendettement du secteur des entreprises, suggérant des moyens viables pour le secteur public de soutenir les entreprises privées, y compris des solutions de financement en fonds propres et en quasi-fonds propres.
    Cependant, il ne soulève pas la question importante des conditionnalités qui devraient être attachées à ces formes de soutien public au secteur des entreprises.
    Contrairement à l’idée de neutralité à tout prix, l’État pourrait bien avoir un rôle de pilotage en stimulant les décisions d’investissement des entreprises et en les orientant vers des directions stratégiques, de la numérisation à l’économie verte.