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24 mars 2025

RBC pour une transition juste : Le groupe de travail du TUAC se penche sur la responsabilité climatique des multinationales

Le 17 mars, le TUAC a organisé une réunion du groupe de travail sur les entreprises multinationales, qui a notamment débattu du rôle des points de contact nationaux et de l’interaction entre les principes directeurs de l’OCDE sur la conduite responsable des entreprises et les ...

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ILO photo e53963

Le 17 mars, le TUAC a organisé une réunion du groupe de travail sur les entreprises multinationales, qui a notamment débattu du rôle des points de contact nationaux et de l’interaction entre les principes directeurs de l’OCDE sur la conduite responsable des entreprises et les législations contraignantes en matière de diligence raisonnable, telles que la directive de l’UE sur la diligence raisonnable.

La réunion comprenait une session dédiée à la RBC pour une transition juste, axée sur le nouveau cadre de RBC pour une transition juste actuellement en cours d’élaboration par l’OCDE – un processus dans lequel le TUAC est activement engagé. Plus de 25 représentants syndicaux de toutes les régions, dont l’Afrique du Sud, l’Indonésie, le Pérou et le Costa Rica, ont discuté avec des représentants de l’OCDE et des ONG des défis posés par la transition verte et du rôle et de la responsabilité spécifiques des entreprises multinationales dans la promotion d’une transition juste.

Les discussions ont mis en évidence l’impact considérable des entreprises multinationales sur les émissions mondiales. Selon un rapport de la Banque mondiale datant de 2023, les activités directes et les chaînes d’approvisionnement de 157 grandes entreprises multinationales représentent ensemble jusqu’à 60 % du total des émissions industrielles mondiales. Si 10 % des émissions proviennent des activités directes des multinationales, leurs chaînes d’approvisionnement sont responsables de 50 % des émissions mondiales.

Les participants ont également noté que les entreprises se réfèrent de plus en plus à la transition juste comme cadre d’action pour le climat, mais que les preuves de mise en œuvre restent extrêmement limitées. Bien que le concept soit de plus en plus intégré dans les politiques des entreprises, il semble qu’il se traduise rarement par des actions et des engagements concrets en matière de climat. L’évaluation par la World Benchmarking Alliance de 180 entreprises dans des secteurs à fortes émissions a révélé que seulement 6 % d’entre elles ont fait preuve d’un engagement significatif avec les travailleurs affectés par la transition.

Dans ce contexte, les participants au TUAC ont fortement insisté sur le fait que le prochain cadre de l’OCDE doit adopter une approche fondée sur les droits, alignée sur les lignes directrices de l’OIT de 2015 sur la transition juste. Ils ont souligné que la négociation collective est un mécanisme essentiel pour naviguer dans la transition, à la fois en termes de politiques d’adaptation et d’atténuation, et ont insisté sur le rôle clé des accords-cadres mondiaux.

Les participants ont souligné que les mesures doivent respecter les principes et les droits fondamentaux au travail et garantir que les travailleurs ont accès à la protection sociale et à des recours tels que des compensations pour les pertes d’emploi et de revenus.

Les principes directeurs de l'OCDE constituent un cadre politique important permettant aux gouvernements de promouvoir une transition juste par le biais d'une conduite responsable des entreprises et de veiller à ce que les multinationales respectent les normes environnementales et sociales. Le TUAC continuera à s'engager activement dans les travaux de l'OCDE sur un nouveau cadre, qui représente une opportunité clé pour faire avancer ce programme, en coordination avec d'autres acteurs, les gouvernements, les représentants des entreprises et les ONG.

— Veronica Nilsson, secrétaire générale du TUAC

Le futur cadre de l’OCDE constitue une initiative cruciale pour garantir que les risques et les avantages de la transition climatique soient répartis équitablement et que les droits des travailleurs restent protégés tout au long des chaînes d’approvisionnement mondiales, à mesure que les industries se transforment pour atteindre les objectifs climatiques.

Crédit photo : Marcel Crozet / OIT