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Perspectives économiques mondiales de l’OCDE et Perspectives économiques intermédiaires 2016 : Les syndicats appellent à une réponse politique collective pour renforcer la demande, créer des emplois et augmenter les salaires

Dans ses dernières prévisions économiques intermédiaires, publiées aujourd’hui, l’OCDE se dit très préoccupée par la situation de l’économie mondiale, pointe du doigt l’instabilité financière et appelle à une « réponse collective plus forte pour renforcer la ...

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Dans ses dernières prévisions économiques intermédiaires, publiées aujourd’hui, l’OCDE se dit très préoccupée par la situation de l’économie mondiale, pointe du doigt l’instabilité financière et appelle à une « réponse collective plus forte pour renforcer la croissance de la demande et de l’emploi ».

L’OCDE a raison de le faire : Sept ans après le début de la reprise économique la plus lente à ce jour, l’économie mondiale ne peut pas se permettre un nouveau ralentissement. La croissance ne sera pas plus élevée en 2016 qu’en 2015 et la faible accélération de la croissance de 0,3 % prévue pour 2017 pourrait également s’avérer irréalisable.

Une réponse collective et globale des gouvernements de l'OCDE et du G20 est essentielle pour éviter que les économies ne s'enfoncent davantage dans la crise.
Il faut pour cela stimuler la demande globale en augmentant l'investissement public et les salaires, afin de créer des emplois et des investissements à long terme.
Les politiques actuelles ne fonctionnent pas.

— John Evans, Secrétaire général de la Commission syndicale consultative auprès de l'OCDE (TUAC).

« L’OCDE reconnaît clairement que l’augmentation de l’investissement public est bénéfique pour la croissance à court terme, qu’elle soutiendra la croissance future et qu’elle améliorera la viabilité des finances publiques. Le message implicite des perspectives intérimaires est que l’investissement actuel réduira (et non augmentera !) les ratios de dette publique », a déclaré M. Evans lors de la publication.
L’OCDE réitère son message de longue date en faveur des réformes structurelles. Cependant, les réformes du marché du travail sont devenues synonymes d’affaiblissement des institutions de négociation collective et de formation des salaires, ce qui entraîne une baisse des salaires et un risque de déflation. « Avec une inflation proche de zéro ou, dans plusieurs économies, presque nulle, il suffit d’un choc négatif pour que la faible inflation se transforme en déflation pure et simple », a déclaré Sharan Burrow, secrétaire général de la Confédération syndicale internationale. « Nous avons besoin d’un programme de politique structurelle pour augmenter les salaires minimums et renforcer la négociation collective. Les gouvernements du G20 doivent entamer une course vers le haut des niveaux de vie et non une course vers le bas ». A l’occasion de la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20 les 26 et 27 février à Shanghai, la Confédération syndicale internationale (CSI) et le TUAC, qui coordonnent le L20 au niveau international, appellent les pays du G20 à réagir aux prévisions de l’OCDE et à stimuler la croissance et l’emploi afin de respecter l’engagement du G20 d’augmenter la croissance de 2,1 % d’ici 2018. Pour ce faire, ils devraient s’abstenir de procéder à des dévaluations compétitives, adopter une nouvelle stratégie en matière de politique budgétaire, augmenter les investissements publics et les salaires pour stimuler la demande, renforcer la croissance à court terme et améliorer la viabilité des finances publiques. « Les gouvernements devraient soutenir des institutions du marché du travail plus fortes afin de garantir une croissance salariale plus élevée, de manière à éviter que l’inflation zéro ne s’installe par le biais d’accords salariaux très faibles, à ré-ancrer les attentes en matière d’inflation et, comme convenu par le G20 sous la présidence turque, en tant qu’outil pour lutter contre les inégalités croissantes et la baisse de la part des revenus du travail « , a déclaré Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI.