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Perspectives économiques de l’OCDE : restriction monétaire, réduction des dépenses sociales et gros bénéfices des banques

Les perspectives économiques de l’OCDE pour mai 2024 recommandent de maintenir les restrictions monétaires « pendant un certain temps encore » et plaident en faveur d’une limitation des dépenses, en mettant l’accent sur les retraites et les autres dépenses sociales. ...

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Les perspectives économiques de l’OCDE pour mai 2024 recommandent de maintenir les restrictions monétaires « pendant un certain temps encore » et plaident en faveur d’une limitation des dépenses, en mettant l’accent sur les retraites et les autres dépenses sociales.

"L'OCDE doit vraiment être plus équilibrée dans son approche de la politique monétaire. Le financement de l'action climatique est une urgence planétaire qui n'attendra pas une période économique plus favorable. Il ne peut être financé en rendant l'investissement plus coûteux et en comprimant les travailleurs.

— Veronica Nilsson, secrétaire générale du TUAC.

Le soutien à l’action climatique sera sapé si elle n’est pas menée de manière socialement juste », a ajouté Veronica Nilsson. « L’OCDE ne devrait pas non plus sous-estimer les dommages que l’accroissement des inégalités cause à la confiance dans la démocratie et dans les politiques gouvernementales. Le TUAC estime que les recommandations des Perspectives économiques de l’OCDE ne sont pas conformes à sa propre analyse dans les Perspectives, qui

  • Décrit comment un impact plus fort que prévu du resserrement monétaire passé pourrait nuire à une reprise déjà faible et se répercuter sur les faillites d’entreprises, l’instabilité des marchés financiers et les crises monétaires dans les marchés émergents.
  • reconnaît que la baisse importante de l’inflation au cours de l’année écoulée correspond à un relâchement de l’inflation due à l’offre, et cite des recherches qui ont montré que la désinflation aux États-Unis est principalement due à l’offre.
  • La baisse des coûts des intrants, la diminution des prises de bénéfices et le renforcement de la croissance de la productivité permettent aux salaires réels de se remettre de la crise du coût de la vie, tandis que l’inflation continue à baisser, ce qui fait douter de la nécessité de maintenir la restriction monétaire.
  • met en garde contre un affaiblissement « excessif » de la croissance et un dépassement de l’objectif de stabilité des prix.

Le TUAC regrette que l’OCDE ne voie pas que les conséquences du maintien d’une restriction monétaire peuvent être aussi graves que celles d’un assouplissement prématuré de la politique monétaire. L’OCDE tire également une conclusion erronée lorsqu’elle signale la montée en flèche des intérêts versés par les banques centrales aux banques commerciales en raison des réserves que ces dernières détiennent auprès de leur banque centrale. Le TUAC n’accepte pas qu’il s’agisse d’un argument valable en faveur d’une plus grande austérité budgétaire. Le TUAC ne croit pas que les banques centrales devraient faciliter la réalisation de profits supplémentaires par les banques à un moment où les finances publiques et les dépenses publiques sont soumises à d’énormes pressions, et sans aucune garantie que les banques ne verseront pas ces gains exceptionnels à leurs actionnaires et à leurs PDG. Le TUAC avertit qu’il est dangereux d’accorder d’énormes profits aux banques tout en comprimant les dépenses publiques et en laissant les travailleurs dans une situation plus difficile.

"Les banques réalisent d'énormes bénéfices exceptionnels grâce aux taux d'intérêt élevés. Il existe de solides arguments en faveur d'une taxe sur les bénéfices exceptionnels des banques, mais l'OCDE n'en parle pas. Il n'est pas acceptable de remettre en question les dépenses sociales et de retraite, mais de ne pas s'attaquer aux bénéfices exceptionnels des banques.

— Veronica Nilsson, TUAC

Voir ici les commentaires plus détaillés du TUAC sur les perspectives économiques pour mai 2024.