Ce site web a été traduit pour votre commodité, mais aucune traduction automatique n'est parfaite. Le texte officiel est la version anglaise du site. Si vous avez des questions concernant l'exactitude de la traduction, veuillez vous référer à la version anglaise.
18 novembre 2022

Les syndicats s’inquiètent de la lenteur des progrès du G20 sur les crises du climat, de la dette et du coût de la vie

La nécessité d’une action mondiale coordonnée des pays du G20 pour faire face aux crises croisées auxquelles nous sommes confrontés est plus évidente que jamais. La présidence indonésienne a mis sur la table des défis cruciaux au cours de l’année écoulée et le sommet des ...

Partager l'article :


La nécessité d’une action mondiale coordonnée des pays du G20 pour faire face aux crises croisées auxquelles nous sommes confrontés est plus évidente que jamais.
La présidence indonésienne a mis sur la table des défis cruciaux au cours de l’année écoulée et le sommet des dirigeants s’est mis d’accord sur quelque 200 mesures, dont la grande majorité sont toutefois des réitérations d’engagements antérieurs.
La déclaration indique une voie politique générale mais ne fournit pas de plan d’action global pour la reprise économique et la résilience.
Le sommet a reconnu l’impact dramatique de l’invasion russe de l’Ukraine, notamment sur le coût de la vie en raison de la flambée des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, ainsi que la perturbation des chaînes d’approvisionnement mondiales, et a soutenu l' »Initiative pour les céréales de la mer Noire » et d’autres efforts visant à soutenir les pays touchés par la crise alimentaire.
Les dirigeants ont convenu que le G20 n’était pas le forum pour résoudre les questions de sécurité et ont souligné la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies condamnant l’agression de la Russie contre l’Ukraine.
Les syndicats saluent l’accord du G20 selon lequel l’augmentation maximale de la température mondiale ne devrait pas dépasser 1,5oC, comme l’exige l’Accord de Paris, et non 2oCcomme c’était le cas auparavant.
Cependant, l’engagement des pays développés à fournir 100 milliards de dollars par an pour le financement du climat n’a toujours pas de plan de réalisation détaillé et les nouvelles initiatives du G20 en matière de financement du climat sont volontaires.
Le L20 se félicite de la création du Fonds de prévention, de préparation et d’intervention en cas de pandémie, mais les contributions à ce fonds sont volontaires et il manque un mécanisme solide pour coordonner l’action.
Soutenant le travail des ministres du travail du G20, le sommet a reconnu que les technologies numériques remodèlent le monde du travail et que la pandémie a exacerbé des inégalités préexistantes, qui touchent de manière disproportionnée les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés, les personnes handicapées et les travailleurs migrants.
Toutefois, le sommet n’a pas proposé d’engagements significatifs pour stimuler l’action.
Confrontés à une crise du coût de la vie et à une récession économique imminente, les travailleurs attendent des dirigeants mondiaux qu’ils agissent pour soutenir leur pouvoir d’achat, taxer les riches et les profits excessifs, et utiliser ces revenus pour investir dans l’économie réelle et l’emploi.
Il n’existe toujours pas de plan global du G20 pour lutter contre la hausse des prix.

Les syndicats demandent aux dirigeants du G20 d'investir dans un Fonds mondial de protection sociale, d'étendre les partenariats pour une transition énergétique juste avec un dialogue social et de garantir l'égalité entre les hommes et les femmes.
Il s'agit là de fondements nécessaires à la résilience et à une paix durable.

— Veronica Nilsson, secrétaire générale du TUAC

Le nouveau contrat social propose un programme de réforme qui investit dans les fondements de la consolidation de la paix et de la reprise économique sur la base de la justice sociale.
C'est la voie à suivre par le Groupe des 20 pour s'attaquer aux déficits et aux déséquilibres systémiques et inverser les inégalités en investissant dans une transition juste, la protection sociale, le dialogue social et le respect des droits des travailleurs et des droits de l'homme.

— Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI