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Le TUAC exprime de sérieuses inquiétudes quant à l’adhésion de l’Argentine à l’OCDE sur fond d’attaques contre les droits des travailleurs

Le TUAC a publié aujourd’hui une évaluation critique de la candidature de l’Argentine à l’adhésion à l’OCDE, soulevant de sérieuses inquiétudes quant aux récentes attaques du gouvernement contre les droits des travailleurs et le dialogue social. Basé sur une ...

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Le TUAC a publié aujourd’hui une évaluation critique de la candidature de l’Argentine à l’adhésion à l’OCDE, soulevant de sérieuses inquiétudes quant aux récentes attaques du gouvernement contre les droits des travailleurs et le dialogue social.

Basé sur une consultation approfondie des syndicats argentins, le rapport révèle un schéma inquiétant : alors même que l’Argentine cherche à rejoindre l’OCDE, son gouvernement sape activement les principes fondamentaux des droits du travail et du dialogue social qu’exigerait l’adhésion à l’OCDE.

Le récent décret du gouvernement contre les syndicats est très inquiétant. En tentant de criminaliser les activités syndicales légitimes, d'éliminer les droits de réunion et de grève et de supprimer les protections des travailleurs, il s'éloigne des normes de l'OCDE au lieu de s'en rapprocher,

— Veronica Nilsson, secrétaire générale du TUAC

Le rapport met en évidence de graves faiblesses institutionnelles. Malgré la reconnaissance légale des droits de négociation collective, le gouvernement argentin a retardé à plusieurs reprises la validation des conventions collectives et imposé des plafonds salariaux unilatéraux. Le déclassement du ministère du travail et la fermeture du ministère national des femmes, du genre et de la diversité témoignent d’un net recul du dialogue social et de l’égalité au travail. Entre-temps, près de la moitié des travailleurs sont employés dans le secteur informel et l’écart salarial entre les hommes et les femmes se maintient à 21 % – des chiffres qui risquent de s’aggraver compte tenu de ces récents changements politiques.

L'Argentine dispose des fondements d'un dialogue social efficace, notamment le Conseil national des salaires et les cadres de négociation collective. Mais ces institutions sont contournées au lieu d'être renforcées,

— Veronica Nilsson, secrétaire générale du TUAC

La position du TUAC est claire : tout chemin vers l’adhésion à l’OCDE doit commencer par des garanties pour la liberté d’association et les droits de négociation collective. Le Conseil national des salaires doit être renforcé et l’Argentine doit élaborer des politiques efficaces pour lutter contre le travail informel et garantir la couverture de la protection sociale. Le rapport souligne également le besoin urgent de réformer le Point de contact national – l’organe chargé de traiter les plaintes concernant les entreprises multinationales – qui fonctionne mal et a été récemment transféré au ministère des Affaires étrangères avec une consultation minimale. Alors que les comités de l’OCDE évaluent la candidature de l’Argentine, le TUAC demande des engagements concrets pour protéger les droits des travailleurs et restaurer un véritable dialogue social. Le parcours de l’Argentine vers l’adhésion à l’OCDE doit inclure une véritable acceptation des Principes directeurs de l’OCDE, le respect de la négociation collective et la reconnaissance des syndicats en tant que partenaires économiques clés. Lisez l’évaluation complète du TUAC ici.

 

Crédit photo : OCDE