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28 septembre 2017

Le L7 au sommet du G7 sur le travail : Les principes de la transition juste doivent sous-tendre l’avenir du travail

Les ministres du Travail du G7 se réunissent à Turin (29 septembre – 1er octobre) pour aborder l’avenir du travail alors que les inquiétudes mondiales concernant l’emploi et l’augmentation des inégalités entre les 1% les plus riches et le reste de la population ...

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Les ministres du Travail du G7 se réunissent à Turin (29 septembre – 1er octobre) pour aborder l’avenir du travail alors que les inquiétudes mondiales concernant l’emploi et l’augmentation des inégalités entre les 1% les plus riches et le reste de la population continuent de croître.Le sondage mondial 2017 de la CSI a révélé que 74% des personnes s’inquiètent des inégalités et 73% des personnes s’inquiètent de la perte de leur emploi. « Les gens sont anxieux, et les travailleurs luttent pour s’en sortir. Ils savent que les entreprises mondiales détiennent le pouvoir de fixer les règles économiques et que le système économique fonctionne en faveur des 1 % les plus riches « , a déclaré Sharan Burrow, secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale. Les changements structurels des économies induits par la numérisation, les changements démographiques et les migrations modifient la forme des emplois et des lieux de travail. Les avancées technologiques peuvent apporter d’énormes avantages à la société, mais elles auront aussi de profondes conséquences sur l’emploi et sa qualité. En outre, les fractures numériques persistent dans le G7 en ce qui concerne les femmes, les groupes défavorisés et les régions rurales, et dans le monde entier : environ 50 % de la population mondiale n’a toujours pas accès à l’internet. Par ailleurs, les estimations sur le déplacement des emplois dû à l’automatisation et à l’essor de l’IA varient entre le chiffre alarmant de 50 % et celui, plus nuancé, de 9 % des professions qui seront complètement déplacées. « L’innovation technologique a toujours été soutenue par les syndicats, et les travailleurs montrent une large acceptation des nouvelles technologies. 85% des personnes interrogées dans le cadre du sondage mondial de la CSI reconnaissent que les nouvelles technologies faciliteront l’exécution des tâches. Les gens considèrent que la technologie est porteuse d’opportunités, mais ils sont conscients qu’elle peut avoir des effets secondaires négatifs sur l’emploi, qui doivent être pris en compte par des règles et des mesures gouvernementales « , a déclaré M. Burrow. Les syndicats des pays du G7 présenteront des priorités clés aux ministres du travail afin de s’assurer que les travailleurs soient assis à la table pour concevoir l’avenir du travail et qu’il y ait une distribution juste et équitable des gains économiques provenant des économies mondialisées et numérisées. « Pour beaucoup, l’avenir du travail est déjà là. Nous avons besoin d’une transition juste pour les travailleurs dont les emplois sont menacés ainsi que pour la négociation collective afin de soutenir la croissance par l’augmentation des salaires », a déclaré Pierre Habbard, Secrétaire général par intérim de la Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE (TUAC). « Les modèles d’entreprise de l’économie numérique sont trop souvent fondés sur l’utilisation de contrats atypiques qui font supporter tous les risques aux travailleurs. Les ministres du G7 peuvent contribuer à façonner un avenir du travail basé sur des emplois de qualité et non des contrats à durée déterminée, et appeler ces entreprises à assumer leurs responsabilités en tant qu’employeurs », a ajouté Mme Habbard. Les syndicats appellent les ministres du travail du G7 à :

  • Soutenir les principes de la transition juste pour les travailleurs ;
  • S’engager dans le dialogue social sur l’impact de l’automatisation et de la numérisation ;
  • Garantir les droits fondamentaux du travail – y compris la liberté d’association et le droit de négocier collectivement – des salaires décents et une protection sociale dans l’économie numérique, et plus particulièrement dans l’économie de plateforme ;
  • Stimuler la création d’emplois, les investissements publics et privés dans les économies verte et de soins, les TIC et les secteurs liés aux STIM, ainsi que la couverture à haut débit ;
  • Permettre aux femmes et aux jeunes de participer au marché du travail en officialisant le travail informel ;
  • Introduire une garantie d’apprentissage tout au long de la vie ;
  • Promouvoir des apprentissages de qualité

Les ministres du Travail du G7 se réunissent à Turin (du 29 septembre au 1er octobre) pour discuter de l’avenir du travail, face à une angoisse qui ne cesse d’augmenter à l’échelle mondiale au sujet de l’emploi et de la hausse des inégalités entre les 1 % des personnes les plus riches et le reste de la population.
Le Sondage d’opinion mondial de la CSI 2017 révèle que 74 % des personnes se disent préoccupées par les inégalités et que 73 % craignent de perdre leur emploi.
 » Les gens sont inquiets, et les travailleurs luttent pour survivre. Ils savent que les entreprises mondiales ont le pouvoir de fixer les règles de l’économie et que le système économique agit en faveur des 1 % des personnes les plus riches « , a déclaré Sharan Burrow, la secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale.


Les changements structurels qui s’opèrent dans les économies sous l’effet de la numérisation, des changements démographiques et de la migration modifient actuellement la structure des emplois et les lieux de travail. Les avancées technologiques peuvent apporter des bienfaits considérables à la société, mais elles peuvent également avoir de profondes conséquences sur l’emploi et la qualité du travail. En outre, les fractures numériques persistent dans les pays du G7 pour les femmes, les groupes défavorisés, dans les zones rurales, et aussi à l’échelle mondiale : environ 50 % de la population mondiale n’a toujours pas accès à Internet, alors que les estimations des pertes d’emplois dues à l’automatisation et au développement de l’intelligence artificielle oscillent entre un niveau alarmant de 50 % et un niveau plus nuancé de 9 % de pertes d’emplois. « Les syndicats ont toujours soutenu l’innovation technologique, et les travailleurs acceptent largement les nouvelles technologies. Le sondage d’opinion mondial de la CSI indique que 80 % des personnes interrogées pensent que les nouvelles technologies vont faciliter le travail. Les gens considèrent que la technologie peut apporter des avantages, tout en ayant conscience des effets négatifs qu’elle peut avoir sur l’emploi et pour lesquels une action gouvernementale et des règles sont nécessaires « , a précisé Sharan Burrow. Les syndicats des pays du G7 présenteront les principes fondamentaux qui permettront aux ministres du Travail de veiller à ce que les travailleurs participent à la réflexion sur l’avenir du travail et à ce qu’il y ait une répartition équitable des bénéfices économiques réalisés dans les économies mondialisées et numérisées. « Pour de nombreuses personnes, l’avenir du travail, c’est maintenant. Il faut une transition juste pour les travailleurs dont les emplois sont en péril, et la négociation collective est nécessaire aussi pour soutenir la croissance en augmentant les salaires « , explique Pierre Habbard, le secrétaire général par intérim de la Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE (TUAC). « Les modèles d’entreprises de l’économie numérique ont trop souvent tendance à recourir aux contrats atypiques qui, au final, font supporter tous les risques aux travailleurs. Les ministres du G7 peuvent contribuer à préparer un avenir du travail qui repose sur des emplois de qualité, et non sur des emplois temporaires, et appeler ces entreprises à engager leur responsabilité en tant qu’employeurs « , ajoute Pierre Habbard. Les syndicats demandent aux ministres du Travail des pays du G7 :

  • d’entériner les principes de transition juste pour les travailleurs ;
  • de s’engager en faveur du dialogue social en ce qui concerne l’incidence de l’automatisation et de la numérisation ;
  • de garantir les droits fondamentaux du travail, notamment le droit à la liberté syndicale et à la négociation collective, ainsi que des salaires décents et une protection sociale suffisante dans l’économie numérique, et plus particulièrement l’économie de plateformes ;
  • de stimuler la création d’emplois et l’investissement public et privé dans l’économie verte et l’économie des soins, dans les technologies de l’information et de la communication, dans le secteur de la science, la technologie, l’ingénierie et la médecine, et dans la couverture Internet haut débit ;
  • de favoriser la présence des femmes et des jeunes sur le marché du travail en transformant le travail informel en travail formel ;
  • de garantir l’apprentissage tout au long de la vie ;
  • de promouvoir une formation de qualité pour les apprentis.