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L’arrestation d’un dirigeant syndical coréen suscite des inquiétudes quant à la liberté d’association et de réunion

Le TUAC se joint à d’autres organisations syndicales internationales pour demander la libération immédiate du président de la Confédération coréenne des syndicats (KCTU), Yang Kyeung-soo, qui a été arrêté le 2 septembre 2021. Le mandat d’arrêt a été délivré à la suite ...

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Le TUAC se joint à d’autres organisations syndicales internationales pour demander la libération immédiate du président de la Confédération coréenne des syndicats (KCTU), Yang Kyeung-soo, qui a été arrêté le 2 septembre 2021.

Le mandat d’arrêt a été délivré à la suite d’une manifestation qui s’est tenue le 3 juillet et qui, selon le gouvernement, a enfreint les réglementations liées à Covid-19 : règles de distanciation sociale et précautions nécessaires, y compris le port de masques et les contrôles de température. Ces allégations sont contestées par la KCTU.

L’arrestation du président Yang met une fois de plus en évidence l’incapacité du système législatif et judiciaire coréen à répondre aux attentes fondamentales en matière de droit des travailleurs à la liberté d’association et au droit de réunion pacifique.

Malgré des progrès récents, notamment la ratification des conventions 87 et 98 de l’OIT qui entreront en vigueur en 2022, l’environnement réglementaire de la Corée pour les syndicats et la liberté d’association reste très difficile, comme le montrent de nombreux rapports syndicaux, y compris ceux du TUAC.

Le président de la KCTU, M. Yang, se préparait à participer aux consultations officielles du TUAC et des entreprises à l’OCDE avec les dirigeants de l’OCDE le 8 septembre, avant la réunion du Conseil ministériel de l’OCDE les 5 et 6 octobre.

Pierre Habbard, secrétaire général du TUAC, a déclaré : « L’arrestation du président Yang est tout simplement inadmissible : « L’arrestation du président Yang est tout simplement une erreur. Il devrait être libéré sans délai. Son arrestation nous rappelle cruellement la nécessité d’une discussion sérieuse sur ce qui lie les pays membres de l’ OCDE et sur ce que l’OCDE défend en termes de droits démocratiques à la protestation pacifique« .