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La spirale des profits et des prix alimente l’inflation et accroît les inégalités

La crise du coût de la vie frappe durement les travailleurs. Les salaires ont du mal, voire du mal, à rattraper l’inflation. Les salaires réels sont en baisse dans tous les pays de l’OCDE. Derrière la crise du coût de la vie se cache une histoire plus profonde. C’est ...

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La crise du coût de la vie frappe durement les travailleurs. Les salaires ont du mal, voire du mal, à rattraper l’inflation. Les salaires réels sont en baisse dans tous les pays de l’OCDE. Derrière la crise du coût de la vie se cache une histoire plus profonde. C’est l’histoire d’entreprises qui utilisent les chocs des prix de l’énergie et des matières premières comme une opportunité pour augmenter leurs profits. Sachant que leurs concurrents sont en mesure de saisir la même opportunité, les entreprises ne se sont pas contentées de répercuter l’augmentation des coûts des intrants sur les prix de leurs produits et services. En outre, elles ont pratiqué des hausses de prix supplémentaires afin d’accroître leurs marges bénéficiaires et de s’approprier une plus grande part des recettes totales générées par l’économie. En fait, la part des bénéfices dans la valeur ajoutée totale atteint actuellement des sommets. Les preuves que les entreprises abusent de la crise pour accroître leurs profits sont accablantes. Elles sont documentées dans les recherches des syndicats, notamment par UNITE et l’Economic Policy Institute. Mais les syndicats et leurs instituts de recherche ne sont pas les seuls à souligner qu’il s’agit d’une spirale « profit-prix » et non « salaire-prix ». Les recherches menées par les entreprises elles-mêmes confirment que l’inflation est alimentée par des profits qui échappent à tout contrôle(Natixis, Unicredit). Même les banques centrales, qui sont habituellement les gardiennes du capital financier, remarquent « l’éléphant dans la pièce » ( BCE, BCE2 et Réserve fédérale).

 

 

 

"Dans les Perspectives de l'emploi de l'année dernière, l'OCDE a appelé les gouvernements des pays de l'OCDE à donner un nouvel élan à la négociation collective et à soutenir les efforts des syndicats (et des employeurs) pour augmenter le nombre d'adhérents et élargir le champ de la négociation. Alors qu'il apparaît de plus en plus clairement que les profits sont le moteur de l'inflation, l'OCDE doit donner suite à cet appel afin que les travailleurs soient en meilleure position pour négocier des augmentations de salaires qui suivent l'inflation".

— Ronald Janssen, économiste principal au TUAC

Utiliser les chocs des prix de l’énergie et des matières premières comme couverture pour distribuer le pouvoir d’achat des salaires vers les profits est injuste et amplifiera les inégalités existantes et élevées (trop élevées).
L’OCDE doit dénoncer les spirales de prix et de profits en cours et l’impact qu’elles ont sur les inégalités et la cohésion sociale.
L’OCDE doit également intensifier son appel pour s’assurer que les travailleurs sont en meilleure position pour négocier des augmentations de salaires qui suivent l’inflation.