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Journée internationale de la femme 2021 : Covid-19 met en péril le progrès (ENG/FR)

(Version française ci-dessous) La Journée internationale de la femme 2021 intervient alors que la pandémie de Covid-19 risque de remettre en cause des années de progrès dans la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Au-delà de cette crise, les femmes sont ...

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(Version française ci-dessous)

La Journée internationale de la femme 2021 intervient alors que la pandémie de Covid-19 risque de remettre en cause des années de progrès dans la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes.
Au-delà de cette crise, les femmes sont surreprésentées dans le travail informel ou précaire, les écarts de rémunération entre les hommes et les femmes persistent, et la discrimination et la violence au travail et à la maison ne disparaissent pas.
Il est temps d’intensifier les efforts en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes et les syndicats appellent à un nouveau contrat social dans le cadre d’une relance Covid-19.

 

Un an après le début de la pire pandémie du siècle, les recherches de l’OCDE montrent que la crise du Covid-19 a laissé les femmes confrontées à des risques élevés de perte d’emploi et de revenu, ainsi qu’à un risque accru de violence, d’exploitation, d’abus ou de harcèlement pendant les périodes de crise et de quarantaine. En outre, les fermetures d’écoles et d’établissements de garde d’enfants sont venues s’ajouter à une longue histoire d’inégalités entre les sexes en matière de travail non rémunéré, les femmes continuant à assumer la majeure partie des tâches domestiques. Représentant près de 70 % du personnel de santé, les femmes sont essentielles dans la lutte contre le Covid-19, mais elles sont aussi beaucoup plus exposées que les hommes aux risques liés au Covid-19 sur leur lieu de travail. Elles constituent la majorité de nombreux autres groupes de travailleurs essentiels, par exemple dans les supermarchés et l’industrie des services. Ces travailleurs restent souvent sous-payés et sous-évalués, ne bénéficiant pas des droits fondamentaux en matière d’indemnités de maladie ou, surtout au cours des premiers mois de la crise, d’équipements de protection individuelle adéquats. Il ne fait aucun doute que les femmes de l’économie informelle ne bénéficient d’aucune protection. De graves problèmes structurels continuent d’entraver l’égalité entre les hommes et les femmes. Les inégalités entre les sexes ont deux causes principales : les plafonds de verre (interruption de carrière en raison d’une « pénalité pour enfant ») et les planchers collants (discrimination pure et simple). Comme l’indique un prochain rapport de l’OCDE,« en moyenne, dans 25 pays européens, il subsiste un écart d’environ 15 % entre les rémunérations horaires des hommes et des femmes ayant des qualifications similaires, ce qui accroît les inégalités et limite la croissance en empêchant les femmes de réaliser pleinement leur potentiel sur le marché du travail« . Il commence à environ 4 % en Colombie, en Belgique et au Costa Rica et va jusqu’à 32,5 % en Corée. L’OCDE met actuellement l’accent sur l’égalité (ou l’absence d’égalité) entre les hommes et les femmes en organisant une longue série d’événements, de réunions et de publications intitulée « March on Gender » (Marche pour l’égalité entre les hommes et les femmes) de février à avril 2021. Le TUAC se félicite de cette attention accrue portée à l’égalité des sexes, qui devrait être suivie d’actions concrètes. Le TUAC attend de la réunion des ministres du Travail de l’OCDE à l’automne et de l’examen de la Recommandation de l’OCDE sur le genre l’année prochaine qu’ils donnent des signaux politiques et qu’ils renforcent l’ambition. À l’occasion de la Journée internationale de la femme 2021, les syndicats, en alliance avec les organisations de défense des droits des femmes, les mouvements féministes, de défense des droits de l’homme et de justice sociale, appellent à un nouveau contrat social pour rétablir la confiance.

 

  • Pour en savoir plus sur les revendications syndicales en faveur d’un « nouveau contrat social pour une reprise et une résilience équitables en termes de genre » , cliquez ici.
  • Pour en savoir plus sur l’initiative de l’OCDE en matière de genre, cliquez ici
  • Lisez le document de l’OCDE, « Les femmes au cœur de la lutte contre le COVID-19 » ici.

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Journée internationale de la femme 2021 : la menace du Covid-19

La Journée internationale de la femme 2021 intervient alors que la pandémie de Covid-19 risque de mettre en péril des années de progrès dans la lutte pour l’égalité des sexes. Au-delà de cette crise, les femmes sont surreprésentées dans les emplois informels ou précaires, les écarts de rémunération entre les sexes persistent, de même que la discrimination et la violence au travail et à la maison. Il est temps d’intensifier les efforts en faveur de l’égalité des sexes et les syndicats réclament un  » nouveau contrat social  » dans le cadre d’une relance du Covid-19. Un an après le début de la pire pandémie du siècle, les travaux de l’OCDE montrent combien la crise Covid-19 a laissé les femmes confrontées à des risques accrus de perte d’emploi et de revenu, et de violence, d’exploitation, d’abus ou de harcèlement en période de crise et de quarantaine. Dans le même temps, les fermetures d’écoles et d’établissements de garde d’enfants s’ajoutent à une longue histoire d’inégalités entre les sexes dans le travail non rémunéré, les femmes continuant à porter l’essentiel du fardeau à la maison. Représentant près de 70 % du personnel de santé, les femmes jouent un rôle essentiel dans la lutte contre la maladie du Covid, et sont aussi beaucoup plus exposées aux risques liés à cette maladie au travail que les hommes. Elles constituent en effet la majorité de nombreux autres groupes de travailleurs essentiels, par exemple dans les supermarchés et l’industrie des services – souvent sous-payées et sous-évaluées, n’ayant pas droit aux indemnités de maladie ni, surtout dans les premiers mois de la crise, à un équipement de protection individuelle adéquat. Il ne fait aucun doute que les femmes dans l’économie informelle ne bénéficient d’aucune protection. De graves problèmes structurels continuent d’entraver l’égalité des sexes. Il existe deux principaux facteurs d’inégalité entre les sexes :  » le plafond invisible  » (liée à l’interruption de carrière due à la « pénalité de l’enfant ») et  » le plancher collant  » (la discrimination pure et simple). Comme l’indique un prochain rapport de l’OCDE, « en moyenne dans 25 pays européens, il subsiste un écart d’environ 15 % dans les gains horaires entre les hommes et les femmes ayant des qualifications similaires, ce qui accroît les inégalités et limite la croissance en empêchant les femmes d’atteindre leur plein potentiel sur le marché du travail ». Cet écart commence à environ 4 % en Colombie, en Belgique et au Costa Rica et passe à 32,5 % en Corée. L’OCDE met actuellement l’accent sur l’égalité des sexes par une série d’événements, de réunions et de publications appelés« March on gender » de février à avril 2021. Le TUAC se félicite de cette attention accrue portée à l’égalité des sexes, qui devrait être suivie d’actions concrètes. Le TUAC attend la réunion des ministres du travail de l’OCDE à l’automne et l’examen de la recommandation de l’OCDE sur l’égalité entre les hommes et les femmes l’année prochaine pour donner des signaux politiques et renforcer l’ambition. À l’occasion de la Journée internationale de la femme 2021, les syndicats, en alliance avec les organisations de défense des droits des femmes, les mouvements féministes, des droits de l’homme et de justice sociale, appellent à un nouveau contrat social pour rétablir la confiance.

 

  • Pour en savoir plus sur les demandes des syndicats en faveur d’un « Nouveau contrat social pour une reprise et une résilience équitables entre les sexes », cliquez ici
  • Pour en savoir plus sur l’initiative de l’OCDE sur l’égalité des sexes, cliquez ici
  • Lisez le document de l’OCDE, « Les femmes au cœur de la lutte contre COVID-19 » cliquez ici