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Indicative unemployment forecasts and the importance of collective bargaining in the context of COVID-19 / Prévisions de chômage indicatives et importance de la négociation collective dans le contexte de COVID-19

Prévisions indicatives du chômage et importance de la négociation collective pour restaurer l’économie dans le contexte de COVID-19 Paris, 15 mai 2020 Principales conclusions La crise du COVID-19 représente une menace sans précédent pour l’économie mondiale, et il est encore ...

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Prévisions indicatives du chômage et importance de la négociation collective pour restaurer l’économie dans le contexte de COVID-19

Paris, 15 mai 2020

Principales conclusions

  • La crise du COVID-19 représente une menace sans précédent pour l’économie mondiale, et il est encore difficile de prévoir la durée et l’impact des mesures d’endiguement sur l’emploi.
  • Les économistes ont retracé dans le temps la relation entre le chômage et la croissance du PIB.
    Sans surprise, les études existantes montrent que, pendant la récession de 2008-2012, les pays dotés d’institutions du travail plus flexibles ont connu une hausse soudaine du chômage, tandis que les pays dotés d’institutions du travail solides ont connu moins de licenciements, compensés par une baisse de la productivité et du nombre d’heures travaillées.
  • Les pics de chômage varieront considérablement d’un pays de l’OCDE à l’autre, allant d’un marché du travail presque stable en Allemagne à une forte hausse en Espagne.
    Ces projections s’appuient sur la réaction de l’emploi au PIB observée lors de la récession de 2008-2012.
    Cependant, les conditions actuelles sont différentes : alors que l’ampleur de la crise COVID-19 éclipse la récession précédente et que les marchés du travail ont été directement touchés, les conditions structurelles ont changé dans plusieurs pays et les gouvernements sont intervenus de manière plus proactive pour soutenir l’économie réelle.
  • La composition sectorielle influe sur les résultats du marché du travail.
    Les mesures de confinement prises pendant la pandémie de COVID-19 touchent principalement l’industrie hôtelière, les transports, le commerce de détail, le commerce et certains segments de l’industrie manufacturière.
    Ainsi, certains pays sont structurellement plus exposés que d’autres aux variations du PIB et de l’emploi.
    Ceux qui ont un important compartiment automobile, comme l’Allemagne, ou un secteur touristique important, comme l’Espagne ou l’Italie, devront être particulièrement vigilants pour éviter des licenciements massifs dans ces secteurs.
  • Les structures de négociation collective diffèrent considérablement d’un pays à l’autre.
    La capacité à garantir la paix sociale et une reprise en douceur dépendra dans une large mesure de l’acceptation plus large des mécanismes de dialogue institutionnalisés et de la capacité à établir un consensus entre les travailleurs et la direction sur leurs attentes respectives à un moment où leur santé et leur sécurité économiques et opérationnelles sont gravement menacées.

Prévisions de chômage indicatives et importance de la négociation collective pour restaurer l’économie dans le contexte de COVID-19

Paris, 15 mai 2020

Principales conclusions

  • La crise du COVID-19 représente une menace sans précédent pour l’économie mondiale, et la durée et l’impact des mesures de limitation sur l’emploi sont encore difficiles à prévoir.
  • Les économistes ont retracé dans le temps la relation entre l’emploi et la croissance du PIB.
    Sans surprise, les études existantes montrent que, pendant la récession de 2008-2012, les pays dotés d’institutions du travail plus flexibles ont connu une augmentation soudaine du chômage, tandis que les pays dotés d’institutions du travail solides affichent moins de licenciements, compensés par une baisse de la productivité et des heures travaillées.
  • Les pics de chômage varieront considérablement d’un pays de l’OCDE à l’autre, d’un marché du travail presque stable en Allemagne à une forte augmentation en Espagne.
    Ces projections s’appuient sur la réponse de l’emploi au PIB observée pendant la récession de 2008-2012.
    Cependant, les conditions d’aujourd’hui sont différentes : alors que l’ampleur de la crise du COVID-19 éclipse la précédente récession et que les marchés du travail ont été directement touchés, les conditions structurelles dans plusieurs pays ont changé et les gouvernements sont intervenus de manière plus interventionniste pour soutenir l’économie réelle.
  • La composition sectorielle affecte les résultats sur le marché du travail.
    Les mesures de confinement pendant la pandémie de COVID-19 affectent principalement l’industrie hôtelière, le transport, la vente au détail, le commerce et certains segments de la production industrielle.
    À ce titre, certains pays sont structurellement plus exposés que d’autres aux variations du PIB et de l’emploi.
    Ceux qui ont un important secteur automobile, comme l’Allemagne, ou touristique, comme l’Espagne ou l’Italie, devront y apporter une attention particulière pour éviter les licenciements massifs dans ces secteurs.
  • Les structures de négociation collective varient considérablement d’un pays à l’autre.
    La capacité à garantir la paix sociale et une reprise en douceur dépendra dans une large mesure de l’acceptation plus large des mécanismes de dialogue institutionnalisés et de la capacité au consensus entre les salariés et leurs employeurs sur les attentes respectives à un moment où la santé et la sécurité économique et opérationnelle sont mis en péril.