Le principal résultat de la réunion des dirigeants du G20 à Buenos Aires (30 novembre – 1er décembre) est l’existence même d’une déclaration finale (« Construire un consensus pour un développement équitable et durable »).).
Considering trade tensions and disagreements on the climate agenda between G20 countries as well as failures at other meetings this year (G7 Summit & OECD Ministerial), consensus was not guaranteed.
Le texte adopté reprend les principales priorités de la présidence argentine – l’avenir du travail, les infrastructures pour le développement et l’avenir alimentaire durable. Cependant, il ne propose que des engagements minimes en matière de multilatéralisme et semble déconnecté des évolutions économiques lorsqu’il annonce des perspectives de « forte croissance mondiale », alors que les signes d’un ralentissement brutal s’accumulent. Les dirigeants n’ont décidé d’aucune action visant à concrétiser les engagements pris dans le passé en matière de réduction des inégalités de revenus.
La déclaration du G20 comprend un engagement à encadrer les discussions politiques en cours sur l’avenir du travail par les principes du dialogue social et par des engagements spécifiques sur les compétences et les filets de sécurité, conformément à la réunion ministérielle du G20 sur l’emploi qui s’est tenue en septembre..
However, G20 Leaders also endorse a separate roadmap on FoW by the G20 Finance Ministers (called « Menu of policy options ») that is less ambitious in scope and ignores social partners.
A two-track approach to FoW would undermine policy coherence.
Au fil des ans, la fonction de coordination des politiques économiques du G20 s’est essoufflée. Le forum se concentre de plus en plus sur les réformes structurelles à long terme. Alors que la croissance inclusive reste l’aspiration, le plan d’action adopté à Buenos Aires s’oriente vers un programme de compétitivité des entreprises, avec peu de considération pour les engagements passés en matière d’inégalité des revenus et de partage des revenus du travail. En ce qui concerne les infrastructures, l’approche du G20 continue d’accorder une attention excessive, voire exclusive, au financement privé et aux partenariats public-privé (PPP), considérant les infrastructures comme une classe d’actifs (c’est-à-dire la « titrisation » des infrastructures pour attirer les financiers et les gestionnaires d’actifs) plutôt que comme un bien public (marchés publics, service public).
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