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Déclaration du TUAC sur la 87ème réunion du Comité de l’acier de l’OCDE : Workers Caught in Trade Crossfire/ Acier et commerce international : les travailleurs pris entre 2 feux

FR (EN BAS) Aucune solution à la surcapacité sidérurgique n’est en vue, et l’escalade des conflits commerciaux met en péril les emplois des sidérurgistes et de l’ensemble de l’industrie manufacturière. La surcapacité a été le principal point d’accord lors ...

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(EN BAS)

Aucune solution à la surcapacité sidérurgique n’est en vue, et l’escalade des conflits commerciaux met en péril les emplois des sidérurgistes et de l’ensemble de l’industrie manufacturière. La surcapacité a été le principal point d’accord lors d’une réunion par ailleurs controversée du Comité de l’acier de l’OCDE, qui a rassemblé des représentants des gouvernements, de l’industrie et des syndicats pour sa réunion de septembre à Paris. La délégation du TUAC comprenait IndustriALL Global, IndustriALL Europe, CFE-CGC (France), Turkish Metalworkers et United Steelworkers (États-Unis). La capacité de production d’acier a augmenté au premier semestre 2019 pour atteindre 2 300,1 millions de tonnes métriques (mmt), creusant l’écart entre la capacité et la production à 440 mmt. En plus de cela, de nouveaux investissements et projets sont prévus dans plusieurs régions, menaçant d’augmenter la capacité mondiale de fabrication d’acier de 2 à 3 % d’ici 2022. Même si le problème fait l’objet d’un consensus, les solutions restent difficiles à trouver. Les syndicats sont frustrés par l’absence de progrès réalisés lors de la 87e réunion du comité de l’acier de l’OCDE pour mettre fin à la surcapacité mondiale et lutter contre les aides d’État déloyales. Des conflits ouverts ont éclaté à plusieurs reprises, notamment autour des désaccords sur les barrières commerciales. Les mesures prises séparément par l’UE et les États-Unis ne sont pas susceptibles de déboucher sur des solutions efficaces lorsque la cause première semble être un problème mondial. Les initiatives commerciales nationales concurrentes créent un cercle vicieux, où la faible rentabilité empêche les entreprises sidérurgiques d’investir dans des solutions durables à long terme, notamment pour adapter leur processus industriel aux contraintes environnementales (moins d’émissions de CO2). Les syndicats considèrent que l’intégration du dialogue social dans la déclaration officielle de la présidence est importante. Une approche fondée sur le marché sans réglementation du travail ne fait qu’accélérer le nivellement par le bas. Les pays dont les coûts sont les plus bas deviennent les principaux, voire les seuls, producteurs compétitifs. Le libre-échange total risque d’entraîner la production et la fabrication d’acier dans les seuls pays où les coûts sont les plus bas. Les syndicats ont encouragé l’application des lignes directrices de l’OCDE en tant que solution potentielle permettant d’atteindre les deux objectifs : atténuer les impacts sociaux et environnementaux d’une manière qui pourrait créer une voie vers des règles du jeu communes. Le Comité a rejeté la tentative d’incorporer les instruments de l’OCDE dans la déclaration du Président. Lisez la déclaration du président de la 87e session du Comité de l’acier ici

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Pas de solution pour la surcapacité acier en vue, l’escalade des conflits commerciaux met en péril les emplois des métallurgistes et de l’industrie manufacturière.

La surcapacité a été le principal point d’accord lors d’une réunion par ailleurs controversée du Comité de l’acier de l’OCDE, qui a réuni des représentants des gouvernements, des industries et des syndicats pour sa réunion de septembre à Paris.
La délégation TUAC comprenait IndustriALL Global, IndustriALL Europe, CFE-CGC (France), des métallurgistes turcs et le Syndicat des métallurgistes unis (États-Unis).

La capacité de production d’acier a augmenté au cours du premier semestre de 2019 pour atteindre 2 300,1 millions de tonnes métriques, élargissant ainsi l’écart entre capacité et production à 440 millions de tonnes métriques.
De plus, de nouveaux investissements et projets sont prévus dans plusieurs régions, menaçant d’augmenter la capacité de production d’acier de 2 à 3% d’ici 2022.

Même avec un consensus sur le problème, les solutions restent floues.
Les syndicats sont frustrés par le manque de progrès réalisé lors de la 87e réunion du Comité de l’acier de l’OCDE sur la lutte contre la surcapacité mondiale et la lutte contre les aides d’État injustes.
Un conflit ouvert a éclaté à plusieurs reprises, notamment autour des désaccords sur les barrières commerciales.
Les mesures prises séparément par l’UE et les États-Unis ne seront probablement pas susceptibles de conduire à des solutions efficaces lorsque la cause fondamentale semble être un problème mondial.

Les initiatives commerciales nationales concurrentes créent un cercle vicieux dans lequel une faible rentabilité empêche les entreprises sidérurgiques d’investir dans des solutions durables à long terme, en particulier pour adapter leur processus industriel aux contraintes environnementales (réduction des émissions de CO2).

Les syndicats considèrent que l’intégration du dialogue social dans la déclaration officielle de la Présidence du Comité est importante.
Une approche basée sur le marché sans réglementation du travail ne fait qu’accélérer la course vers le bas.
Les pays où les coûts sont les plus bas deviennent les principaux producteurs, sinon les seuls, concurrentiels.
Le libre-échange sans nuance conduit potentiellement à la production et à la fabrication d’acier dans les pays aux coûts les plus bas.

Les syndicats ont encouragé l’application des principes directeurs de l’OCDE en tant que solution potentielle permettant d’atteindre les deux objectifs : atténuer les impacts sociaux et environnementaux de manière à créer des conditions équitables.
Le Comité a rejeté l’idée d’incorporer les instruments de l’OCDE dans la déclaration du Président.

Lire la déclaration du président du Comité de l’acier à la 87e session ici (en anglais)