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04 juillet 2017

Déclaration du L20 au sommet du G20 à Hambourg, 7-8 juillet 2017

Le sommet du G20 de Hambourg se tient après une année de réactions négatives des électeurs contre les gouvernements, les institutions et le fonctionnement même des systèmes économiques, en particulier contre un système mondial qui a fait bien plus pour libéraliser et déréglementer les ...

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Le sommet du G20 de Hambourg se tient après une année de réactions négatives des électeurs contre les gouvernements, les institutions et le fonctionnement même des systèmes économiques, en particulier contre un système mondial qui a fait bien plus pour libéraliser et déréglementer les marchés que pour partager équitablement les coûts et les bénéfices de la mondialisation. À l’origine de cette réaction populaire, il y a un double échec politique : d’une part, l’incapacité à assurer une reprise satisfaisante après la crise financière, créant au contraire un « piège à faible croissance » ; d’autre part, l’incapacité à répartir plus équitablement les bénéfices de la mondialisation et du progrès technologique et économique. Alors qu’une proportion importante des ménages des pays du G20 a vu ses revenus réels stagner ou baisser pendant une décennie ou plus, une petite élite a vu ses revenus et sa richesse augmenter de manière souvent spectaculaire. Ces échecs ont conduit à ce que d’importants segments de travailleurs et leurs communautés soient perdants et livrés à eux-mêmes face à une insécurité accrue concernant leur emploi et leur avenir. Selon le sondage mondial 2017 de la CSI : 74% des gens s’inquiètent de l’augmentation des inégalités entre les 1% les plus riches et le reste de la population, 73% s’inquiètent de perdre leur emploi, et 71% pensent que les travailleurs n’ont pas assez d’influence sur la manière dont les règles de l’économie mondiale sont établies. Les dirigeants du G20 doivent écouter ces préoccupations et y répondre par des changements de politique. Le G20 doit prendre des mesures coordonnées pour créer des emplois et parvenir à une répartition plus équitable des richesses générées par la mondialisation et le changement technologique, par le biais de la négociation collective, d’une fiscalité redistributive, d’investissements dans les compétences et de stratégies visant à atteindre les objectifs de développement durable et la transition climatique. Le sommet des dirigeants du G20 doit lancer un appel fort en faveur d’un changement de politique et d’un renforcement de la coordination internationale. Les dirigeants doivent réaffirmer l’appel de leur réunion des ministres du travail (LEMM) en faveur d’un « ensemble intégré de politiques qui place les personnes et les emplois au centre des préoccupations » et s’engager à prendre des mesures en faveur du travail décent pour tous dans les chaînes d’approvisionnement mondiales et dans les économies numérisées et vertes de l’avenir. Ils doivent surtout soutenir l’engagement de leurs ministres de veiller à ce que « les violations du travail décent et des principes et droits fondamentaux au travail ne fassent pas partie de la compétition ».

Comme nous le soulignons dans nos priorités politiques pour le G20 ci-dessous, nous appelons les dirigeants à s'engager :

  • Une relance budgétaire pour sortir du piège de la faible croissance et engager une transition juste vers une économie à faible émission de carbone et numérisée ;
  • Placer la qualité de l’emploi et les salaires au centre des actions du G20 pour lutter contre les inégalités croissantes ;
  • Combler l’écart de rémunération et d’emploi entre les hommes et les femmes ;
  • Soutenir l’emploi des jeunes et le développement des compétences ;
  • Établir la norme en matière de conduite responsable des entreprises en imposant un devoir de diligence en matière de droits de l’homme dans les chaînes d’approvisionnement mondiales ;
  • Accroître la transparence fiscale ;
  • Assurer une répartition équitable des bénéfices du changement technologique ;
  • Une réponse commune aux grands mouvements de réfugiés et à l’intégration des migrants ;
  • Traduire les engagements en matière de changement climatique dans la réalité ;
  • Aligner les politiques du G20 sur l’Agenda 2030 ;
  • Intégrer le dialogue social et assurer la cohérence des politiques au sein du G20.