Commentaires sur le rapport 2021 de l’OCDE « Objectif croissance » : Les réformes structurelles et la pandémie
Résumé
Le 14 mars, l’OCDE a publié l’édition 2021 d’Objectif croissance, qui représente la formule de l’OCDE pour la réussite économique des pays par la mise en œuvre de réformes structurelles.
Au cours des dernières années, une tentative progressive a été ...
Résumé
- Le 14 mars, l’OCDE a publié l’édition 2021 d’Objectif croissance, qui représente la formule de l’OCDE pour la réussite économique des pays par la mise en œuvre de réformes structurelles.
- Au cours des dernières années, une tentative progressive a été faite pour déplacer le terrain méthodologique de la publication d’une perspective de compétitivité, afin d’inclure l’inclusion et l’économie verte.
- L’édition de cette année a considérablement renforcé le soutien aux politiques fiscales expansionnistes, tout en sensibilisant davantage aux questions de protection sociale et de l’emploi.
Cela inclut les ingrédients traditionnels tels que l’investissement dans les compétences, l’éducation, l’activation et les programmes de reconversion, mais cela signifie également une plus grande attention aux filets de sécurité pour fournir une aide au revenu pendant les transitions.
- Le concept et la pertinence de la qualité de l’emploi, et pas seulement de la quantité, ainsi que la nécessité de protéger les travailleurs dans le contexte de la récession actuelle, font l’objet d’ouvertures significatives.
- L’OCDE met notamment en garde contre les risques liés à la réduction de la législation sur la protection de l’emploi (LPE) pendant la crise ou la phase de reprise.
Bien que limitant strictement ses considérations au moment actuel de la crise, il est encourageant qu’Objectif croissance appelle les gouvernements à reconsidérer la déréglementation du marché du travail pour le moment.
- L’OCDE met également en garde contre le dualisme du marché du travail, « un problème de longue date dans plusieurs pays », qui non seulement affecte la qualité de l’emploi mais entrave l’efficacité des mesures sociales, le plus souvent adaptées aux besoins des salariés ayant un emploi permanent à temps plein.
- La publication soutient le renforcement des filets de sécurité sociale pour les travailleurs qui traversent la crise du COVID-19.
Cela comprend à la fois des programmes de maintien de l’emploi et d’autres formes d’aide au revenu pour les travailleurs en relations de travail actives – sans oublier les travailleurs atypiques qui ne sont pas couverts par les filets de sécurité sociale existants et qui doivent également être aidés.
La publication soutient également les salaires minimums comme moyen de garantir un revenu décent aux travailleurs peu qualifiés et marginalisés.
- Lorsqu’il s’agit d’expliquer la nature des réformes structurelles et le rôle du secteur public, Objectif croissance 2021 souligne que l’accent doit être mis sur des politiques « fiscalement expansionnistes » qui « nécessitent une augmentation des dépenses ou améliorent l’efficacité des mesures de relance budgétaire ».
- Enfin, en ce qui concerne la politique environnementale, Going for Growth explique que les réformes ne réussiront pas en l’absence d’une large acceptation du public.
En d’autres termes, il s’agit de tenir compte des préoccupations des citoyens en matière de protection de l’emploi et de sécurité des revenus.
- Pourtant, Objectif croissance reste quelque peu timide quant à la nécessité générale de renforcer la protection du travail et ne reconnaît pas le rôle important de la négociation collective, à la fois pour protéger les intérêts des travailleurs mais aussi pour garantir de meilleures performances et une plus grande résilience des entreprises.
Les prochaines éditions devraient s’appuyer sur le concept de dialogue social et le développer, afin de proposer des recommandations politiques véritablement inclusives.
Résumé
- Le 14 mars, l’OCDE a publié l’édition 2021 d’Objectif croissance, sa publication phare sur la performance économique des pays et les réformes structurelles.
- Au cours des dernières années, on noteune plus grande attention portée sur les questions d »inclusion et d’économie verte, en lieu et place d’une perspective purement axée sur la compétitivité des entreprises, pour inclure.
Toutefois, les recommandations ont conservé une dimension très conservatrice, axée sur l’offre.
- L’édition de cette année a considérablement renforcé le soutien aux politiques budgétaires expansionnistes, tout en sensibilisant davantage aux questions de protection sociale et du travail.
Cela inclut, d’une part, les ingrédients traditionnels tels que l’investissement dans les compétences, l’éducation, l’activation et les programmes de recyclage, mais cela signifie également une attention beaucoup plus grande pour les filets de sécurité afin de fournir une aide au revenu pendant les transitions.
- Le rapport fait mieux état du concept et de la pertinence de la qualité de l’emploi, et pas seulement de sa quantité, ainsi que de la nécessité de protéger les travailleurs dans le contexte de la récession actuelle.
- L’OCDE met notamment en garde contre les risques liés à la réduction de la législation sur la protection de l’emploi pendant la crise ou la phase de reprise.
Bien qu’elle limite strictement ses considérations au moment actuel de la crise, il est encourageant de constater que l’Objectif croissance appelle les gouvernements à reconsidérer la déréglementation du marché du travail.
- L’OCDE met également en garde contre le dualisme du marché du travail, « un problème de longue date dans plusieurs pays », qui non seulement affecte la qualité des emplois mais entrave l’efficacité des mesures sociales, le plus souvent adaptées aux besoins des salariés ayant un emploi permanent à temps plein.
- La publication soutient le renforcement des filets de sécurité sociale pour les travailleurs qui traversent la crise du COVID-19.
Cela comprend à la fois des programmes de maintien de l’emploi et d’autres formes de soutien au revenu pour les travailleurs dans des relations de travail actives – sans oublier les travailleurs atypiques qui ne sont pas couverts par les filets de sécurité sociale existants et qui doivent également être aidés.
La publication soutient également le salaire minimum comme un moyen de garantir un revenu décent aux travailleurs peu qualifiés et marginalisés.
- Lorsqu’il s’agit d’expliquer la nature des réformes structurelles et le rôle du secteur public, Objectif croissance 2021 souligne que l’accent doit être mis sur des politiques « fiscalement expansionnistes » qui « nécessitent une augmentation des dépenses ou améliorent l’efficacité des mesures de relance budgétaire ».
- Enfin, en ce qui concerne la politique environnementale, « Objectif croissance 2021 » explique que les réformes ne réussiront pas si elles ne sont pas largement acceptées par le public.
En termes simples, cela signifie qu’il faut prêter attention aux préoccupations des citoyens en matière de protection de l’emploi et de sécurité des revenus.
- Pourtant, Objective croissance reste quelque peu timide quant à la nécessité générale de renforcer la protection du travail et ne reconnaît pas le rôle important de la négociation collective, à la fois pour protéger les intérêts des travailleurs mais aussi pour garantir de meilleures performances et une meilleure résilience des entreprises.
Les prochaines éditions devraient s’appuyer sur le concept de dialogue social et le développer, afin de proposer des recommandations politiques réellement inclusives.
Resumen
- Le 14 mars, l’OCDE a publié l’édition 2021 d’Objectif croissance, qui représente la formule de l’OCDE pour l’essor économique des pays par l’application de réformes structurelles.
- Au cours des dernières années, il s’est produit un mouvement progressif visant à étendre le champ d’application méthodologique de la publication d’un point de vue purement entrepreneurial et concurrentiel, en y incluant l’inclusion et l’économie verte.
Cependant, les recommandations politiques ont gardé une dimension très conservatrice, du côté de l’offre.
- L’édition de cette année a considérablement renforcé l’appui aux politiques fiscales expansives, tout en augmentant la sensibilisation aux questions de protection sociale et de travail.
Cela inclut, d’une part, des ingrédients traditionnels comme l’investissement dans les qualifications, l’éducation, l’activation et les plans de reconversion, mais cela signifie également qu’il faut accorder beaucoup plus d’attention aux réseaux de sécurité afin de fournir une aide aux revenus pendant les transitions.
- Le concept et l’importance de la qualité de l’emploi, non seulement de la quantité, mais aussi de la nécessité de protéger les travailleurs dans le contexte de la récession actuelle, sont abordés.
- En particulier, l’OCDE attire l’attention sur les risques d’une réduction de la législation de protection de l’emploi (LPE) pendant la crise ou dans la phase de récupération.
Bien que ses considérations se limitent strictement au moment actuel de la crise, il est intéressant que Going for Growth invite les gouvernements à reconsidérer la déréglementation du marché du travail pour le moment.
- L’OCDE évoque également le dualisme du marché du travail, « un problème de longue date dans divers pays », qui affecte non seulement la qualité de l’emploi, mais entrave également l’efficacité des mesures sociales, la plupart du temps adaptées aux besoins des travailleurs ayant un emploi permanent et un emploi à temps plein.
- Cette publication vise à renforcer les systèmes de sécurité sociale pour les travailleurs qui ont été victimes de la crise COVID-19.
Cela inclut tant les registres de maintien de l’emploi que d’autres formes d’aide aux revenus des travailleurs en relation de travail active, sans oublier les travailleurs atypiques qui restent en dehors des réseaux de sécurité sociale existants et qui doivent être aidés.
La publication reprend également les salaires minimaux comme une forme de garantie d’un revenu décent pour les travailleurs peu qualifiés et marginalisés.
- Après avoir expliqué la nature des réformes structurelles et le rôle du secteur public, la publication « Vers la croissance 2021 » indique qu’il faut se concentrer sur des politiques « fiscalement expansives » qui « nécessitent une augmentation des dépenses ou améliorent l’efficacité de la fiscalité ».
- Enfin, en ce qui concerne la politique environnementale, Crecimiento explique que les réformes n’aboutiront pas si elles ne sont pas largement acceptées par les citoyens.
En termes simples, cela signifie qu’il faut tenir compte des préoccupations des citoyens en ce qui concerne la protection de l’emploi et la sécurité des revenus.
- En revanche, Going for Growth est un peu tiède en ce qui concerne la nécessité générale de renforcer la protection du travail et ne reconnaît pas le rôle important de la négociation collective, tant pour protéger les intérêts des travailleurs que pour garantir un meilleur rendement et une plus grande résistance de la part des entreprises.
Les prochaines éditions devraient s’appuyer sur le concept de dialogue social et l’élargir afin de proposer des recommandations politiques véritablement intégratrices.