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20 décembre 2019

TUAC sur le nouveau rapport de l’OCDE : Il est urgent d’augmenter l’aide publique au développement

Le 10 décembre, l’OCDE a publié la 57e édition du Rapport sur la coopération pour le développement. Malgré des tendances positives telles que la baisse record du nombre de personnes vivant dans la pauvreté, le rapport dépeint un tableau sombre, évoquant l’essoufflement de ...

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Le 10 décembre, l’OCDE a publié la 57e édition du Rapport sur la coopération pour le développement. Malgré des tendances positives telles que la baisse record du nombre de personnes vivant dans la pauvreté, le rapport dépeint un tableau sombre, évoquant l’essoufflement de l’action en faveur des objectifs de développement durable des Nations Unies, ainsi que l’augmentation des tensions géopolitiques et commerciales entre les plus grandes économies du monde. En réponse, le rapport lance un appel à la relance de l’action. Pour le TUAC, le rapport est un rappel désastreux de la nécessité du dialogue social et une raison de mettre en garde l’OCDE et les pays membres sur l’utilisation du financement privé. Le rapport montre malheureusement une baisse de l’aide publique au développement (APD) nette globale par les membres du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE, qui est passée de 147,2 milliards USD en 2017 à 143,2 milliards USD en 2018, sept pays seulement ayant honoré l’engagement mondial de 0,7 % en matière d’aide au développement. Le rapport constate également que les pays les moins avancés reçoivent une part plus faible de l’APD totale des membres du CAD, passant de 32,5 % en 2010 à seulement 29 % en 2017. Dans le même temps, le rapport souligne la nécessité d’accroître le financement de l’égalité entre les hommes et les femmes et la possibilité d’une plus grande « écologisation » de l’APD. En ce qui concerne les financements mobilisés auprès du secteur privé, le rapport considère que les 33,9 milliards USD en 2017, soit près d’un quart du volume de l’APD, sont modestes. Ce qui laisse entrevoir la nécessité d’impliquer davantage le financement privé dans le développement.

Des lendemains plus justes, plus verts et plus sûrs

Sous le titre du rapport appelant à des lendemains plus justes, plus verts et plus sûrs, le rapport cherche à aligner la coopération au développement sur les priorités mondiales les plus urgentes d’aujourd’hui, de la menace croissante du changement climatique à l’usure de la réponse aux Objectifs de développement durable et à l’Agenda 2030. En outre, le rapport fournit des preuves, des analyses et des exemples destinés à revigorer les débats publics et politiques sur le développement. Il conclut par un appel à l’action en demandant un changement de cap dans la coopération au développement. À ce titre, le rapport suggère que les gouvernements

  • Moderniser le discours sur le développement
  • Retravailler le développement, en s’assurant qu’il est adapté à l’objectif visé
  • Faites équipe avec les acteurs publics, privés et de la société civile.

Le TUAC se félicite de l’accent mis sur le renforcement de la coopération au développement et de l’appel à l’action. Cependant, les mots ne suffiront pas. Il est urgent d’augmenter l’APD. Tout en appréciant l’idée de moderniser le discours sur le développement afin d’exploiter la solidarité et les intérêts humains, les pays membres de l’OCDE doivent s’efforcer de respecter l’engagement mondial de 0,7 % en matière d’aide au développement. La réduction actuelle de l’APD est inacceptable et les pays membres doivent respecter leurs engagements. Le TUAC encourage l’OCDE et les Etats membres à considérer le dialogue social comme un outil permettant d’assurer une action cohérente en vue d’une transition juste. Nous saluons également l’appel à faire équipe avec les partenaires concernés, y compris les acteurs de la société civile. Nous convenons également que le financement privé peut jouer un rôle dans le développement. Cependant, nous devons une fois de plus mettre en garde contre l’idée que le financement privé peut s’avérer être une solution rapide. L’OCDE et les pays membres doivent être conscients que le financement privé a son propre prix. Le développement est une question de biens publics et d’objectifs sociaux. Les projets de développement sont donc trop importants pour être laissés aux seuls investisseurs privés et le financement privé ne doit pas être considéré comme un substitut à l’APD. L’option publique pour impliquer le secteur privé dans le développement (à savoir les marchés publics traditionnels) doit rester l’option préférée parce que c’est celle qui maintient les gouvernements dans le « siège du conducteur », et non les avocats, ni les investisseurs financiers.

 

 

Lisez le rapport de l’OCDE ici.