La réunion du Conseil ministériel de 2017 a pour objectif de « mettre la mondialisation au service de tous » et le Forum de l’OCDE qui l’a précédée entend « combler les fossés ». Cela est nécessaire après une année de réactions brutales contre les gouvernements, les institutions et le fonctionnement même des systèmes économiques. À l’origine de ce retour de bâton, il y a un double échec politique : (1) celui d’une reprise économique satisfaisante depuis 2008, au profit d’un piège à faible croissance ; et (2) celui d’une répartition plus équitable des gains issus du progrès technologique et économique. Les affiliés du TUAC sont en première ligne pour proposer des solutions politiques et répondre à ces véritables griefs. Les gouvernements qui se réunissent à l’OCDE doivent donner l’espoir que des changements politiques sont apportés en réponse à ces griefs. Plusieurs dirigeants syndicaux participeront et s’exprimeront lors du Forum de l’OCDE et de la réunion du Conseil ministériel qui se tiendront du 6 au 8 juin à Paris. Le TUAC a publié ses recommandations clés (affichées sur la droite) qui fixent des objectifs que les gouvernements de l’OCDE doivent prendre en compte lorsqu’ils élaborent des politiques visant à combler les écarts de productivité et d’emploi, et qu’ils révisent leurs stratégies en matière de compétences, d’investissement, d’innovation et de réglementation. Ces objectifs sont basés sur la Déclaration du TUAC à la CMM de l’OCDE (les versions anglaise et française sont affichées à droite). Le TUAC tiendra sa session plénière le 5 juin pour discuter des réunions à venir. Au cours de la semaine, nous tiendrons un live-tweet via @TUACOECD et publierons une évaluation des résultats de la MCM. ______________ La réunion 2017 du Conseil au niveau des ministres compte faire en sorte que » la mondialisation fonctionne pour tous « , alors que le forum de l’OCDE, qui la précède, a l’intention de » combler les fossés « . Cela est bien nécessaire à l’issue d’une année marquée par la révolte contre les gouvernements, contre les institutions et contre le fonctionnement-même du système économique. Au cœur de ce rejet populaire réside un double échec politique : premièrement l’incapacité à agir pour une reprise économique satisfaisante après la crise financière qui aboutit au piège de la croissance faible ; et deuxièmement, l’incapacité d’offrir une répartition plus équitable des bénéfices de la mondialisation et du progrès technologique et économique. Les syndicats affiliés du TUAC sont en première ligne pour proposer des solutions politiques et pour donner suite aux légitimes revendications qui ont été à l’origine de ce rejet populaire. Les gouvernements réunis à l’OCDE doivent donner l’espoir que ces attentes se traduiront par un changement de politique. Plusieurs dirigeants syndicaux participeront à la réunion du Forum de l’OCDE et du Conseil des ministres les 6 et 8 juin à Paris. Le TUAC a publié ses recommandations clés (affichées sur le côté droit) sur les objectifs que doivent tenir les gouvernements des pays de l’OCDE pour combler les déficits d’emplois et de productivité et pour agir pour les compétences, l’investissement, l’innovation et la réglementation. Elles sont tirées de la déclaration du TUAC à la Ministérielle de l’OCDE (version anglaise et française affichée sur le côté droit). Le TUAC tiendra sa session plénière le 5 juin pour discuter de ces réunions à venir.
Au cours de la semaine, retrouvez-nous sur tweeter via @TUACOECD, et nos premières réactions au vu des résultats de la ministérielle.
