Pourquoi le dialogue social et la négociation collective sont-ils importants pour les systèmes de compétences et l’offre de formation ?
Les marchés du travail modernes exigent une formation initiale de qualité et un accès continu à l’amélioration et à la requalification des compétences.
Les débats politiques en font la première solution pour l’avenir du travail.
Pourtant, la réalité est que les écarts de compétences et les inadéquations persistent, que les systèmes publics d’éducation et de formation souffrent d’un sous-financement chronique et que des groupes entiers de la population sont à la traîne, faute d’incitations ou d’opportunités suffisantes pour se reconvertir ou se perfectionner.
Le nouveau document de discussion du TUAC examine comment les syndicats peuvent contribuer à relever certains de ces défis en s’appuyant sur un ensemble de bonnes pratiques.
La version complète peut être téléchargée ici et sur le côté gauche.
Le document présente les syndicats comme des partenaires essentiels à une époque où de nouveaux besoins professionnels émergent en raison des besoins de l’économie numérique et de l’économie verte.
Dans le monde du travail de demain, les systèmes d’apprentissage tout au long de la vie doivent être révisés et les travailleurs bénéficieraient d’un droit statutaire à un congé payé pour apprendre, sous une forme adaptée au système national.
Les employeurs doivent également être encouragés. Un sondage réalisé auprès de chefs d’entreprise a montré que, bien qu’ils souhaitent que les travailleurs soient préparés à l’intelligence artificielle (IA), « seuls 3 % d’entre eux réinvestissent dans la formation« .
Dans cette équation, les travailleurs particulièrement vulnérables risquent de prendre encore plus de retard.
La négociation collective, les accords d’apprentissage et le soutien institutionnel à un partenariat social fort ancreraient des systèmes d’apprentissage et de formation plus inclusifs.