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Suppression des droits du travail en République de Corée et valeurs fondamentales de l’OCDE

Dans une lettre adressée à Hwang Kyo-ahn, premier ministre et président en exercice de la République de Corée, John Evans, secrétaire général de la TUAC, a réitéré les profondes inquiétudes du mouvement syndical international face à l’incapacité de la République de Corée à ...

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Dans une lettre adressée à Hwang Kyo-ahn, premier ministre et président en exercice de la République de Corée, John Evans, secrétaire général de la TUAC, a réitéré les profondes inquiétudes du mouvement syndical international face à l’incapacité de la République de Corée à faire respecter la liberté de réunion et les droits fondamentaux du travail, et en particulier face à la condamnation de M. Han Sang-guyen, président de la Confédération coréenne des syndicats (KCTU), affiliée à la TUAC, aux côtés de la FKTU, à trois ans de prison pour des accusations liées à l’exercice légitime de ses activités syndicales.

Le cas de M. Han n’est pas isolé.
Plus d’une douzaine de syndicalistes coréens sont détenus pour des motifs similaires.
La répression des syndicats par le gouvernement coréen est une réalité.
Elle est la manifestation de graves manquements du gouvernement coréen et des institutions publiques à la liberté de réunion pacifique, mais aussi à la liberté d’association et, plus largement, aux droits fondamentaux du travail, comme le montrent les nombreux cas portés contre la Corée devant l’OIT.
La répression contre les syndicats s’inscrit dans un contexte d’inégalités de revenus profondément ancrées dans la société coréenne – l’une des plus élevées de la zone OCDE -, de graves déséquilibres sur le marché du travail et de précarité de l’emploi – plus de 40 % des Coréens sont des travailleurs « non réguliers » – et, plus récemment, d’une profonde crise politique.

Partageant la lettre avec tous les ambassadeurs de l’OCDE et avec Angel Gurría, Secrétaire général de l’OCDE, John Evans appelle« l’OCDE à prendre toutes les mesures appropriées pour que l’Organisation puisse aider efficacement le peuple coréen et jeter les bases d’un modèle de croissance durable et inclusif, fondé sur l’État de droit et le respect des normes internationalement reconnues« . Le TUAC est convaincu que l’OCDE a la responsabilité collective de veiller à ce que tous les pays membres et candidats adhèrent aux valeurs fondamentales de l’Organisation et les respectent.

Liens

18/11/2016 | Mission de solidarité du groupement Global Unions en Corée : la nécessité d’un modèle de croissance inclusif et durable
https://tuac.org/en/public/e-docs/00/00/12/A7/document_news.phtml

08/07/2016| Lettre du TUAC au Secrétaire général de l’OCDE : La régression des droits syndicaux en Corée remet en cause la crédibilité de l’OCDE
https://tuac.org/en/public/e-docs/00/00/12/63/document_news.phtml

07/06/2016| Le 20e anniversaire de l’adhésion de la Corée à l’OCDE est assombri par des violations des droits du travail et de la liberté de réunion
https://tuac.org/en/public/e-docs/00/00/12/38/document_news.phtml

06/04/2016| Le respect des droits du travail en Corée dans le contexte de l’OCDE
https://tuac.org/en/public/e-docs/00/00/11/D8/document_doc.phtml

23/11/2015| Le TUAC condamne la répression du gouvernement coréen contre les syndicats
https://tuac.org/en/public/e-docs/00/00/11/63/document_news.phtml