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01 août 2025

Le sommet du L20 appelle à un nouveau contrat social pour lutter contre les inégalités et promouvoir le travail décent

Les membres du L20 se sont réunis à George, en Afrique du Sud, les 28 et 29 juillet, sur le thème : « Favoriser la solidarité, l’égalité et la durabilité grâce à un nouveau contrat social ». Les dirigeants syndicaux des pays du G20 et d’ailleurs ont discuté des priorités ...

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G20 George-8753

Les membres du L20 se sont réunis à George, en Afrique du Sud, les 28 et 29 juillet, sur le thème : « Favoriser la solidarité, l’égalité et la durabilité grâce à un nouveau contrat social ».

Les dirigeants syndicaux des pays du G20 et d’ailleurs ont discuté des priorités syndicales pour faire avancer la politique industrielle et une transition juste, de l’impact des conflits commerciaux sur les travailleurs, des droits du travail, de l’informalité et du travail précaire, de la fiscalité et de la dette, des défis géopolitiques, de la numérisation et de l’intelligence artificielle.

Le sommet du L20 s’est achevé par une session de dialogue entre le L20 et les chefs de délégation à la réunion des ministres du travail et de l’emploi du G20 (LEMM), afin de discuter d’approches communes pour lutter contre les inégalités, favoriser la croissance des salaires réels et augmenter la part des revenus du travail dans le PIB.

La session était animée par Luc Triangle, secrétaire général de la CSI, et comprenait le vice-ministre sud-africain de l’emploi, le ministre d’État britannique du travail et des pensions, le secrétaire d’État allemand au travail, le délégué français à l’OIT et représentant au G20, ainsi que le directeur général de l’OIT.

Les participants ont présenté la manière dont ils ont fait progresser le travail décent, les politiques salariales et les initiatives visant à construire un meilleur contrat social. L’importance des engagements du G20 sur la participation des femmes au marché du travail et la poursuite des progrès sur les taux de NEET (Not in Education, Employment or Training) ont été soulignés, ainsi que le rôle clé des salaires décents, du travail décent et d’une protection sociale forte dans la lutte contre les inégalités et l’obtention d’une part équitable des revenus pour les travailleurs. Les syndicats ont décrit ce à quoi ressemble une véritable inégalité et ont insisté sur la nécessité de mettre en place des actions concrètes.

À l’issue du sommet, le L20 a publié une déclaration intitulée « Un agenda centré sur les travailleurs pour l’équité et la justice dans le monde ».

Réunion des ministres du travail et de l’emploi

Une délégation du L20 a participé au LEMM du G20, les 30 et 31 juillet, et a exprimé les priorités syndicales du Sommet du L20 :

a déclaré Luc Triangle :

"Nous tous ici - syndicats et gouvernements - avons la même responsabilité : répondre immédiatement aux problèmes quotidiens des travailleurs, leur donner les moyens de sortir de la pauvreté, de l'informalité, de la précarité et assurer un travail décent et une vie décente pour tous".

"Des syndicats forts sont essentiels pour garantir que ces politiques soutiennent les moyens de subsistance des travailleurs. En outre, un dialogue social et des négociations collectives solides sont des outils essentiels pour soutenir ces politiques et garantir leur efficacité et leur durabilité."

— Luc Triangle, secrétaire général de la CSI

Le président du Congrès des syndicats sud-africains (COSATU), Zingiswa Losi, a ajouté :

"La réduction des inégalités est une responsabilité partagée. La création d'emplois décents, le dialogue social, la négociation collective et les salaires décents sont des voies éprouvées vers des sociétés plus justes et plus équitables".

— Zingiswa Losi, présidente du Congrès des syndicats sud-africains (COSATU)

Le LEMM s’est clôturé par la présentation de la déclaration conjointe L20-B20 et l’adoption de la déclaration ministérielle du G20 sur le travail et l’emploi.

Déclaration ministérielle du G20 sur le travail et l’emploi

Les syndicats ont salué l’adoption de la déclaration ministérielle du G20 sur le travail et l’emploi, qui réaffirme les engagements pris pour promouvoir le travail décent et les emplois de qualité, ainsi que les priorités politiques visant à réduire les inégalités dans le monde du travail. Elle reconnaît l’importance du renforcement de la protection sociale et souligne l’importance de la protection des droits des travailleurs et d’un dialogue social efficace.

Les ministres du G20 se sont engagés à améliorer la qualité, la portée et la réactivité des stratégies nationales pour l’emploi des jeunes et à renforcer les transitions entre l’éducation et le travail en investissant dans l’EFTP (formation technique, professionnelle et éducative) de qualité, l’apprentissage, l’apprentissage en cours d’emploi et l’amélioration des compétences/la requalification.

Les ministres ont adopté l’objectif du G20 pour la jeunesse de Nelson Mandela Bay, qui vise à réduire le nombre de NEET chez les 15-29 ans de 5 % supplémentaires d’ici à 2030, ainsi que l’objectif de Brisbane-EThekwini, qui prolonge leur engagement à réduire de 25 % l’écart entre les hommes et les femmes en matière de participation au marché du travail d’ici à 2030.

Ils se sont également engagés à réduire progressivement l’écart salarial entre les hommes et les femmes et à promouvoir l’égalité de rémunération pour un travail de valeur égale, en encourageant les pays du G20 à s’efforcer de réduire l’écart salarial entre les hommes et les femmes de 15 % d’ici à 2035, en vue de réexaminer cette ambition après cinq ans et de porter cet engagement à 35 % d’ici à 2035.

Les syndicats ont salué la reconnaissance par les ministres de l’importance de la liberté d’association, de la négociation collective et du dialogue social tripartite, ainsi que le soutien à la conduite responsable des entreprises et à la transparence dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, et la promotion des efforts et des protections en matière de diligence raisonnable.

La Secrétaire générale de la Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE (TUAC), Veronica Nilsson, a conclu :

"Il est positif que la déclaration ministérielle comprenne des engagements visant à promouvoir les mécanismes de fixation des salaires et les politiques de protection des salaires, et qu'elle reconnaisse l'importance de salaires minimums adéquats, fixés par la loi ou négociés collectivement, dans la lutte contre les rémunérations inadéquates et les bas salaires".

"Toutefois, nous regrettons que la déclaration n'ait pas inclus une référence forte aux salaires décents - des salaires suffisants pour couvrir les coûts réels de la vie pour les travailleurs - malgré leur importance cruciale en tant qu'outil pour réduire les inégalités et faire progresser la justice sociale".

— Veronica Nilsson, secrétaire générale du TUAC