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Le Forum syndical-CAD 2019 traite du financement du secteur privé, du changement climatique et de la transition au-delà de l’APD

Le 9 avril, le5ème Forum syndicats-Comité d’aide au développement (CAD) s’est tenu sous les thèmes principaux du rôle du financement privé et du dialogue social dans la réalisation des ODD. Le Forum syndicats-CAD se réunit chaque année à l’OCDE et est organisé ...

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Le 9 avril, le5ème Forum syndicats-Comité d’aide au développement (CAD) s’est tenu sous les thèmes principaux du rôle du financement privé et du dialogue social dans la réalisation des ODD. Le Forum syndicats-CAD se réunit chaque année à l’OCDE et est organisé conjointement par le TUAC et le Réseau syndical de coopération au développement (TUDCN) de la CSI. Le forum s’est ouvert sur une session consacrée à la contribution du secteur privé aux Objectifs de développement durable (ODD) et à l’appel de l’OCDE en faveur d’un « impératif d’impact » dans le financement du développement durable. Alors qu’une augmentation significative des investissements est nécessaire pour atteindre les ODD, les syndicats ont fait valoir que la « mobilisation » des financements est assortie de conditions. Par exemple, les droits du travail et la responsabilité, la protection des services publics et la garantie que le secteur privé intègre effectivement les ODD dans sa stratégie d’investissement et d’entreprise. Au cours de la session, un certain nombre de questions politiques et de choix difficiles ont été abordés, notamment :

  • Les possibilités de mobiliser les investissements des fonds de pension (par le biais d’un investissement responsable efficace), mais aussi les limites et les risques (régimes de pension soumis à la pression de l’évolution démographique combinée à un environnement prolongé de faibles taux d’intérêt) ;
  • Le risque pour les gouvernements bénéficiaires de perdre leur autonomie dans les programmes d’investissement impliquant le secteur privé et pour les accords de partage des risques – privatiser les gains, socialiser les pertes ;
  • Garantir l’accès du public aux données, normaliser la transparence des données lorsque les exigences de confidentialité des entreprises deviennent un obstacle ou une entrave ;
  • L’absence de prise en compte des normes du travail et des principes du dialogue social dans les programmes d’investissement qui prétendent avoir un « impact social » ;
  • La mesure dans laquelle les principes d’efficacité du développement et de transparence sont partagés par les parties non membres du CAD, et par le programme d’investissement chinois en particulier.

Les discussions se sont poursuivies lors de la deuxième session, en se concentrant sur le rôle du dialogue social dans la réalisation des ODD et de la transition juste. Avec l’Accord de Paris en toile de fond, les participants ont discuté des « impératifs d’une transition juste de la main-d’œuvre et de la création de travail décent et d’emplois de qualité conformément aux priorités de développement définies au niveau national », comme le souligne l’Accord de Paris lui-même. La transition juste est fondée sur une approche inclusive qui rassemble les travailleurs, les communautés, les employeurs et les gouvernements dans le cadre d’un dialogue social afin de mettre en place les plans, les politiques et les investissements concrets nécessaires à une transformation rapide et équitable vers une économie à faibles émissions de carbone. Un objectif qui se reflète également dans les objectifs du Millénaire pour le développement. Lors de la réunion, les syndicats ont utilisé des expériences pratiques pour encourager le CAD à promouvoir davantage la cohérence entre l’accord de Paris – et les principes de transition juste – et la coopération au développement. Enfin, lors de la troisième et dernière session, le secrétariat de l’OCDE a présenté ses travaux en cours sur l’étude du comportement des financements extérieurs lorsque les pays passent d’un stade de développement à un autre (par exemple d’un pays à revenu intermédiaire inférieur à un pays à revenu intermédiaire supérieur), y compris la fin éventuelle de l’éligibilité à l’aide publique au développement. Les présentations de l’OCDE ont mis en lumière plusieurs cas spécifiques à des pays ou à des secteurs où la perte de l’éligibilité à l’APD n’a pas été compensée par une augmentation comparable des flux d’investissements publics et/ou privés. Les syndicats ont une fois de plus souligné l’importance du dialogue social et de la coopération technique en tant qu’éléments clés lors de l’élaboration de lignes directrices politiques.

 

Pour plus d’informations, veuillez consulter les Priorités syndicales pour le Comité d’aide au développement de l’OCDE ici.