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25 janvier 2019

Le financement privé du développement et les objectifs de développement durable – Maintenir le leadership public et assurer la responsabilité du secteur privé

La semaine dernière, l’OCDE a accueilli la deuxième semaine annuelle du financement privé pour le développement durable (PF4SD Week). Cette semaine a rassemblé des acteurs des secteurs public et privé, des syndicats et de la société civile pour discuter de nouvelles approches dans ...

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La semaine dernière, l’OCDE a accueilli la deuxième semaine annuelle du financement privé pour le développement durable (PF4SD Week).
Cette semaine a rassemblé des acteurs des secteurs public et privé, des syndicats et de la société civile pour discuter de nouvelles approches dans l’utilisation du financement privé pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD).
Le TUAC, aux côtés du Trade Union Development Cooperation Network (TUDCN) de la CSI, y a participé activement, soulignant la nécessité d’un dialogue social et du maintien du contrôle de l’agenda du développement par les gouvernements, et non par les intermédiaires financiers et les grandes entreprises multinationales.
L’aide publique au développement des pays développés étant actuellement bien inférieure à l’engagement mondial de 0,7 %, beaucoup, y compris l’OCDE, se tournent vers le financement privé comme moyen d’atteindre les ODD et de réaliser l’Agenda 2030.
Ainsi, la mobilisation du financement privé est souvent considérée comme essentielle pour atteindre les ODD et les gouvernements orientent de plus en plus l’aide publique au développement pour soutenir les investissements privés dans les projets de développement.
Lors de la semaine PF4SD, l’OCDE a présenté son nouveau rapport, Social Impact Investment 2019, qui appelle à l’application de normes internationales en matière de collecte de données et de mesure de l’impact.
Cela implique de mieux mesurer et suivre les résultats finaux et donc l’impact des différentes formes de financement privé dans le développement, y compris la finance mixte, la finance verte et l’investissement à impact social, ainsi que l’efficacité globale de l’engagement du secteur privé par le biais de la coopération au développement.
Contribuant aux discussions de l’OCDE, le TUAC et le TUDCN ont convenu que le financement privé peut jouer un rôle important dans le développement et se félicitent de l’attention accrue portée à l’efficacité.
Lors de la séance d’ouverture, Pierre Habbard, secrétaire général du TUAC, a rappelé que le financement privé a son prix et que les projets de développement sont trop importants pour être laissés aux seuls investisseurs privés.
L’option publique pour impliquer le secteur privé dans le développement (à savoir les marchés publics traditionnels) doit rester l’option privilégiée parce que c’est celle qui maintient les gouvernements aux commandes, et non les avocats ou les investisseurs financiers.
Le développement est une question de biens publics et d’objectifs sociaux – et non une « classe d’actifs » pour les investisseurs.
Les participants au TUAC et au TUDCN ont souligné la nécessité de rendre les critères relatifs aux investissements du secteur privé dans la coopération au développement cohérents et totalement alignés sur les principes internationaux d’efficacité du développement.
Les principes de financement mixte de l’OCDE, récemment adoptés et approuvés par le G7, offrent un cadre complet.
Cependant, en ce qui concerne l’OCDE elle-même, ils peuvent être mieux soutenus et encadrés par d’autres instruments clés de l’OCDE tels que les Principes directeurs révisés de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales et les Lignes directrices sur le devoir de diligence, les Principes pour la gouvernance publique des partenariats public-privé et le « Cadre » de 2017 pour une meilleure gouvernance des infrastructures, pour n’en citer que quelques-uns.