Les dirigeants syndicaux des pays du G20 et d’ailleurs ont lancé leur engagement auprès de la présidence du G20 de cette année.
Le ministre sud-africain du travail a souligné l’importance d’une forte participation du groupe des 20 travaillistes (L20) aux processus du G20. Un représentant du bureau du président sud-africain au G20 et le directeur général adjoint de l’OIT étaient également présents.
L’accent mis cette année par le G20 sur la solidarité, l’égalité et la durabilité constitue un moment important pour tirer parti des avancées réalisées sous la présidence brésilienne et pour veiller à ce que le G20 agisse en faveur des travailleurs du monde entier.
Luc Triangle, secrétaire général de la CSI, a déclaré : « Le mouvement syndical mondial est prêt, comme toujours, à travailler avec la présidence du G20 afin d’apporter des changements réels et positifs pour les travailleurs. Le gouvernement brésilien a montré ce qu’il était possible de faire et la présidence sud-africaine est bien placée pour poursuivre ce bon travail. Les principes de solidarité, d’égalité et de durabilité sont au cœur de la vision des syndicats pour une économie mondiale plus juste, plus inclusive et plus démocratique ».
Veronica Nilsson, secrétaire générale du TUAC, a ajouté : « Vingt ans après sa création, le G20 se trouve à la croisée des chemins, à un moment où la coopération internationale est fondamentalement remise en question. Les gouvernements doivent honorer leurs engagements et prendre des mesures décisives pour lutter contre les inégalités, promouvoir le travail décent et assurer une transition juste pour tous les travailleurs du monde.
Tout au long du G20 de cette année, le L20 vise à :
- Consolider les progrès en matière de salaires décents, de protection sociale et de transition équitable.
- Faire progresser les engagements concrets en matière de droits du travail, de négociation collective et de formalisation de l’économie informelle.
- Promouvoir des politiques industrielles durables pour soutenir les pays en développement dans la transition verte.
- Garantir un avenir numérique inclusif en investissant dans les infrastructures et les compétences numériques, ainsi qu’en réglementant rigoureusement les plateformes de travail numérique.
- Réformer la finance internationale afin de garantir le financement d’emplois décents, de la protection sociale et de l’action climatique, y compris une convention fiscale des Nations unies et un allègement de la dette pour les pays en développement.
Le L20 s’engage à travailler avec la présidence sud-africaine pour faire avancer ces priorités et construire une économie mondiale plus juste et plus durable.