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18 juillet 2023

L’OCDE et les gouvernements doivent répondre à l’inquiétude grandissante de l’opinion publique concernant le coût de la vie

Selon l’enquête de l ‘OCDE intitulée  » Les risques qui comptent  » et publiée aujourd’hui, 91 % de la population active de 27 pays de l’OCDE est préoccupée par le coût de la vie. Près de la moitié (47 %) des personnes interrogées sont préoccupées par le coût ...

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Selon l’enquête de l ‘OCDE intitulée  » Les risques qui comptent  » et publiée aujourd’hui, 91 % de la population active de 27 pays de l’OCDE est préoccupée par le coût de la vie. Près de la moitié (47 %) des personnes interrogées sont préoccupées par le coût des quatre catégories couvertes par l’enquête : les produits alimentaires essentiels, le logement, l’énergie domestique et le remboursement des dettes. Les parents d’enfants et les personnes interrogées appartenant au quintile de revenu le plus bas sont particulièrement inquiets, par rapport aux non-parents et au quintile de revenu le plus élevé (54 % contre 43 %, et 53 % contre 39 %, respectivement). Sans surprise, l’OCDE constate que « davantage de personnes interrogées ont tendance à s’inquiéter du coût de la vie dans les pays où le filet de sécurité sociale est historiquement plus faible ». Seule une personne sur trois est convaincue que l’aide gouvernementale sera suffisante pour l’aider à faire face à la hausse des prix. Près de trois répondants sur quatre demandent aux gouvernements d’accorder la priorité à « l’aide aux personnes pour faire face à l’augmentation du coût de la vie ». Parmi les actions les plus citées que les gouvernements devraient privilégier figure « l’amélioration de la qualité de l’emploi » (près de 70 % dans les pays de l’OCDE). Plus de la moitié (51 %) des personnes interrogées s’inquiètent de la perte de leur revenu professionnel, qu’elles soient salariées ou indépendantes. Ce chiffre n’a pratiquement pas bougé par rapport à 2020 (54 %) lors de la pandémie de COVID-19. L’OCDE l’explique par des « insécurités plus profondes » liées à l’impact à long terme des politiques introduites au moment de la pandémie et, plus récemment, à l’incertitude engendrée par la guerre en Ukraine. Elle ne reconnaît pas l’augmentation du nombre d’emplois à temps partiel et temporaires, ni les risques pour l’emploi posés par le resserrement continu de la politique monétaire soutenu par l’OCDE.

 

Une écrasante majorité de travailleurs est, à juste titre, très préoccupée par le coût de la vie et le sera encore plus aujourd'hui qu'il y a six mois, lorsque l'enquête a été réalisée, en raison de la hausse des taux d'intérêt et de la baisse continue du pouvoir d'achat des salaires.

— Veronica Nilsson, secrétaire générale, TUAC

« Le manque de confiance du public dans les politiques adoptées par les gouvernements et promues par l’OCDE devrait tirer la sonnette d’alarme parmi les décideurs politiques », a déclaré Veronica Nilsson, Secrétaire générale du TUAC. « Les gouvernements seraient stupides d’ignorer l’inquiétude massive du public et la nécessité de remettre en question les politiques qui visent à poursuivre le resserrement monétaire, à réduire les mesures de soutien fiscal et à diminuer les dépenses publiques ». Le TUAC craint que le resserrement de la politique monétaire ne déclenche une récession aux conséquences sociales (et politiques) graves et ne répète la reprise du marché du travail des années 2010, inutilement longue et douloureuse. Le TUAC appelle l’OCDE à entendre l’opinion publique et à élaborer une stratégie plus cohérente et plus large pour que les gouvernements stimulent les marchés du travail en créant davantage d’emplois de qualité, en améliorant la politique sociale et en mettant en œuvre des mesures pour s’attaquer aux véritables moteurs actuels de l’inflation, notamment les bénéfices, d’une manière plus efficace qu’en réduisant la demande.

 

NOTE L’enquête a été réalisée à l’automne 2022 et porte sur les risques sociaux et économiques les plus urgents dans 27 pays de l’OCDE, tels qu’ils sont perçus par les personnes âgées de 18 à 65 ans. Les pays de l’OCDE étudiés sont l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Canada, le Chili, le Danemark, la Corée, l’Espagne, l’Estonie, les États-Unis, la Finlande, la France, la Grèce, l’Irlande, Israël, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Mexique, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, le Royaume-Uni, la Slovénie, la Suisse et la Turquie.