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Les recommandations des Perspectives économiques de l’OCDE affaibliront les économies et creuseront les inégalités, avertissent les syndicats

Les Perspectives économiques 2023 de l’OCDE offrent une analyse de qualité des nombreux risques auxquels l’économie mondiale est confrontée aujourd’hui, mais soutiennent des recommandations controversées qui affaibliront l’économie et creuseront les inégalités, ...

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OECD Economic Outlook recommendations

Les Perspectives économiques 2023 de l’OCDE offrent une analyse de qualité des nombreux risques auxquels l’économie mondiale est confrontée aujourd’hui, mais soutiennent des recommandations controversées qui affaibliront l’économie et creuseront les inégalités, avertissent les syndicats.
L’OCDE prévoit la poursuite du ralentissement économique tout au long de l’année 2023 et une reprise de l’économie seulement dans le courant de l’année 2024.
Les recommandations de l’OCDE continuent d’apporter un soutien controversé au maintien d’une « politique monétaire restrictive », y compris de nouvelles augmentations des taux d’intérêt dans certains cas et le maintien de taux d’intérêt « plus élevés pendant plus longtemps ».
L’OCDE suggère également un premier retour à l’austérité budgétaire en recommandant de supprimer progressivement les aides fiscales destinées à atténuer la crise du coût de la vie et de cibler le soutien aux ménages vulnérables insuffisamment couverts par la protection sociale.
Les syndicats estiment qu’aucune de ces recommandations n’aidera les travailleurs qui luttent pour payer l’énergie et la nourriture et que, au contraire, elles aggraveront le ralentissement économique, augmenteront le chômage et exacerberont les inégalités.
Les syndicats craignent également une récession accompagnée d’une reprise lente et hésitante si les banques centrales, après avoir donné un coup de frein monétaire, hésitent trop longtemps à réduire les taux d’intérêt pour sortir l’économie de la récession.
Les syndicats considèrent que le ciblage strict du soutien au coût de la vie sur les seuls ménages les plus vulnérables – alors que le pouvoir d’achat des salaires s’est effondré et que trop de ménages déclarent avoir du mal à s’offrir les produits de première nécessité – est erroné et inadéquat pour lutter contre le creusement des inégalités engendré par une inflation élevée et des taux d’intérêt plus élevés.
Si les Perspectives économiques de l’OCDE reconnaissent que l’inflation est également alimentée par la stratégie de fixation des prix des entreprises visant à accroître leurs profits, elles ne formulent étonnamment aucune recommandation concernant le renforcement du pouvoir de négociation des travailleurs afin de redistribuer les revenus des profits vers les salaires, ni concernant l’imposition des profits afin de réduire les bénéfices excessifs.

"Les syndicats craignent que le ralentissement économique des derniers trimestres ne soit qu'un début et que les récentes hausses de taux d'intérêt frappent de plein fouet les économies et les emplois au cours des prochains trimestres et risquent de créer davantage d'instabilité sur le marché financier."

— Veronica Nilsson, secrétaire générale par intérim du TUAC.

"Les bénéfices records montrent qu'il est possible d'augmenter les salaires pour récupérer le pouvoir d'achat perdu par les travailleurs au profit des bénéfices des entreprises. Si l'OCDE veut vraiment donner plus de pouvoir aux travailleuses, comme elle le dit, elle devrait aussi inciter les gouvernements à promouvoir la négociation collective et à augmenter les salaires minimums pour s'attaquer à l'écart de rémunération entre les hommes et les femmes, en particulier pour les femmes qui occupent des emplois mal rémunérés et dont les frais de garde d'enfants sont prohibitifs".

— Liz Shuler, présidente du TUAC (et du syndicat américain AFL-CIO)

Les syndicats saluent et soutiennent fermement l’appel de l’OCDE en faveur de services de garde d’enfants plus abordables, ce qui est corroboré par les statistiques choquantes de l’OCDE selon lesquelles la prise d’un emploi peut coûter jusqu’à plus de 120 % du salaire si l’on y ajoute les frais de garde d’enfants ! Les solutions politiques à l’inflation induite par les chocs de l’offre et l’augmentation des profits, soutenues par les syndicats, sont les suivantes

  • Arrêt immédiat de l’augmentation des taux d’intérêt
  • Renouvellement de la politique industrielle, contrôle sélectif des prix et investissements publics à court et moyen terme pour accroître les capacités et sécuriser l’approvisionnement.
  • Les gouvernements encouragent la négociation collective et le dialogue social tripartite pour permettre aux salaires réels de récupérer le pouvoir d’achat perdu.
  • Les gouvernements investissent dans les infrastructures, la santé et l’éducation et développent les filets de sécurité sociale.