La Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE (TUAC) et l’Internationale des services publics (ISP) publient une déclaration syndicale commune à l’occasion de la Ministérielle de l’OCDE sur la gouvernance publique qui se tiendra à Helsinki le 28 octobre 2015.
La Ministérielle a pour objectif de contribuer au renforcement des institutions et des règles de gouvernance publique afin de réaliser efficacement une « croissance inclusive » (http://www.oecd.org/governance/ministerial/). En concevant une approche de la gouvernance publique de la croissance inclusive centrée sur les personnes, la déclaration syndicale encourage les ministres de l’OCDE à prendre en compte les priorités suivantes :
- Renforcer le pouvoir des citoyens par des représentations collectives au sein de leurs communautés locales, sur leur lieu de travail, dans la sphère publique et dans l’ensemble de la société, des groupes les plus vulnérables à la classe moyenne.
L’existence d’une société civile dynamique et indépendante, capable de s’exprimer au nom des citoyens, constitue le fondement d’une approche de la croissance inclusive fondée sur la gouvernance publique ; - Garantir des processus politiques transparents et responsables au sein du gouvernement, avec les organes parlementaires, et s’engager à respecter des normes d’intégrité publique élevées, notamment en améliorant la protection des dénonciateurs au sein des administrations publiques ;
- Promouvoir le dialogue social entre les syndicats et les organisations d’employeurs et garantir un traitement respectueux des employés du secteur public en écoutant leurs préoccupations et en veillant à ce qu’ils soient en sécurité et confiants dans leur avenir ; et
- Garantir la fourniture de services publics essentiels à tous les citoyens afin d’améliorer leur bien-être et de les protéger en période de ralentissement économique.
La voie vers une gouvernance et une croissance inclusives commence par la garantie d’un financement durable des services publics et de l’administration publique, qui à son tour appelle le secteur privé à payer sa juste part d’impôts.