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Regards sur l’éducation 2025 : Les syndicats appellent à l’investissement et à la protection de la main-d’œuvre

Les syndicats appellent à une augmentation des investissements dans l’éducation, à un renforcement du soutien à la profession enseignante et à un soutien accru aux apprenants, suite à la publication aujourd’hui du Panorama de l’éducation 2025 de l’OCDE, qui révèle ...

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Les syndicats appellent à une augmentation des investissements dans l’éducation, à un renforcement du soutien à la profession enseignante et à un soutien accru aux apprenants, suite à la publication aujourd’hui du Panorama de l’éducation 2025 de l’OCDE, qui révèle des pressions croissantes sur les effectifs et des inégalités éducatives persistantes, alors que le financement de l’éducation perd du terrain dans les priorités des gouvernements, passant de 10,9 % à 10,1 % des dépenses totales entre 2015 et 2022.

Le rapport révèle d’importants défis en matière de main-d’œuvre enseignante, avec une attrition moyenne de 6,5 % en 2022-23 dans 19 pays et dépassant 10 % au Danemark, en Estonie et en Lituanie. Les départs en début de carrière sont fréquents dans plusieurs pays, tandis que les pressions démographiques s’accentuent, les enseignants du secondaire âgés de 50 ans et plus étant passés de 36 % à 38 % au cours de la dernière décennie.

Comme les syndicats de l’enseignement le signalent depuis longtemps, les systèmes éducatifs dépendent de plus en plus d’enseignants non qualifiés et de mesures temporaires, notamment de remplaçants et d’intérimaires, pour faire face aux difficultés de recrutement. Les pénuries sont restées inégales et généralement plus graves dans l’enseignement secondaire, variant selon le niveau, la matière et la région.

Le rapport présente également des tendances en matière de rémunération, l’inflation annulant les gains nominaux dans de nombreux pays. Environ 13 pays ont connu une baisse des salaires réels, l’Irlande subissant une diminution alarmante de 10 %.

Les inégalités en matière d’éducation persistent, malgré les progrès réalisés dans l’enseignement supérieur. Environ 70 % des jeunes dont les parents ont fait des études supérieures obtiennent des qualifications, contre 26 % seulement lorsque aucun des deux parents n’a achevé le deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Les obstacles financiers aggravent ces inégalités, puisque seuls 43 % des étudiants qui s’inscrivent pour la première fois au baccalauréat terminent leurs études à temps. Les étudiants de la première génération sont surreprésentés parmi ceux qui n’achèvent pas leurs études, et les raisons invoquées pour ne pas les terminer comprennent les barrières financières, les lacunes dans la préparation académique et l’inadéquation des programmes. L’étude montre qu’il existe des emprunts importants au titre du coût de la vie même dans les systèmes à faibles frais de scolarité, la dette moyenne des diplômés s’élevant à 46 000 dollars en Norvège, et qu’elle atteint des niveaux très élevés là où les frais de scolarité sont importants, soit 68 700 dollars en Angleterre. Le rapport montre également que l’enseignement supérieur procure un avantage salarial de 54 % par rapport à l’enseignement secondaire supérieur, et de 83 % au niveau de la maîtrise et du doctorat, ce qui démontre le coût de ces inégalités tout au long de la vie.

Les données révèlent également des lacunes préoccupantes en matière d’éducation et de formation des adultes, la participation étant plus faible chez les personnes âgées et les personnes ayant de faibles compétences de base, avec seulement 14 % des adultes ayant de faibles compétences en calcul contre 28 % de ceux ayant des compétences plus élevées en calcul – ce qui souligne le besoin crucial d’un soutien complet à l’éducation et à la formation tout au long de la vie.

Les gouvernements ne peuvent pas s'attendre à ce que les systèmes éducatifs produisent des résultats de qualité et s'attaquent aux inégalités tout en réduisant les investissements et en surchargeant les enseignants. Nous avons besoin d'un financement accru, de conditions de travail protégées et d'un véritable soutien aux apprenants.

— Veronica Nilsson, secrétaire générale du TUAC

Pour répondre à ces défis, le TUAC demande une augmentation des investissements publics afin que le personnel et le soutien ne soient pas les premiers à être supprimés lorsque les budgets se resserrent. Les syndicats exigent la protection du temps de non-contact, le plafonnement des charges de couverture et le maintien de postes de soutien spécialisés afin d’éviter une augmentation ingérable de la charge de travail du personnel éducatif. Pour remédier aux inégalités en matière d’éducation des adultes, le TUAC insiste sur la nécessité de garantir les droits à l’éducation des adultes sur le lieu de travail par le biais d’un temps de formation rémunéré, y compris un temps d’étude rémunéré le cas échéant, et d’offres ciblées pour les adultes peu qualifiés.

Crédit photo : OCDE