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23 septembre 2025

Les recommandations de l’OCDE en matière de restrictions budgétaires menacent la reprise centrée sur les travailleurs

Les dernières Perspectives économiques intermédiaires de l’OCDE, publiées aujourd’hui, ne répondent pas aux besoins urgents des travailleurs confrontés à une « double pression » due à une croissance atone et à une politique monétaire restrictive. Bien que l’OCDE ...

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Les dernières Perspectives économiques intermédiaires de l’OCDE, publiées aujourd’hui, ne répondent pas aux besoins urgents des travailleurs confrontés à une « double pression » due à une croissance atone et à une politique monétaire restrictive. Bien que l’OCDE prévoie une légère amélioration de la croissance mondiale pour 2025 (révisée à 3,2 % au lieu de 2,9 %), les syndicats soulignent la réalité préoccupante que ces chiffres masquent : l’OCDE elle-même prévoit un ralentissement à 2,9 % en 2026, bien en deçà des 3,3 % enregistrés en 2024.

Le TUAC souligne la détérioration alarmante de certains marchés du travail, avec une hausse du chômage aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en Australie, en France et en Allemagne, alors que le taux global de l’OCDE se maintient à un peu moins de 5 %. Les secteurs manufacturiers orientés vers l’exportation sont particulièrement menacés, car les chaînes d’approvisionnement se restructurent en réponse à l’évolution de la structure des échanges et à l’augmentation des droits de douane, ce qui intensifie une série de chocs cumulés qui ont gravement et durablement affecté les finances des ménages.

"Les travailleurs ont été frappés à plusieurs reprises, d'abord par la pandémie, puis par la flambée des prix. L'inflation est aujourd'hui beaucoup plus faible et de nombreux pays se rapprochent de leurs objectifs, mais les cicatrices des coûts d'emprunt élevés demeurent. C'est le moment de mettre en place une reprise centrée sur les travailleurs, et non de reculer".

— Veronica Nilsson, secrétaire générale du TUAC

Au lieu de saisir cette opportunité, l’OCDE continue de s’accrocher à la « discipline » fiscale, bien que ses propres recherches aient montré que les « conditions cycliques favorables » ont historiquement conduit à une réduction de la dette bien plus efficace que la consolidation fiscale. Au lieu de l’austérité, les syndicats exigent des investissements publics stratégiques dans l’éducation, la santé, la politique sociale, les programmes actifs du marché du travail et les infrastructures vertes afin de stimuler la demande, de créer des emplois et de renforcer la résilience face aux risques climatiques et aux chocs géopolitiques.

En ce qui concerne la politique monétaire, le TUAC estime que les perspectives sont trop prudentes : s’il soutient la poursuite des réductions lorsque l’inflation sous-jacente se rapproche de l’objectif, il ne préconise pas un rythme plus rapide. Étant donné que l’inflation globale dans les pays du G20 devrait baisser à 3,4 % en 2025 et à 2,9 % en 2026, avec des niveaux d’inflation proches, voire déjà inférieurs, aux objectifs des banques centrales dans de nombreuses économies, le TUAC appelle à un assouplissement plus rapide pour éviter que l’inflation ne soit inférieure aux objectifs et que ne se reproduise le piège de la décennie précédente, caractérisé par une faible inflation et une faible croissance.

Si le TUAC se félicite des recommandations spécifiques de l’OCDE sur la formalisation du travail, l’amélioration des compétences numériques et la promotion de l’emploi des femmes, il rejette fermement l’agenda plus large de l’austérité budgétaire et des réformes déréglementaires. Au lieu de ces politiques malavisées qui aggraveraient les inégalités et mineraient les protections des travailleurs, le TUAC plaide pour une reprise centrée sur les travailleurs qui investit dans les personnes, renforce la résilience des ménages et construit des économies plus équitables et durables qui profitent aux familles de travailleurs plutôt que de simplement réduire les ratios d’endettement.

Crédit photo : OCDE