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Comments on the 2021 OECD Going for Growth: Structural Reforms and the Pandemic

19 April 2021

Executive Summary

  • On 14 March, the OECD published the 2021 edition of Going for Growth, which represents the OECD’s formula for countries’ economic success through the implementation of structural reforms.
  • Over the last years, there has been a progressive attempt to shift the publication’s methodological ground from a competitiveness perspective, to include inclusiveness and the green economy.
  • This year edition considerably emboldened the endorsement for expansionary fiscal policies, as well as it increased awareness about social and labour protection issues. This includes traditional ingredients such as investing in skills, education, activation and retraining schemes, but it also means more attention for safety nets to provide income assistance during transitions.
  • There are significant openings to the concept and relevance of job quality, not just quantity, as well as the need to protect workers in the context of the current recession.
  • Most notably, the OECD warns about the risks in reducing employment protection legislation (EPL) during the crisis or in the recovery phase. Albeit strictly limiting its considerations to the current moment of crisis, it is encouraging that Going for Growth calls governments to reconsider labour market de-regulation for the time being.
  • The OECD also warns about labour market dualism, “a long-standing problem in several countries”, which not only affects job quality but hinders the effectiveness of social measures, most often tailored to the needs of employees with permanent, full-time jobs.
  • The publication supports strengthened social safety nets for workers navigating the COVID-19 crisis. This includes both job retention schemes and other forms of income support for workers in active labour relations – without forgetting non-standard workers that fall out of existing social safety nets, and need to be assisted as well. The publication also endorses minimum wages as one way to ensure decent income for low-skilled and marginalised workers.
  • When it comes to explicating the nature of structural reforms and the role of the public sector, Going for Growth 2021 stresses that the focus should be on “fiscally expansionary” policies that “either necessitate higher spending or improve the effectiveness of fiscal stimulus”.
  • Finally, when it comes to environmental policy, Going for Growth explains that reforms will not succeed in the absence of broad public acceptance. In simple words, this means paying attention to citizens’ concerns in terms of employment protection and income security.
  • Yet, Going for Growth is still somewhat shy about the overall need to strengthen labour protection and does not acknowledge the important role of collective bargaining, both in protecting workers’ interests but also in ensuring better business performance and resilience. Future editions should build and expand on the concept of social dialogue, in order to offer truly inclusive policy recommendations.

Résumé

  • Le 14 mars, l’OCDE a publié l’édition 2021 d’Objectif croissance, sa publication phare sur la performance économique des pays et les réformes structurelles.
  • Au cours des dernières années, on noteune plus grande attention portée sur les questions d’’inclusion et d’économie verte, en lieu et place d’une perspective purement axée sur la compétitivité des entreprises, pour inclure. Toutefois, les recommandations ont conservé une dimension très conservatrice, axée sur l’offre.
  • L’édition de cette année a considérablement renforcé le soutien aux politiques budgétaires expansionnistes, tout en sensibilisant davantage aux questions de protection sociale et du travail. Cela inclut, d’une part, les ingrédients traditionnels tels que l’investissement dans les compétences, l’éducation, l’activation et les programmes de recyclage, mais cela signifie également une attention beaucoup plus grande pour les filets de sécurité afin de fournir une aide au revenu pendant les transitions.
  • Le rapport fait mieux état du concept et de la pertinence de la qualité de l’emploi, et pas seulement de sa quantité, ainsi que de la nécessité de protéger les travailleurs dans le contexte de la récession actuelle.
  • L’OCDE met notamment en garde contre les risques liés à la réduction de la législation sur la protection de l’emploi pendant la crise ou la phase de reprise. Bien qu’elle limite strictement ses considérations au moment actuel de la crise, il est encourageant de constater qu’Objectif croissance appelle les gouvernements à reconsidérer la déréglementation du marché du travail.
  • L’OCDE met également en garde contre le dualisme du marché du travail, “un problème de longue date dans plusieurs pays”, qui non seulement affecte la qualité des emplois mais entrave l’efficacité des mesures sociales, le plus souvent adaptées aux besoins des salariés ayant un emploi permanent à temps plein.
  • La publication soutient le renforcement des filets de sécurité sociale pour les travailleurs qui traversent la crise du COVID-19. Cela comprend à la fois des programmes de maintien de l’emploi et d’autres formes de soutien au revenu pour les travailleurs dans des relations de travail actives – sans oublier les travailleurs atypiques qui ne sont pas couverts par les filets de sécurité sociale existants et qui doivent également être aidés. La publication soutient également le salaire minimum comme un moyen de garantir un revenu décent aux travailleurs peu qualifiés et marginalisés.
  • Lorsqu’il s’agit d’expliquer la nature des réformes structurelles et le rôle du secteur public, Objectif croissance 2021 souligne que l’accent doit être mis sur des politiques “fiscalement expansionnistes” qui “nécessitent une augmentation des dépenses ou améliorent l’efficacité des mesures de relance budgétaire”.
  • Enfin, en ce qui concerne la politique environnementale, “Objectif croissance 2021” explique que les réformes ne réussiront pas si elles ne sont pas largement acceptées par le public. En termes simples, cela signifie qu’il faut prêter attention aux préoccupations des citoyens en matière de protection de l’emploi et de sécurité des revenus.
  • Pourtant, Objective croissance reste quelque peu timide quant à la nécessité générale de renforcer la protection du travail et ne reconnaît pas le rôle important de la négociation collective, à la fois pour protéger les intérêts des travailleurs mais aussi pour garantir de meilleures performances et une meilleure résilience des entreprises. Les prochaines éditions devraient s’appuyer sur le concept de dialogue social et le développer, afin de proposer des recommandations politiques réellement inclusives.

Resumen

  • El 14 de marzo, la OCDE publicó la edición 2021 de Going for Growth, que representa la fórmula de la OCDE para el éxito económico de los países mediante la aplicación de reformas estructurales.
  • A lo largo de los últimos años, se ha producido un intento progresivo de desplazar el terreno metodológico de la publicación desde una perspectiva puramente empresarial-competitiva, para incluir la inclusión y la economía verde. Sin embargo, las recomendaciones políticas han mantenido una dimensión muy conservadora, del lado de la oferta.
  • La edición de este año ha reforzado considerablemente el apoyo a las políticas fiscales expansivas, así como ha aumentado la concienciación sobre las cuestiones de protección social y laboral. Esto incluye, por un lado, ingredientes tradicionales como la inversión en cualificaciones, educación, activación y planes de reconversión, pero también significa prestar mucha más atención a las redes de seguridad para proporcionar ayuda a los ingresos durante las transiciones.
  • Se abre paso el concepto y la relevancia de la calidad del empleo, no sólo de la cantidad, así como la necesidad de proteger a los trabajadores en el contexto de la actual recesión.
  • En particular, la OCDE advierte de los riesgos de reducir la legislación de protección del empleo (LPE) durante la crisis o en la fase de recuperación. Aunque limita estrictamente sus consideraciones al momento actual de crisis, es alentador que Going for Growth pida a los gobiernos que reconsideren la desregulación del mercado laboral por el momento.
  • La OCDE también advierte sobre el dualismo del mercado laboral, “un problema de larga data en varios países”, que no sólo afecta a la calidad del empleo, sino que obstaculiza la eficacia de las medidas sociales, la mayoría de las veces adaptadas a las necesidades de los empleados con empleos permanentes y a tiempo completo.
  • La publicación apoya el refuerzo de las redes de seguridad social para los trabajadores que atraviesan la crisis COVID-19. Esto incluye tanto los regímenes de mantenimiento del empleo como otras formas de apoyo a los ingresos de los trabajadores en relaciones laborales activas, sin olvidar a los trabajadores atípicos que quedan fuera de las redes de seguridad social existentes, y que también deben ser asistidos. La publicación también respalda los salarios mínimos como una forma de garantizar unos ingresos decentes para los trabajadores poco cualificados y marginados.
  • A la hora de explicar la naturaleza de las reformas estructurales y el papel del sector público, la publicación “Hacia el crecimiento 2021” subraya que hay que centrarse en políticas “fiscalmente expansivas” que “requieran un mayor gasto o mejoren la eficacia del estímulo fiscal”.
  • Por último, en lo que respecta a la política medioambiental, Crecimiento explica que las reformas no tendrán éxito si no cuentan con una amplia aceptación por parte de los ciudadanos. En palabras sencillas, esto significa prestar atención a las preocupaciones de los ciudadanos en cuanto a la protección del empleo y la seguridad de los ingresos.
  • Sin embargo, Going for Growth es algo tímido en cuanto a la necesidad general de reforzar la protección laboral y no reconoce el importante papel de la negociación colectiva, tanto para proteger los intereses de los trabajadores como para garantizar un mejor rendimiento y resistencia de las empresas. Las futuras ediciones deberían basarse en el concepto de diálogo social y ampliarlo para ofrecer recomendaciones políticas verdaderamente integradoras.